Les opposants Tiébilé, Soumaïla, Moussa Sinko… : «Sans l’alternance en 2018, le Mali va s’effondrer»

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Elections présidentielles de 2018

Les leaders politiques, activistes et associations religieuses se sont retrouvés au cours d’une journée d’échanges, le 14 avril  2018, à la Maison de la Presse autour de la mouture  d’alternance.  Ce fut l’occasion pour les intervenants  de faire un état des lieuxsur le bilan du régime en place et à  attirer l’attention des participants sur les mécanismes pour la formation d’une coalition d’alternance au cours de la présidentielle du 29 juillet 2018 prochain.

C’était en présence du chef de file de l’opposition Soumaïla  Cissé de l’URD, qui avait à ses côtés le président de la plate-forme  pour le changement, le Général Moussa Sinko Coulibaly, Tiébilé Dramé du parti PARENA, le chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath et plusieurs représentants d’associations de la société civile.

Le président du PARENA, Tiébilé Dramé, a mis l’accent sur l’insécurité grandissante dans le Nord comme au Centre du pays, avant de marteler que rien ne peut faire croire que le bilan d’Ibrahim Boubacar Keïta  soit à hauteur des attentes des Maliens.« Son bilan est une immense déception » a-t-il martelé. Sur la question du contenu et la stratégie du panel qui a réuni les responsables, le leader du PARENA, Tiébilé Dramé dira  que « sans l’alternance en 2018, le Mali va s’effondrer ». Les préalables de ladite alternance supposent, selon lui,une démarche structurelle, systémique et vertueuse pour la lutte contre la corruption, et la mauvaise gouvernance tant décriées par l’opinion nationale.

Pour sa  part, le président de la plate-forme pour le changement, Moussa Sinko Coulibaly dira que son mouvement  se repose sur la rupture, avant d’ajouter que le constat autour de l’alternance est le même. Dont le dynamisme se traduit par un changement du régime en place pouvant conduire le pays à booster son économie en toute responsabilité. Pour lui, renouveler sa confiance au président IBK pour un second mandat, serait un acte suicidaire pour la nation. Pour ce faire, Moussa Sinko a réaffirmé la disponibilité de sa plate-forme pour la construction d’une  coalition consensuelle pour obtenir l’alternance.

Le chef de file de l‘opposition, Soumaïla Cissé, a quant à lui, mis l’accent sur la confiance entre les militants, avant de les appeler à l’union età un esprit de responsabilité. Il a poursuivi en disant que  le président IBK a failli à sa mission dans tous les domaines, avant d’inviter l’opinion nationale à prendre son destin en main afin de s’inscrire dans cette logique réfléchie qui est l’alternance en 2018.

Yacouba COULIBALY

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3 COMMENTAIRES

  1. “sans l’alternance en 2018, le Mali va s’effondrer”
    Le Mali ne va certainement pas s’effondré parce que Monsieur Tiébilé Dramé n’aurait pas été élu président de la République du Mali . Mais si monsieur Tiébilé Dramé cherche à effondrer le Mali parce qu’il n’aurait pas été élu président , il trouverait les vrais patriotes sur son chemin . On ne laisserait personne foutre la pagaille et le désordre dans notre pays pour satisfaire des ambitions personnelles .

  2. Je suis choqué de voir SOUMAILA CISSE avec M.SINKO COULIBALY parler d’élection. Sincèrement restons digne le pouvoir n’est la fin des fins.
    Comment s’associer à quelqu’un dont le seul acte fait pour son pays qui pourtant lui a tout donné est d’avoir détruit ce même pays qui a permis l’occupation de la moitié du pays en désorganisant l’armée, détruisant l’administration, assassinant les pauvres soldats.
    SOUMAILA il y a de la morale et de l’éthique dans la politique.

  3. Ces comédiens sont encore à ce stade? Il est clair que cette alternance n’est qu’une utopie. C’est le voleur certifié qui fait toutes ces gymnastiques pour avoir un petit espoir. Mais il y’a déjà combien de candidatures à l’élection présidentielle déjà? Plusieurs. Alors cette prétendue coalition que veut mettre en place le pornographe Etienne n’est qu’un leurre de plus pour faite croire aux maliens que cette alternance est possible. C’est pourtant clair pour tout averti de la scène politique que le président IBK réélu pour un second mandat.

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