Le moins que l’on puisse dire, c’est que la commission des Travaux Publics de l’Assemblée nationale est entre de bonnes mains pour cette 5ème législature. L’Assemblée nationale ne pouvait pas d’ailleurs trouver mieux, car cette commission est aujourd’hui présidée par un spécialiste du domaine des travaux publics, mais aussi un homme résolument engagé pour le développement de son pays et la bonne réalisation de toutes les infrastructures que le gouvernement décide de réaliser pour le développement du pays. Il s’agit de l’honorable Yacouba Traoré, un homme de terrain qui vient de boucler une série de visites sur la route Bamako-Ségou, l’Avenue l’an 2000 de Ségou, le site du pont de Ségou et celui du 4ème pont de Bamako.
Sous la clairvoyance du président de la commission des Travaux Publics, honorable Yacouba Traoré, l’Assemblée nationale a décidé d’initier une tournée à travers toutes les régions pour s’enquérir de l’état des routes. Mais aussi, de l’état d’avancement et d’exécution des projets en cours.
Route Bamako-Ségou : dégradation de la route avant la fin des travaux
La mission dirigée par l’honorable Yacouba Traoré a commencé par la route Bamako-Ségou.
Selon lui, les travaux doivent prendre fin entre décembre 2014 et janvier 2015. Mais aujourd’hui, l’entreprise est un peu coincée par les problèmes de déguerpissement car il ya des bâtiments qui se trouvent jusqu’à présent dans l’emprise de cette route, surtout dans les traversées de certaines agglomérations comme le tronçon PK0 vers Yirimadio où il ya le gros du problème.
« C’est pourquoi, nous demandons le civisme des populations et sur le plan administratif, nous allons rencontrer ceux qui sont en cause pour ce retard et les exhorter à se rendre utiles pour le pays afin que les zones soient déguerpies le plus rapidement possible et permettre l’achèvement de ces travaux de cette route que les populations attendent avec impatience », a laissé entendre l’honorable Yacouba Traoré.
Sur le plan qualité des travaux sur la route Bamako-Ségou, l’honorable Traoré explique qu’après Konobougou, ils ont remarqué des dégradations avec des réparations très fréquentes de la route. Toute chose qui dénote de la mauvaise qualité des travaux de la route dans cette localité.
« Nous demandons à l’entreprise et à toutes les structures impliquées dans la réalisation de ces ouvrages à veiller au respect de la qualité des travaux et à reprendre les différentes parties déjà réparées avant la fin même des travaux pour que nous ayons une route bien faite »,poursuit l’honorable Yacouba Traoré.
Qui indique qu’au niveau des traversées des agglomérations, ils ont aussi remarqué que l’exécution des caniveaux pose problème, car l’accostage des véhicules de transport passagers ou de marchandises à la bordure des caniveaux cause toujours des accidents, l’éboulement de ces caniveaux qui cause souvent le renversement de ces véhicules. Pour lui, ceci est un problème très dangereux sur le plan sécuritaire à gérer. Aussi, l’entreprise et les services impliqués dans l’exécution de ce projet doivent voir cet état de fait, la cause de ces éboulements.
« Nous avons aussi rencontré beaucoup de véhicules gâtés ou en panne le long de la route, accostés il y a plus de trois mois. Ces véhicules constituent pour la circulation nocturne sur cette route non électrifiée des sources d’accidents, souvent même mortels. », regrette l’honorable Traoré. Qui poursuit qu’il revient aux services qui ont pour mission d’assurer la sécurité routière notamment l’ANASER de faire en sorte que ces véhicules soient déguerpis de la chaussée. Ou même faire en sorte que lorsqu’un véhicule tombe en panne et passe de longs moments sur la chaussée, que le propriétaire soit pénalisé.
Un autre problème signalé par l’honorable Traoré concerne la mauvaise conduite des usagers de cette route en chantier. Ces véhicules qui traversent les agglomérations à grande vitesse. Toute chose qui cause souvent des accidents.
Le délai compromis par des problèmes de déguerpissements
Pour l’honorable Traoré, le blocage pour les travaux de la route Bamako-Ségou se trouve au niveau des grandes agglomérations dont Bamako. Où des dispositions doivent être prises par les autorités pour que les travaux puissent être réalisés dans le délai
Concernant les autres agglomérations traversées par la route, telles que Kasséla, Zantiguila, Marakakoungo, Fana, Konobougou , le président de la Commission TP dira qu’ils ont rencontré les populations pour les sensibiliser. Toute chose qui a donné de bons résultats car les populations ont adhéré au projet.
« Je les salue et félicite pour leur civisme et patriotisme car elles-mêmes ont commencé à démolir et démonter les parties utiles de leurs maisons pour permettre le passage de la route sans aucun problème. », s’est réjoui l’honorable Yacouba Traoré. Qui estime que pour les zones de blocages dans les agglomérations comme à Bamako, ils vont chercher à rencontrer les populations pour les sensibiliser même si celles-ci ne sont pas faciles à rencontrer comme dans les agglomérations périurbaines. Aussi, ils vont appeler les autorités impliquées dans la gestion du projet à prendre des mesures idoines pour que l’entreprise puisse respecter le délai d’exécution des travaux.
Selon lui, aujourd’hui, le délai est compromis par plusieurs facteurs. Notamment, le problème de déguerpissement des populations, leur sensibilisation afin de les faire adhérer au projet. Toute chose qui devrait être faite avant le début du projet mais qui ne l’a pas été en son temps.
« C’est une œuvre gigantesque pour le pays qui permettra de désenclaver une partie du pays, car avant la route Bamako-Ségou relevait du parcours de combattant, mais avec cette route, en trois heures de temps on est à Ségou à partir de Bamako », se réjoui-t-il.
Avant d’ajouter qu’en tant que représentants du peuple et répondant aux préoccupations de la population, toute malfaçon au niveau de ce projet les interpellera au même titre que toutes les personnes chargées de sa gestion.
« Quand nous voyons des éléments techniques, sociaux ou même environnementaux qui ne tiennent pas la route, nous sommes obligés de les signaler et interpeller qui de droit pour que cela soit corrigé. », a-t-il indiqué.
La seconde phase de la mission de l’Assemblée nationale a été consacrée à la visite de l’Avenue l’an 2000 de Ségou. Cela a permis à l’honorable Yacouba Traoré et sa délégation de voir l’installation de l’entreprise sur le terrain et le démarrage des travaux.
Sur le terrain, explique l’honorable Traoré, l’entreprise a commencé par la démolition et le redressement des caniveaux pour un bon assainissement de la ville, puis a commencé la dépose et la repose des bordures des terres-pleines centrales.
Selon lui, l’option retenue après toute vérification est la réalisation de la chaussée en grand bitume de 12 centimètres plus 5 centimètres de béton bitumé. Une solution, selon lui, qui permettra de réaliser les travaux de façon rapide parce que la chaussée existante est toujours rigide.
Pour lui, l’état d’avancement des travaux est d’environ 10% pour 25% de délai consommé sur l’Avenue l’an 2000 de Ségou. Mais les différentes options prises, l’équipement et les moyens mobilisés en matériaux et matériels sur la base de l’entreprise sont rassurants.
Bientôt un pont à Ségou et un 4ème pont à Bamako
Aussi, les députés ont effectué, sur invitation du ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, une visite à Ségou pour le choix du site du pont. Cette visite leur a permis de voir les différents sites possibles pour le projet avec l’équipe chinoise qui est chargée de l’étude de faisabilité de ce projet. Aussi, elle a permis à l’équipe chinoise de voir le terrain, les populations, se rendre compte de l’aspect social, économique, environnemental et technique pour le choix du site du futur pont de Ségou.
Pour L’honorable Yacouba Traoré, ce pont est une infrastructure attendue par les populations ségoviennes depuis longtemps qui permettra de désenclaver les zones se trouvant derrière le fleuve, notamment Dingani, Souban et autres qui sont des zones d’agriculture et d’élevage par excellence.
Avec ce pont, l’essor économique de Ségou sera beaucoup plus à la pointe. Car c’est un élément clé pour que Ségou soit réellement une acropole estime l’honorable Yacouba Traoré.
En plus de Ségou, l’honorable Yacouba Traoré a visité mardi 21 octobre dernier avec le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, le site du 4ème pont de Bamako qui se situe vers Baco Djicoroni derrière le fleuve et Djicoroni –Para de l’autre coté du fleuve. Cette visite a été effectuée en compagnie du gouverneur du District de Bamako, le Maire du District…
Cette visite donne déjà l’élan pour le début des études de ce projet, une grande amorce pour sa réalisation.
Pour l’honorable Yacouba Traoré, avec ce 4ème pont, le passage d’une rive à l’autre qui est souvent un parcours de combattant à certaines heures de la journée sera plus facile. Selon lui, c’est un projet qui vient à point nommé et ce pont ne sera pas un luxe insolent mais une nécessité pour les populations.
- Diama
Les travaux en question ont été déclarés d'utilité publiques donc il faut que les autorités s'assument car les velléités mercantiles de ces propriétaires terriens des abords de Bamako ne sauraient primer sur l'intérêt national que constitue cette route BKO-SEGOU.
Bon Courage !!!
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