Les ministres maliens face à un complexe pédant

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Gouvernement Mara
Le nouveau gouvernement à l’issue du 1er Conseil des Ministres tenu ce mercredi 16 avril 2014

C’est la peur au ventre que certains membres du gouvernement franchissent désormais le palais de Koulouba. Pas parce qu’ils ne maîtrisent pas leurs dossiers, mais tout simplement qu’ils font  face à un chef regardant jusqu’au perfectionnisme, voire jusqu’à l’intolérance, du moindre écart vis-à-vis des règles de la grammaire française. Et il n’hésite pas à taper sur les doigts à la moindre maladresse comme un maître en classe.

 

A ce rythme, disent certaines langues, autant inclure la parfaite connaissance du français dans le dossier des ministrables.

 

 

Tapage régalien

Les habitants de Djikoroni sont semblent-il très remontés contre le président de la République. La cause ! Ils sont, ni plus ni moins, agacés par un voisinage qui  commence à perturber  leur quiétude. Depuis la démolition des «gendarmes couchés», sur instruction d’IBK en personne, la fréquence des accidents a repris l’ascenseur sur la voie très fréquentée par les Sotrama. Rebaptisée Boulevard Mohamed VI contre leur volonté, le principal passage du chef de l’Etat causerait bien d’autres désagréments aux résidents, dont certains seraient même prêts à désobéir aux ordres de lui céder la voie.

La Rédaction

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2 COMMENTAIRES

  1. Les ministres qui ne peuvent présenter leurs dossiers dans un français tolérable y compris par IBK n’ont pas leur place dans le gouvernement. Il n’est pas besoin de le mettre dans leur dossiers, ceux qui n’ont pas la maîtrise parfaite du français ne sont pas ministrables.
    De Bacodjikoroni, celui qui contrevient aux ordres de céder va répondre de cet acte devant la justice. Quant au baptême de la route, elle est une route nationale et son nom ne relève pas de la communauté, mais du Gouvernement. Essayez de comprendre les choses avant de sortir des idioties et induire vos lecteurs en erreur.

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