Les listes de Kidal réceptionnées à Bamako

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En dépit des réserves émises par la CMA, la région de Kidal sera bel et bien du processus électoral et de la course pour la députation. Et tout indique que des députés des circonscriptions de la 8 ème région vont siéger à l’Assemblée nationale du Mali et non de l’Azawad. Pour preuve, comme toutes les régions du Mali, l’Adrar des Ifoghas n’a point fait exception à la ruée provoquée par la convocation du collège électoral et la publication de la date de dépôt des candidatures. Sur quatre (4) circonscriptions électorales, on dénombre au total 13 listes de candidatures répartis comme suit : deux à Tin Essako où rempile l’Amenokal Mohamed Ag Intalla, 5 pour les cercles de Kidal, 3 d’Abeïbara et autant de Tessalit. Le Rpm fait figure de parti le plus en lice mais on dénombre également la Codem, l’Urd, l’Apr, entre autres. Seulement voilà : on se demande à juste titre auprès de quelle autorité les candidats ont enregistré leurs dossiers. Et pour cause, la presque totalité des localités était dépourvue de représentation administrative à la date de dépôt des listes. Les différents préfets et sous-préfets étaient pratiquement tous en abandon de poste, mais, vérification faite, il nous revient qu’ils ont pu être rattrapés par les candidats pour la réception de leurs dossiers. Il faut espérer que le détail ne va pas peser dans la validation des candidatures à un moment où le processus électoral compte des contempteurs parmi les plus grands adeptes de la fin de la 5 ème législature.

La Rédaction

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1 commentaire

  1. PREUVE que Kidal n’était pas perdu ..

    Il fallait la volonté d’y revenir..bien sur il faudra du doigté, il faudra mettre de l’huile dans les rouages, être patient, convaincre…bref discuter avec en point mire le succès de la réconciliation..

    Reste une grande question: ..Quelle est le degré de connection de cette région avec les groupes du Nord basés ailleurs ..Et surtout quelle sa capacité d’influence sur ceux qui agissent dans l’ombre..
    Certes l’état avait disparu il fallait que les populations vivent ,le traffic a été instauré pour cela
    L’état malien qui a rompu la gestion pourra t-il efficacement remplacer ce traffic par des structures
    rapidement efficaces…CE NE SERA PAS FACILE

    Et il faudra METTRE EN PLACE DES ELECTIONS FIABLES…Sacré défi

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