Point d’étonnant en cela pour peu qu’on se donne le temps d’une bonne lecture de ce qui convient d’appeler l’affaire des bérets rouges. Ils se nomment : Dioncounda Traoré, président de la République par intérim ; Diango Cissoko, Premier ministre, capitaine Amadou Haya Sanogo de Kati ; général Yamoussa Camara, ministre de la Défense et Ibrahim Dahirou Dembélé, chef d’état-major de l’armée. Ils occupent la tête du Mnla du sud. À la différence de ceux du Nord, ils se servent de leur intelligence et ont par-dessus le marché la confiance du peuple d’une manière ou d’une autre. Préoccupés pour le maintien de leur position, ils cultivent à suffisance une indifférence qui à la longue sapera la cohésion et l’unité de l’armée. Faites connaissance avec eux et jugez-en vous-même !
Dioncounda Traoré, premier chef des leaders du MNLA Sud ?
Président Dioncounda, Lavoisier pour les connaisseurs, excelle de plus en plus dans les discours poétiques, qui galvanisent le grand public tout en restant ambigu pour les initiés. À l’antipode de Hollande, courageux sur l’intervention de la France au Mali, lui, démocrate sincère et convaincu, manque de courage pour fermer le camp de Kati et mettre ainsi les éléments de l’ex-junte dans les casernes. Eux qui sont à la base de l’affaire des bérets rouges. N’ont-ils pas, au lendemain de leur ignoble, signé l’acte de destruction du camp de Djicoroni-Para, zone des bérets rouges. Président d’un pays en guerre ayant atteint le dernier degré de dégradation de la cohésion nationale, Dioncounda prêche dans ses discours la réconciliation nationale mais ne pose aucun acte pour cela. C’est du reste peu connaître le Professeur de président que de compter sur lui pour empêcher l’enlisement de l’affaire des bérets rouges. Lui qui raffole tant de tout ce qui peut engendrer des troubles. Son profil Lavosierien ne le lui empêche pendant que la trajectoire de son ascension au firmament du pouvoir le lui interdit. On parle même de deal entre la bande de Sanogo et le Professeur. Si cela est vrai, autant dire que le premier chef du Mnla du sud est le président de la République.
Le capitaine Sanogo : l’investigateur ?
C’est lui, l’investigateur de la cabale contre les bérets rouges. Rappelez-vous ce qu’il affirmait dans un passé peu lointain dans un de ses shows télé à propos des bérets rouges : c’est fini pour eux, plus de bérets rouges au Mali. Mais revoilà les bérets rouges, autour d’un repas de corps pour prouver, montrer leur existence et afficher leur volonté d’aller au front au grand dam du capitaine Sanogo. Trop pour ce dernier qui garde chez lui 75% des armes venues de la Guinée. Mieux, le capitaine en veut à mort aux bérets rouges qui l’ont chassé en une soirée de son palais de Kati, et qui lui ravisent le titre et le statut de vedette de l’armée. Considérés par lui comme les enfants gâtés de la République sous ATT, la haine du capitaine Sanogo contre les commandos s’explique par sa peur bleue face aux bérets rouges et sa connaissance de la capacité de ceux-ci à le faire dégager de Kati, en si peu de temps, une fois regroupés et nantis de leurs moyens. En cela le Capitaine Sanogo est l’investigateur des leaders Mnla sud. Négocier avec lui a un nom : le suicide.
Général Yamoussa Camara, chef des opérations ?
Pourtant, réputé par son supposé franc-parler avec une forte dose de rigueur, responsable gouvernemental de l’armée, le général Camara dans cette affaire a adopté un profil qui aura surpris plus d’un. Lui qui doit veiller à la discipline dans l’armée à laisser faire. Mais le comportement du général Yamoussa Camara s’explique. Il doit sa nomination à un capitaine, aveuglé par la haine de voir les commandos parachutistes. Et doit à ce titre être dans le camp de Kati. Il ne peut être comme le ministre de la Justice, Malick Coulibaly, qui voulait démissionner de son poste de ministre de la justice si Kati tentait de s’opposer à la mise en liberté provisoire des bérets rouges. Chef des opérations du Mnla Sud, en se comportant ainsi, le général donne raison à ses détracteurs qui le qualifient d’être un piètre général sous ordre d’un capitaine.
Ibrahim Dahirou Dembélé, le propagandiste ?
Ibrahim Dahirou Dembélé, est l’homme par qui tout a commencé. En mission, il a le courage d’étaler des contrevérités à la télé. Les bérets rouges ont refusé d’aller se battre aux côtés des autres militaires maliens. Les bérets rouges ont tué les bérets verts, affirme-t-il devant l’opinion publique. Un chef d’état-major n’a rien trouvé de mieux que mettre dos à dos ses propres troupes. Ce n’est guère surprenant, ce chef d’état-major a le don de parler pour plaire. Mais de là, à vendre son âme au diable, le pas a été vite franchi. Ibrahim Dahirou Dembélé est responsable de l’attaque du camp para ce 8 février. Dommage que cela ne sera pas lu sur son CV. Sauf que les leaders du Mnla Sud doivent s’attendre à une intervention. Pas ordonnée cette fois-ci pour la France mais par l’histoire du Mali. Elle devra être fatale, avertissent les observateurs. Que les leaders du Mnla Sud se le tiennent pour dit !
Békaye DEMBELE
Journaliste contentez vous de reporter les faits a moins que vous avez des preuves gardez vous de vos remarques.
Le titre de article fait du bruit mais c’est tout dans toute son analyse comment le journaliste n’arrive pas a la conclusion que le MNLA du sud sont:
La France et UE
Algerie
L’Arabie saoudite
le Qatar
Les ONGs
arrêtons cette histoire salle de beret rouge -beret vert pour moi il n’ya que les insencés qui tirent profi de la division d’une armee et dans tout ça c’est nous les berets-jaunes [population civile] qui payent les fraies
Quelle est l’utilité de tel article . Nous-nous demandons très souvent si les maliens aiment leur pays . MNLA sud , quel gâchis . Si vous n’avez rien à écrire , arrêtez d’embrouiller les paisibles citoyens . Vous-mêmes , Mr DEMBELE , occupez-vous quel poste au sein de votre fameux “MNLA SUD” ? Ne nous dites pas surtout que vous n’en faites pas partie .
C’est vrai que ce sont berets rouges qui ont tues tous les berets verts a l’ORTM et a l’Aeroport. Ces militaires assassines ne sont pas des maliens ou quoi. Cette affaire est purement militaire donc les civils n’ont rien a y voir.
Mr DEMBELE tu réside réellement à Bamako? Cette affaire a eu un dénouement heureux et joue pas au journaliste pyromane sinon ce sont bien les berets rouges qui ont attaqué l’ORTM et l’aéroport en tuant des innocents s’ils avaient réussi leurs coups c’était fini pour SANOGO et son clan et ATT et ses acolytes allaient nous prendre en otage. Voila la triste rélaité
Je vois que toi au moins tu as la tête sur les épaules et arrive à comprendre les choses Mais ne partons pas loin en besogne l’hisotoire nous enseignera si Dieu nous accorde longue vie
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