Les élections Régionales et communales sont bel et bien possibles à la date indiquée selon l’Observatoire

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Ibrahima Sango, président Réseau APEM
Ibrahima Sango, président de l’Observatoire

L’observatoire pour les élections et Bonne Gouvernance au Mali est le regroupement  d’un ensemble  d’organisations de la société civile malienne. Il est dirigé par  un  bureau de neuf membres provenant de diverses associations et ONG de la société. Toutes ces associations ont, dans le passé, développé une solide expérience dans le domaine électoral. Soit 19 ans d’expérience (lire encadré).

Et si la classe politique malienne  a récemment souhaité le report des prochaines élections communales et régionales  compte tenue de la situation sécuritaire du pays, à l’OBSERVATOIRE l’on  soutient  qu’il est possible de tenir ces échéances.

Pour être  plus convaincant, Ibrahima Sangho président de l’OBSERVATOIRE, nous renvoie à l’article  85 de la loi électorale qui  autorise la tenue d’élections séquentielles, c’est-à-dire,  là où le terrain  favorable.

Pour M. Sangho,  le respect de la date indiquée s’avère une exigence conformément au décret portant convocation du collège électoral, ouverture et clôture de la campagne électorale à l’occasion de l’élection des conseillers communaux, des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako, lequel décret  a été adopté le 18  février 2015.

Djibi

 

Pour la tenue des Régionales et des communales

L’OSERVATOIRE  fait des recommandations à l’Etat malien

Dans une déclaration rendue publique samedi 28 février denier à propos des futures  élections régionales et communales, l’observatoire pour les élections et Bonne Gouvernance au Mali (OBSERVATOIRE) a, au-delà de la tenue des élections à la date indiquée,   fait d’autres recommandations à l’endroit des autorités maliennes.

Il s’agit, entre autres, de la vulgarisation de la nouvelle  Loi n° 06-044 du 4 septembre 2006 modifiée portant Loi Electorale, le Code des collectivités territoriales et le Statut particulier du District de Bamako modifiés  en vue de permettre  un meilleur encadrement des élections à venir.

L’OBSERVATOIRE, à travers le même document, invite l’Etat malien à mettre en place un cadre permanent et opérationnel de concertations entre le Gouvernement et les organisations de la société civile électorale, pour leur pleine participation au processus.

La mise en œuvre de véritables programmes de sensibilisation et d’éducation civique, en étroite collaboration avec les Organisations de la société civile nationales spécialisées sur les questions de gouvernance et Le respect des engagements nationaux et internationaux pris par l’Etat, sont autres recommandations faites par l’OBSERVATOIRE dans  ce document intitulé rapport d’alerte sur les élections communales  et régionales.

Djibi

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6 COMMENTAIRES

  1. Depuis qu’il a été chassé il s’en presse ce Sangho pour créer un autre observatoire et crie partout pour que les élections puissent être organiser parcequ’il gagne de plusieurs dizaine de millions des partenaires au développement pour la formation de jeunes et leur implication dans les élections. Donc coûte que coûte il faut que ces élections soient organisées pour qu’ils puissent détourner avec sa clique, bande d’escrocs.
    Comment l’Etat peut organiser les municipales dans ces conditions? Parceque vous avez déjà programmé vos dépenses personnelles en achetant des véhicules et autres à vos deuxièmes cabinets. Pour vos intérêts sordides vous êtes prêts à boire le sang du peuple, quelle honte! Toi Sangho, combien de fois tu as bouffé les 20000fca des ONGs et associations? Ha!!! Les élections! Tu es pressé de détourner ? 😀 😀 😀

  2. sory Diarra, le dénigrement ne sert à rien. Il s’agit ici du respect de la Loi, sinon bonjour la jungle.

  3. Ce Monsieur la est trop opportuniste apres le reseau c’est l’OBSERVATOIRE, soit un peu honnete

  4. Les amis de l’Observatoire gagneraient à prendre en compte le fait que le temps est la condition essentielle de “l’organisation séquentielle” dont ils parlent. C’est à dire on attend de l’organiser lorsque toutes les conditions sont réunies là ou ça n’est pas encore le cas au 26 avril 2015. En somme donc comme on sait très bien que dans le cas particulier du Nord ou l’on devrait attendre aussi le retour effectif et sécurisé des personnes et leurs bien, installation etc; remettre l’administration, l’économie et le social en route, il est possible selon beaucoup d’analystes que l’on attende au moins cinq ans! Ce qui revient à attendre un mandat entier au moins! Le fossé serait alors tellement grand entre les rentrants et les sortants qu’on risquerait alors de mettre un quart de siècle à atteindre un cycle normal à moins qu’on ne retombe dans ce que personne ne veut à savoir les fameuses délégations spéciales. Merci donc chers experts de regarder aussi ailleurs que vos futures subventions!

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