Les deux fausses morts de Dioncounda Traoré : le Pofesseur a de la baraka

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Comme on le dit bien chez nous, le Professeur Dioncounda Traoré aura une longue vie, n’en déplaise à ses détracteurs. Nous fondons notre affirmation sur l’enseignement selon lequel une personne déclarée morte, alors qu’elle est bien vivante, verra naître et grandir ses arrières petits-fils. En tout cas, nous le lui souhaitons bien.

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré, le 3 mai 2012 à Dakar, au Sénégal © AFP

Mais ce qui est inédit pour le cas de Dioncounda Traoré, c’est que c’est la deuxième fois que cela lui arrive. En effet, en 2005, alors qu’il avait piqué une crise cardiaque qui l’avait obligé à se rendre en France pour se soigner, on l’avait déclaré mort. Des responsables politiques – et pas des moindres- avaient rédigé et signé des avis de décès et présenté leurs condoléances à la famille de Dioncounda. Ce fut d’ailleurs le cas du président du Rassemblement pour le Mali (Rpm), Ibrahim Boubacar Kéïta, qui avait présenté ses condoléances parce qu’emporté par la mouvance de la rumeur forte qui avait fini par se transformer en une vraie fausse information.

Quand l’Ortm a commencé à recevoir les avis de décès et les condoléances qui émanaient des hommes politiques, sans le communiqué officiel de l’Etat, cela a intrigué ses responsables et a nécessité une vérification approfondie. C’est alors qu’on a découvert que si le Professeur a vu la mort passer de très près, il a tout simplement salué les anges, avant de leur demander de passer une autre fois. Ce rendez-vous n’étant pas le bon.

Lundi dernier encore, les tueurs déguisés en manifestants, qui sont partis à Koulouba portant des cercueils avec l’effigie de Dioncounda Traoré, ont pensé avoir fini de liquider physiquement le président de la République. A leur retour au Cicb, où se tenait la convention nationale illégale et inopportune pour désigner le président de la Transition, en lieu et place de Dioncounda, les criminels ont jubilé et cela n’a pas inquiété outre mesure les responsables qui organisaient ladite convention. Ils ont continué tranquillement leurs travaux. Comme si la nouvelle ne les effrayait pas.

Un journaleux, pour désigner un de ces scribes qui entrent dans la presse par effraction, ne s’est pas gêné de montrer qu’il a participé à l’opération meurtrière, en brandissant devant tout le monde une des chaussures du président de la République comme un trophée de guerre et en criant : « Dioncounda, c’est fini ! ». Nous ne sommes pas étonnés d’apprendre qu’il n’y a pas longtemps, ce pseudo journaliste a été proprement défenestré d’un journal de la place à cause de ses agissements qui divorcent d’avec ce métier noble que nous sommes fiers d’exercer, après avoir été à bonne école.

Mais c’est pour dire qu’encore une fois, le Professeur a été déclaré mort par les envahisseurs du palais de la République qui étaient en mission commandée car tout semblait si bien planifié. Mais Dioncounda évanoui, ils l’ont pris pour mort et cela a émoussé un peu leur ardeur. Le téléphone arabe fonctionnant à merveille – disons le bouche-à-oreille – la nouvelle de la mort du Professeur Dioncounda Traoré a d’ailleurs attristé le pays pendant un bon moment, alors que, pendant ce temps, sa vie était sans danger. Ses proches et fidèles, accourus de partout, ont préféré le planquer en un lieu sécurisé pour laisser passer la furie dévastatrice de la horde de buffles en rut.

Ne faisons pas la fine buche. Il a vraiment de la baraka, le professeur agrégé de mathématiques ! Deux fois annoncé pour mort alors qu’il est toujours vivant ! Si le capitaine Sanogo et ses ouailles n’en tirent pas les enseignements nécessaires, pour lui coller définitivement la paix, ils n’en font qu’à leur tête car Dieu, tout bon et tout puissant, a prouvé, une fois de plus, que c’est lui qui décide du sort de tout un chacun. Vouloir forcer le destin par tous les moyens peut mener à la ruine pour ses auteurs et pour le pays. A bon entendeur…

Lynx

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9 COMMENTAIRES

  1. Malheur à Dioncounda Traoré! Que cet assoiffé du pouvoir nous fiche le camp! On en a marre. Et que ces acolytes du FDR nous laissent en paix maintenant. Trop, c’est trop….

  2. Je crois plutôt qu’avec l’agression de Mr Dioncouda Traoré, il y a des zones d’ombres qui suscitent beaucoup d’interrogations. Quand les manifestants sont arrivés au palais de Koulouba il y avait beaucoup de gardes présidentielle qui avaient formés des lignes infranchissables, et il en avait aussi à l’entre même du palais. Quand Mr Dioncouda Traoré décida de recevoir les manifestants, seuls quelques-uns furent autorisés à aller lui parler et en compagnie des gardes qui était postés à l’entrer même du palais. Et personne d’autre n’a franchi les lignes gardées par les gardes présidentielles. Après les manifestants qui furent autorisé à aller parler avec Mr Traoré sont sortis pour annoncer qu’il a accepté la démission et après le compte rendu les manifestants sont retournés. Et c’est quand nous étions au niveau du parc géologique qu’on a entendue des coups de feux. Et tout le monde a voulu en s’avoir plus on est remonté en courant. Surprise, on nous apprend que certaines manifestants on agresser Mr Dioncounda Traoré. la première version qu’on a eu droit est que certaine manifestant se sont cacher dans les fleurs et qu’après le départ des autres qu’ils se sont précipités dans le palais pour agresser Mr Traoré. Ce qui était faut pour tout ce qui se trouvait sur place, aucun manifestant ne pouvait s’approcher au palais sans traverse les lignes des gardes présidentielle et pires franchies les gardes entassés à l’entrée du palais. Et une deuxième version fait son apparition, On nous dit que non, que certaine manifestant sont entrés par l’arrière du palais à l’insu des gardes. Dans ce cas il y a beaucoup de question sans réponse. Pourquoi il n’y avait pas des gardes à l’arrière du palais ? S’il n’avait pas de gardes, la ou les portes étaient obligatoirement fermer, dans ce cas qu’elles sont les ou la personne qui ont ouvert la porte pour les conduire les manifestants au bureau de Mr Traoré ? Qui a donc monté ce coup d’agression, et pourquoi ? Si c’est les militaires comme pense beaucoup de personne, la question est de s’avoir si le capitaine est complice ou pas, si oui il joue un jeu très dangereux, sinon ça veut dire que dans son troupe il y a des soldats qui ne partagent pas son ralliement avec la CEDEAO, et dans ce cas c’est la vie même du capitaine qui est en danger. Et la dernière hypothèse est de s’avoir si c’est le FDR et la CEDEAO qui ont manigancés cette agression. Si oui, ils ont réussi un joli coup, mais c’est une bombe à retardement qu’ils ont placé à Koulouba. Dans ce cas la question est de s’avoir si Mr Dioncounda Traoré est victime ou complice de son agression ? Une chose est certaine, une personne capable de tirer sur les manifestants comme la bien dit le premier ministre à la télé, est aussi capable d’agresser un président et faire porter le chapeau aux manifestants. Au mali tout fini par se s’avoir.
    Je condamne l’agression et présent mes condoléances aux parents des défunts manifestant, bien que personne ne le fasse jusqu’ici. Je félicite le gouvernement de l’ouverture d’une enquête, je suggère seulement que si c’est réellement la vérité qu’il cherche sur cette histoire d’agression, je leur demande d’associer la société civile à l’enquête, et publier les photos des défunts manifestant avec leurs noms et adresses. Si cela est fait, tout le monde saura la vérité en moins d’une semaine. Au Mali tout le monde sait qui est qui.

  3. Bob Marley disait:

    » Na-na na na-na na na na;
    Na-na na na-na na na na;
    Na-na na na-na na na na;
    Na-na na na-na na na na.

    Them belly full, but we hungry;
    A hungry mob is a angry mob.
    A rain is fall, but the dirt it tough;
    A pot is cook, but the food no ‘nough.

    You’re gonna dance to Jah music, dance;
    We’re gonna dance to Jah music, dance, oh-ooh!

    Forget your troubles and dance!
    Forget your sorrows and dance!
    Forget your sickness and dance!
    Forget your weakness and dance!

    Cost of livin’ gets so high,
    Rich and poor they start to cry:
    Now the weak must get strong;
    They say, « Oh, what a tribulation! »
    Them belly full, but we hungry;
    A hungry mob is a angry mob.
    A rain is fall, but the dirt it tough;
    A pot is cook, but the food no ‘nough.

    We’re gonna chuck to Jah music – we’re chuckin’;
    We’re chuckin’ to Jah music – we’re chuckin’.

    /Guitar solo/ chuckin’

    My belly full, but me hungry;
    A hungry mob is a angry mob.
    A rain a-fall, but the dirt it tough;
    A pot is cook, but the food no ‘nough.
    A hungry man is a angry man;
    A rain is fall, but the dirt it tough;
    A pot is cook, but the food no ‘nough’
    A rain is fall, but the dirt it tough.
    A pot is cook, but the food no ‘nough;
    A hungry mob is a angry mob;
    A hungry mob is a angry mob.
    »

    Ca ne date pas d’hier
    Personne ne peut arreter les révoltes de la famine avec des armes.
    Donnons au peuple á manger, et nous serons en securité, en paix, sinon il y a un prix á payer.
    Les armées de l’OTAN n’ont pas su plier le peuple Anfgan , aussi affamé.
    Aucune armée ne pourra arreter le peuple Malien tant qu’il soit affamé, COMPRENEZ BIEN CA.

    • Bob Marley’s got NOTHING to do with it, brother. The Malian people you pretend to speak for want peace, not violence. I ti sabali wa ?

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