Les députés de la majorité enjoignent IBK à dialoguer avec l’opposition : Début de décrispation ou désaveu de l’Exécutif ?

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La majorité dénonce une

Pour une des rares fois, les députés de la Majorité et ceux de l’Opposition, excepté cinq parmi eux,  ont soufflé dans la même trompète en approuvant le projet de loi portant prorogation de leur mandat pour six mois. Mais au dela de ce  qui semble s’apparenter à un deal entre les deux forces antagoniques à l’Assemblée Nationale, il faudrait lire en filigrane une soif de paix et de stabilité  partagée par tous les députés. D’où leur appel solennel à IBK pour un dialogue inclusif, particulièrement avec l’Opposition. Après cet appel de cœur, les lignes vont-elles bouger au sein de l’Exécutif ?    

Ils étaient au total  137 députés présents sur les 147 que compte l’Assemblée nationale et tous  ont voté pour, sauf  5  qui se sont abstenus.  L’adoption de ce projet de loi, au  delà  du fait qu’il permet aux députés de voir leur mandat prorogé de six mois, semble être une occasion voire un tournant décisif pour une véritable amorce de dialogue pour une stabilité politique. C’est en tous les cas ce que souhaitent les députés de la Majorité. C’est sans détour et souvent avec émotion que certains députés, pas des moindres, de la Majorité ont lancé un appel solennel à IBK pour qu’il accepte de dialoguer directement avec l’Opposition. Cela  pour une décrispation de la situation politique. Par cet appel des députés du RPM, principal parti de la  Majorité, il y a lieu de s’interroger sur le pourquoi d’une telle  prise de conscience maintenant ? Et sur cette volonté pour le RPM, de reprendre la main dans la gestion des affaires.

Il est fort probable que cette prise de conscience des députés du RPM soit guidée par leur souci de sortir de la crise post électorale, à travers un dialogue franc et inclusif. Ils semblent également  être animés par le sentiment que seule une gouvernance consensuelle permettra de sortir le pays de ce chaos indescriptible. Les députés de la Majorité ont enfin  mesuré l’immensité  des défis auxquels le pays est confronté et surtout l’ampleur des menaces qui pèsent sur le Mali. C’est pourquoi ils  souhaitent  que le Président de la République descende de son piédestal royal pour dialoguer, sans délai, avec l’Opposition afin de désamorcer la latente bombe socio-sécuritaire voire politique. IBK accédera-t-il à cette demande de sa Majorité ? Rien n’est moins sûr. Et pourtant il y va  de la stabilité du pays. A défaut les députés seront dans l’obligation d’imposer leur volonté à l’exécutif sans être menacés de perdre leur mandat.   Surtout quand on sait que le gouvernement, avec ses problèmes,  ne souhaite  pas ajouter une crise à une autre en dissolvant l’Assemblée Nationale. Donc, les élus nationaux  pourraient jouer pleinement leur rôle en montant  au créneau pour imposer à l’exécutif la marche à suivre.

Pour les députés du parti majoritaire, la mise à l’écart du parti dans la gestion des affaires est considérée comme une trahison. C’est pourquoi ils semblent déterminer à reprendre la  main pour leur pleine et entière implication dans la gestion  du pouvoir. C’est en tout cas tout le sens de l’interpellation des députés du RPM. Ils sont mécontents de voir relégué au second plan les caciques du parti. Pour preuve, tous les postes clés de l’administration les échappent, à commencer par la Primature. C’est  irrité par ce genre de comportement que le RPM a  condamné avec la dernière énergie la répression du meeting de l’Opposition par les forces de l’ordre sur instruction  du gouvernement.

Après le communiqué de condamnation, c’est un appel au dialogue qu’il vient de lancer au Président de la République. Car pour les députés, tard vaut mieux que jamais. Et qu’après avoir soutenu aveuglement tous les projets de loi de l’exécutif, même les plus impopulaires, les élus nationaux sont  désormais sur leurs chevaux de bataille et semblent avoir  une occasion idoine de se racheter en imposant la paix et la stabilité et même la  bonne conduite au gouvernement comme leur confère la Constitution.

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

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8 COMMENTAIRES

  1. @Le roi imbecile de segou toi tu as abandonne la nationalite Malienne de ton pere et de ta mere et avec fierte comme tu l’as dit toi-meme ici, et tu as abandonne to chef spirituel de Nioro du Sahel, le MAUDIT roi que les maledictions de MBouille Haidara t’accompagnent, tu te rends pas compte que Boua est illegitime car la CMA a fait bourrage des urnes et que personne ne va le reconnaitre que les pintades comme toi. Qui a assassine comme sacrifice humain Ramata Diarra la petite fille albinos a Fanah pendant les recentes elections presidentielles? Boua doit repondre a cette question. Boua IBK a encore fui les Medecins Maliens et la Medecine Malienne pour aller reparer son vieux foie cirrhotique et degeneratif en France a cout des millions de CFA que le contribuable Malien doit payer. Honte a Boua.

  2. La constitution malienne prône un régime semi-présidentiel ,mais dans les faits nous avons toujours assisté à un régime présidentiel,sauf le cas où IBK a été élu président du parti majoritaire après avoir été nommé premier ministre par ALPHA OUMAR KONARE.
    Le régime sém-présidentiel exige une collaboration avec le parti majoritaire ou un groupement de partis majoritaires à l’assemblée nationale .L’ esprit est de limiter le pouvoir du président de la république.
    C’EST AINSI QUE LE PREMIER MINISTRE NE PEUT PAS ÊTRE LIMOGÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,MAIS QU’ IL DOIT DÉMISSIONNER CAR IL N’EST PAS DÉSIGNÉ PAR LE PRÉSIDENT SEUL ,MAIS AUSSI PAR LA MAJORITÉ POLITIQUE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE À TRAVERS LE VOTE DE L’ADOPTION DE LA PRÉSENTATION DE LA DÉCLARATION GÉNÉRALE DU PREMIER MINISTRE .
    L’ inaplication de cette disposition de notre LOI FONDAMENTALE par les acteurs politiques a dénaturé la pratique politique dans notre système démocratique .
    Une des tares de l’ère démocratique est aussi là.
    Le président s’est crû avoir tous les pouvoirs alors que la constitution lui en interdit.
    AMADOU TOUMANI TOURÉ en a abusé.
    Il n’a jamais désigné le premier ministre dans la majorité de partis et de regroupement de partis à l’assemblée nationale ,eux aussi n’ont pas exigé le respect de cette disposition de la constitution en votant contre le premier ministre désigné par le président de la république.
    NOS HOMMES POLITIQUES SE SONT TOUJOURS COMPORTÉS COMME DES SUBORDONNÉS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,ALORS QU’ IL N’EST PAS LEUR PATRON,MAIS LEUR COLLABORATEUR.
    Le RPM peut exiger du premier ministre d’appliquer leurs souhaits sans passer par le président de la république en planant sur sa tête une motion de censure.
    Ce qui obligera le président de la république à agir pour sauver la tête de son premier ministre ,sauf s’il décide de créer un bras de fer avec la majorité présidentielle en provoquant une dissolution de l’ assemblée nationale .
    C’EST LA MENACE DE CETTE DISSOLUTION QUI EXPLIQUE LA SUBORDINATION DE NOS ÉLUS TROP INTÉRESSÉS AUX DÉLICES DE LA FONCTION DE DÉPUTÉ.
    Si ce n’est l’opportunisme de nos hommes politiques ,ni ATT,ni IBK ne devraient avoir autant de pouvoir comparable à la royauté qui leurs permettent de commettre des erreurs très préjudiciables à la nation.
    ATT avec la libération des otages que les députés devraient interdire et IBK en refusant d’appliquer L’ACCORD de Ouagadougou très préjudiciable à la stabilité de la nation.que nos députés devraient exiger l’application de l’engagement de la nation malienne vis à vis de la communauté internationale .
    Aujourd’hui,on fait face à une crise post électorale très préjudiciable au fonctionnement de L’ÉTAT.Que la majorité exige que le président de la république négocie avec l’opposition est vraiment salutaire et à encourager.
    Seulement,il faut douter de la conviction réelle de cette démarche.
    TRETA n’est il pas entrain de régler son compte avec SBM,quitte à croiser le fer avec IBK?
    N’est il pas entrain de se positionner pour 2023 ,même s’il faut placer le RPM dans l’opposition constatant qu’ un projet de fusion est en vue qui va le faire disparaître de la scène politique au profit de SBM?
    L’opposition doit savoir composer avec la majorité au risque d’être son jouet pour avoir ce qu’ elle veut réellement c’est à dire avoir la tête du premier ministre .
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

  3. Le dialogue sera possible si l’opposition reconnait les elements suivants:
    1- IBK est le president dument elu du Mali. Il va faire tout son mandat!
    2- L’actuel PM reste dans son poste.

    • Le roi imbecile de segou, le MAUDIT roi que les maledictions de MBouille Haidara t’accompagnent, tu te rends pas compte que Boua est illegitime car la CMA a fait bourrage des urnes et que personne ne va le reconnaitre que les pintades comme toi. Qui a assassine comme sacrifice humain Ramata Diarra la petite fille albinos a Fanah pendant les recentes elections presidentielles? Boua doit repondre a cette question. Boua IBK a encore fui les Medecins Maliens et la Medecine Malienne pour aller reparer son vieux foie cirrhotique et degeneratif en France a cout des millions de CFA que le contribuable Malien doit payer. Honte a Boua.

      • Ton roi du “bois “a la même mentalité que son président Donald Trump (rire).
        Il a un faible pour le Mandé Massa, car il lorgnait le poste de Consul du Mali aux USA.

      • WALAY ITE’ MALO!!!
        Kinguiranke’, ne sais-tu pas que tu es un medecin malien qui a fui le Mali? TU AS MEME EU LE CULOT DE NOUS DIRE QUE TU AS DECHIRE’ TON PASSPORT MALIEN ET QUE TU NE TE CONSIDERES PLUS COMME UN CITOYEN DU MALI!!!!! LE MALI A FIANCE’ TOUTES TES ETUDES DE LA PREMIERE ANNEE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE A’ LA DERNIERE ANNEE DE L’ECOLE DE MEDECINE. LES HOPITAUX, LES DISPENSAIRES ET LES MALADES MALIENS ONT BESOIN DE TOI POUR SOIGNER!!! OU’ ES-TU? AU NIGERIA ENTRAIN DE FAIRE LA GRANDE BOUCHE ET LA MAUVAISE POLITIQUE!!!
        UN DOCTEUR QUI PARLE DE MALEDICTION!!!! C’EST UNE PREUVE QUE QUELQUE CHOSE MANQUE DANS TON CERVEAU!!!!!

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