Plus de 500 participants ont répondu à l’invitation de la junte militaire : représentants des partis politiques de tous bords, syndicats, organisations de la société civile et groupes armés du Nord signataires de l’accord de paix de 2015, à l’exception des ex-rebelles de la CMA qui, tout en réaffirmant leur engagement à «
» dans l’organisation de cette concertation.
Tous les autres acteurs planchent donc, ce samedi, sur
les « termes de référence » de cette concertation nationale, sur ses objectifs, à savoir, selon le document présenté par le CNSP, «
les grands axes de la feuille de route de transition » : «
l’architecture et les organes de transition » ainsi que la «
charte de la transition ».
En clair, il s’agit de la durée de la période qui s’ouvre et qui devra aboutir à des élections législatives et présidentielle et, par conséquent, au retour à l’ordre constitutionnel.
Il s’agit aussi de définir la répartition des postes des dirigeants de la transition, entre civils et militaires. C’est précisément le nœud du conflit qui oppose, depuis le coup d’État, la junte au pouvoir et la Cédéao, l'organisation régionale.
Aujourd’hui donc, le CNSP propose aux «
forces vives maliennes », selon les termes consacrés, de valider ces objectifs et ce sera la semaine prochaine seulement que le fond de ces questions sera abordé.