Les “4 vérités” du réseau des jeunes des partis politiques Ils exigent des places de choix sur les listes aux élections législatives et communales

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Dans deux lettres dont l’une adressée à Soumaïla Cissé, candidat malheureux  à l’élection présidentielle de 2013, et l’autre à Ibrahim Boubacar Kéita, élu président de la République au terme du deuxième tour dudit scrutin, le Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali (Rjpm) se réjouit de la bonne tenue du scrutin. La teneur de ces correspondances était au cœur d’un débat lors d’une rencontre avec la presse dans les locaux du Centre Malien pour le Dialogue Interpartis et la Démocratie (Cmdid), le mardi 10 septembre 2013.

 

A cette occasion, les jeunes ont fait connaître leurs intentions quant à la suite du processus électoral dans notre pays. Étaient présents à cette rencontre d’échanges d’idées, les représentants de plusieurs partis politiques dont l’Adema, l’Urd, le Rpm, la Sadi, l’Um- Rda, le Cnid-Faso Yiriwaton, pour ne citer que ceux-ci. Cette rencontre était présidée par M. Ibrahima Kébé, président du directoire du réseau et militant du parti Sadi.

 

Dans les deux lettres, qui sont effectivement parvenues à leurs destinataires, le réseau a salué le patriotisme du candidat de l’Urd qui, conscient de sa défaite s’est déplacé avec sa famille pour aller féliciter son adversaire au domicile de celui-ci. Dans un passage de la lettre de félicitation à Soumaïla Cissé, le réseau a écrit ceci : “La reconnaissance de la victoire du candidat Ibrahim Boubacar Kéita, de même que votre geste symbolique vous ayant conduit à aller vers le vainqueur pour le saluer, ont permis de baisser les tensions et d’éviter à notre pays, des crises post électorales”.

 

Quant au message adressé à Ibrahim Boubacar Kéita, il est écrit ceci : “Cette élection présidentielle marque  la fin de la transition et ouvre de nouvelles perspectives pour le peuple malien”. Dans un autre passage, on peut y lire : “la mobilisation massive du peuple malien pour ce scrutin dénote de sa volonté à conférer aux nouvelles autorités une réelle légitimité leur permettant de répondre à ses profondes aspirations”. Et aux jeunes des partis politiques d’écrire dans la lettre  adressée à IBK ce qui suit: “Le Réseau des Jeunes des Partis Politiques du Mali (Rjpm) reste convaincu que ce nouveau départ permettra aux nouvelles autorités d’œuvrer à la réconciliation nationale, la sauvegarde de l’intégrité territoriale, renforcer les acquis démocratiques”. Ainsi les membres de ce réseau se réjouissent de l’élection d’IBK à la magistrature suprême.

 

 

LES 4 VÉRITÉS DES JEUNES AUX DOYENS

Selon les représentants des différents partis à cette conférence, la promotion des jeunes dans les instances de prise de décision reste toujours un défi majeur à relever par les autorités compétentes et la classe politique. De l’avis du réseau des jeunes des partis politiques, suite à une analyse du contexte politique du pays, l’émergence politique des jeunes est gage du chargement permettant d’assurer la relève.

 

 

C’est pourquoi le réseau recommande de corriger les manquements constatés lors des élections présidentielles, d’impliquer activement les jeunes dans les instances de prise de décision, de renforcer la démocratie et l’État de droit, d’œuvrer pour la réconciliation nationale et la sauvegarde de l’intégrité territoriale et d’organiser dans les meilleurs délais, les prochaines élections dans un climat de paix, de stabilité en vue de la consolidation des acquis de la démocratie et de l’État de droit.

 

 

Cette conférence a été une occasion pour dénoncer la marginalisation de la jeunesse quand il s’agit de présenter des candidats aux postes électifs. Pour les élections législatives et communales à venir, ils réclament une meilleure place sur les listes. Ceci est d’autant vrai que sur 10. 707 élus, il y a 986 jeunes et dire que dans ce nombre il n’y a que 56 qui sont maires. Ce qui est presque dérisoire, eu égard au nombre total de maires sur l’étendue du territoire.

 

A l’assemblée nationale, le taux de représentativité des jeunes est de 1%. Cela doit changer selon le réseau, qui prévient que la jeunesse n’acceptera plus de se laisser faire ou de se voir mise à l’écart quant il s’agit de briguer les  postes.

Laya DIARRA

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