Les 12 mois d’IBK vus par Zoumana N’Tji Doumbia : «Le Gouvernement fait beaucoup d’efforts»

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Me Zoumana NTji Doumbia
Me Zoumana NTji Doumbia

Il y a un an, jour pour jour, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, prêtait serment et devenait le 3ème Président de la 3ème République du Mali. C’était le 4 septembre 2013. A l’occasion de ce premier anniversaire de l’accession d’IBK au pouvoir, nous avons approché l’Honorable Zoumana N’Tji Doumbia, député CDS élu à Bougouni et Président du groupe parlementaire APM.

 

 

Le député élu dans le Banimonotié se prononce sur l’An Un d’IBK. Il s’exprime avec beaucoup d’espoirs et fait confiance à la gouvernance d’IBK.

 

 

Voici ce qu’il en pense: «le Mali revient de très loin. Nous étions confrontés à une crise sécuritaire sans précédent. Nous pensons qu’avec l’arrivée d’IBK, beaucoup de choses sont en train d’être faites.

 

 

Si vous prenez les différents segments de la société, le secteur agricole, économique et sécuritaire, sur tous ces plans il y a des améliorations. Nous osons espérer qu’avec les pourparlers qui viennent d’être engagés, cela va produire des effets.

 

 

Nous voyons que le Gouvernement fait beaucoup d’efforts par rapport à l’agriculture, à l’élevage et au commerce. Et, avec l’arrivée des investisseurs et la sérénité du climat des affaires, tout cela augure du bon pour notre pays. Certes, il y a eu des difficultés, qui ont commencé bien avant.

 

Le Gouvernement n’est pas comptable de ces difficultés. Il est en train de les gérer. Tous les Maliens doivent donner la main.

 

Avec le dialogue instauré par le Président de la République sur les grands dossiers, tout le monde sera au même niveau d’information. Je vais demander aux uns et autres de ne pas faire de la question du Nord un fonds de commerce.

 

 

Nous devons nous donner la main pour qu’ensemble nous puissions faire la paix. Toutes les difficultés que nous vivons aujourd’hui trouvent leur fondement et leur cause dans la crise que nous vivons. Avec la crise, il y a beaucoup d’insécurité. Ce qui a fait que beaucoup de partenaires ont un peu peur de venir dans notre pays. Nous pensons que le peuple malien, un et indivisible, uni et debout, va faire en sorte que la paix revienne au Mali».

 

Youssouf Diallo

 

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Ce n’est pas étonnant, il est de la CDS qui fait partie des partis lilliputiens qui ont donné leur soutien à IBK dès le début!Que voulez-vous qu’il nous raconte? De là à nous raconter des bobards que tous les maliens sérieux peuvent constater au 1er coup d’oeil! Vous voulez aider IBK, alors aemez-vous d’arguments sérieux et incontestable avant de venir sur la place publique!

  2. Kassin
    Que voulait dire IBK aux travailleurs de l’UNTM quand il disait, je cite: “Le pays a été mal géré”?

    C’est dommage que le président de la république n’a pas précisé depuis quand le pays a été mal géré.

    Mais si c’est pendant les régimes précédents d’Alpha Oumar Konaré et d’ATT on lui rappelle ce qui suit.

    En ces temps de l”Ice Bucket Challenge” cette petite piqûre de rappel lui rafraîchira certainement la mémoire quelque peu malmenée sûrement:

    I. La constitution du Mali, en vigueur aujourd’hui, dispose:

    1. Dans son article 53:

    “Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et dispose de l’administration et de la force armée.”

    2. Elle continue dans son article 54.

    “Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 78 et 79.”

    3. Et poursuit dans son article 55

    “Le premier ministre est le chef du Gouvernement : à ce titre, il dirige et coordonne l’action gouvernementale.
    Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 46, il exerce le pouvoir réglementaire. Il est responsable de l’exécution de la politique de défense nationale.
    Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.
    Il supplée, le cas échéant, le président de la République à la présidence du Conseil et du Comité prévus à l’article 44.
    Il le supplée pour la présidence du Conseil des ministres, en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.”

    Ces articles ci-dessus de notre loi fondamentale, nous apprennent que c’est le gouvernement qui mène la politique de la nation et est responsable devant l’assemblée nationale du Mali.

    Mieux, que c’est le premier ministre qui est chef du gouvernement et c’est lui qui dirige et coordonne ses actions.

    Il se trouve justement que sous Alpha Oumar Konaré, un certain IBK qui ressemble comme deux goutes d’eau avec l’actuel IBK à Koulouba, était premier ministre du Mali entre 1994 et 2000.

    Donc pendant 6 ans il a dirigé et coordonné les actions du gouvernement du Mali et a engagé sa responsabilité devant l’assemblée nationale du Mali.

    4. Continuons de voir ce dit notre constitution sur le gouvernement:

    Article 56

    “Les actes du premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution.”

    Article 57

    “Avant d’entrer en fonction le premier ministre et les ministres doivent remettre au président de la Cour suprême la déclaration écrite de leurs biens.
    Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle.
    Les dispositions de l’article 35 ci-dessus sont applicables aux membres du Gouvernement.”

    Tiens, tiens, déclaration de biens, il serait intéressant que la cour suprême du Mali, nous publie la déclaration de biens qu’IBK lui a faite en 1994, quand il rentrait en fonction premier ministre pour qu’on puisse le comparer à ses biens d’aujourd’hui et analyser l’évolution et sa vraisemblance eu égard aux revenus légaux de sa famille.

    Cela nous édifierait tous sur l’honnêteté et la probité de celui qui pointe du doigt aujourd’hui la mauvaise gestion de l’état au Mali.

    5. De 2002 à 2007, le même IBK était président de l’assemblée nationale du Mali et de 2007 à 2012, député dans cette même assemblée.

    Donc à cette période, les gouvernements du Mali étaient responsables devant lui et il pouvait à tout moment leurs interpeller sur la gestion du pays.

    Mais IBK a-t-il été à l’initiative de combien de Motion de censure contre les gouvernements du Mali de 2002 à 2012?

    La réponse est claire et nette: zéro, nada, que dalle!

    Alors, j’ai une autre série de questions:

    IBK ne savait-il pas que l’Etat était mal géré quand il fut premier ministre, président de l’assemblée nationale ou simple député élu à l’assemblée nationale du Mali?

    S’il ne le savait pas étant aux affaires dans les hautes sphères de l’État, alors par quelle étrange magie il l’a su maintenant?

    S’il le savait, pourquoi n’a t-il jamais rien fait de connu pour palier à cette mauvaise gestion du pays de part les pouvoirs constitutionnels qui lui étaient conférés?

    II. Au cas où la mauvaise gestion évoquée par le chef de l’État date d’aujourd’hui, on lui rappelle, quand même, qu’il est président de la république du Mali investi dans ces fonctions depuis le 4 septembre 2013.

    Mais de cette date à maintenant on lui a vu nommer (de son propre chef) puis donner sa “totale confiance” à deux premiers ministres qui ont eu en charge de diriger sa politique de la nation conformément à la constitution du Mali.

    Donc je suis perplexe mes amis, comment peut-on donner une entière confiance à des premiers ministres dont la gestion publique serait mauvaise?

    À moins que la mauvaise gestion dont parle IBK ne concerne pas son propre régime et date des régimes passés, ce qui nous renvoie aux questions déjà posées plus haut.

    Qu’IBK nous donne donc plus de précisions sur comment le pays a été mal géré et comment son gouvernement actuel est incapable de satisfaire aux doléances des travailleurs de l’UNTM.

    Nous attendons avec impatience les communiqués d’éclaircissement de Koulouba à l’endroit des maliens car nous n’avons pas compris.

    Wa salam

  3. Moi je me pose une question si quelqu’un peu m’aider est ce que ce député lis la réaction des internautes pour se rendre compte de ce qu’il avance? Ou bien il nous prend pour qui. Il parle d’agriculture, le régime IBK a aménagé combien d’hectares a l’office du Niger etc… Aidez moi s’il vous plait.

  4. Honorable, expliquer moi un peu ”effort”. J’ai cherché le sens en lisant cet article mais en vain. Le nord du pays est occupé, des milliards ont servi pour payer des avions de luxe, un gouvernement qui tâtonne……voilà entre autres efforts fournis par IBK et compagnie. Merci de m’envoyer l’explication de ”efforts”

  5. Ce minable député a raison de nous raconter des ragots c’est lui qui profite de cette situation à Bougouni par rapport à cette année la pluviométrie a baissé de combien ? Tu nous parles de l’amélioration de l’agriculture encore un menteur comme ton gouvernement , le pays est menacé par la famille .Indigne tais toi.

  6. Honorable parlez nous des investissements,certes l’agriculture il faut résoudre les problèmes aller aux priorités .Cette analyse est digne d’un forgeron.

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