Le président du Réseau Apem, Ibrahima Sangho, entouré des autres membres du bureau dont la coordinatrice exécutive, a rappelé les rôles et les missions d’une organisation (de la société civile) créée au Mali en 1996 avec pour mission essentielle d’améliorer le cadre d’organisation et de mise en œuvre du processus électoral, la formation de la société civile malienne pour l’ancrage de la démocratie et la promotion d’élections libres, transparentes et crédibles.
«L’intérêt de l’observation citoyenne, c’est qu’il y a des recommandations qui sont faites et pris tout de suite en compte par l’administration », a déclaré Ibrahim Sangho qui a mis l’accent sur les activités qui ont permis au Réseau Apem de faire une observation de qualité lors de précédents scrutins, particulièrement lors les deux tours de la dernière élection présidentielle. Faisant de l’observation citoyenne, le Réseau Apem, dira M Sangho, a participé à l’observation de toutes les phases de la dernière présidentielle : observation de la phase préélectorale, le déploiement sur l’ensemble du territoire de 4 200 observateurs (préalablement formés et équipés), la mise en place d’une équipe de veille et d’analyse, la remontée, l’analyse et le traitement des données d’observation par Sms ou par voix…
Dans son intervention résumant les 102 pages du rapport d’observation national de l’élection présidentielle, le président du Réseau Apem s’est félicité de la mise en œuvre du Programme «Appui au processus Démocratique par l’observation citoyenne de la préélectorale et des élections présidentielles et législatives de 2013 (1er et 2è tour) au Mali». Un programme financé par les partenaires du Réseau Apem. Notamment l’Usaid à travers le National démocratic institut (Ndi), One World Uk, l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), le Programme d’Appui au Processus électoral au Mali (Papem/Pnud), l’Ambassade des Pays Bas,, Oxfam…
S’exprimant sur les préparatifs des législatives, le président du Réseau Apem a salué le travail professionnel accompli par la Cour constitutionnelle. Laquelle, prenant en compte certains cas d’anomalies, a rejeté plusieurs listes de candidature.
La directrice exécutive du Réseau, Djénéba Diarra a, pour sa part, fait l’état des lieux des préparatifs de l’observation des législatives. Elle a souhaité la mobilisation de tous les partenaires du Réseau. Certains, s’est-elle réjouie, ont déjà manifesté leur disponibilité en signant avec Apem ses premiers contrats.
Il faut dire que pour ces législatives, le Réseau Apem entend faire plus qu’à la présidentielle en portant le nombre de ses observateurs à 3000.
Papa Sow / maliweb.net