Législatives : Le PM concerte les partis politiques

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Après l’élection présidentielle des 27 juillet et 11 août derniers, sanctionnée par la victoire de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), les Maliens pourront reprendre très bientôt le chemin des urnes pour, cette fois, élire les nouveaux représentants du peuple au sein de l’Assemblée nationale. Suite à la crise sécuritaire et politique de l’année dernière, le mandat de la dernière législature qui prenait fin en 2012, a été prolongé de quelques mois. Mardi dernier, le Premier ministre Oumar Tatam Ly a rencontré les leaders et responsables des partis politiques autour des dates retenues pour les législatives 2013. Ils sont d’accord sur les dates du 24 novembre et du 15 décembre pour les 1er et 2è tours, un calendrier entériné par le Conseil des ministres du mercredi 18 septembre.

 

 

Le premier ministre , Oumar Tatam  Ly
Le premier ministre , Oumar Tatam Ly

Le 11 août dernier, une première étape a été franchie avec l’élection d’un nouveau président de la République. Il fallait donc s’atteler à la seconde : les législatives. La question occupe actuellement une place de choix dans le programme de travail du nouveau gouvernement. Deux semaines après sa nomination en qualité de chef du gouvernement, Oumar Tatam Ly, vient de nouer ses premiers contacts avec la classe politique au sujet de la tenue des élections législatives. En vue du renouvellement du mandat des députés, le Premier ministre a rencontré, mardi, les représentants de la quinzaine de partis politiques qui sont enregistrés au sein de l’hémicycle. Les échanges ont surtout porté sur la date des législatives.

 

 

Avant la formation du gouvernement, les services techniques du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire (sous la transition) avaient fait des propositions de dates qui, en son temps, n’avaient pas été favorablement accueillies par nombre de partis politiques. Diverses raisons avaient été avancées par les partis au cours de cette rencontre présidée par Moussa Sinko Coulibaly. Celui-ci rencontra la classe politique pour dégager avec elle un consensus autour des dates proposées par ses services. Il s’agit de la convocation du scrutin le 27 octobre pour organiser 3 semaines après un second tour dans les circonscriptions où cela s’avère nécessaire. Mais, la suite est connue : la plupart des formations politiques invitées ont trouvé ces délais trop courts pour des élections de proximité.

 

 

Au cours de cette assemblée, certains responsables politiques ont levé le ton et invité les autorités de la transition à laisser l’organisation du scrutin au nouveau pouvoir. Mais, dans sa grande majorité, la classe politique exige également de l’Etat la correction de toutes les irrégularités et disfonctionnements constatés dans le fichier électoral et à certaines étapes du processus électoral.

 

 

Suite à la rencontre qu’il a eue, mardi, avec les partis politiques, on peut dire que le Premier ministre Oumar Tatam Ly, a peut-être trouvé un accord avec la classe politique sur la  question du choix de la date du scrutin.

 

 

A la suite de sa rencontre avec les partis politiques, le chef du gouvernement leur a informé des dates retenues. Il s’agit du 24 novembre pour ce qui est du 1er tour. Avec éventuellement un deuxième tour le 15 décembre dans les circonscriptions où cela s’impose. La classe politique qui était bien représentée à cette rencontre, n’a visiblement montré aucun signe de désapprobation des dates.

 

 

En effet, au cours de cette rencontre, le Premier ministre a donné des assurances quant au cas des dysfonctionnements et les erreurs du fichier dont la classe politique exige la correction.

 

 

Pour le chef du gouvernement, ce point ne constitue plus un problème. Selon lui, depuis la proclamation des résultats du deuxième tour de la présidentielle, les services techniques de l’administration sont à pied d’œuvre pour corriger les différentes anomalies relevées tout au long du processus.

 

 

Salif Diallo

 

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