Le thème de cette rencontre du Cadre de concertation des femmes des partis politiques (Ccfpp) avec les journalistes portait sur « Le soutien aux femmes candidates pour les élections législatives ». Les conférencières se nomment Mme Daou Oumou Dembélé, porte-parole du Cadre, Mme Ina Koita, Diallo Fanta Siby et Mme Dandara Touré.
Si presque toutes les femmes en Afrique et à travers le monde disposent du droit de vote et du droit d’être élue, le taux de femmes dans les institutions politiques ou dans les organes décisionnels au Mali reste encore aujourd’hui très bas. En 2007, une seule femme 11, a été candidate à l’élection présidentielle, en 2013, une seule femme candidate encore sur 28. Aux élections législatives de 2007, 203 femmes seulement sur 1595 candidatures aux législatives. En 2009, il ya eu 13 537 femmes candidates sur 84 606 candidats aux élections municipales. Non seulement le nombre de candidatures a été très faible, le taux d’élus n’a pas non plus répondu aux attentes. A tire d’exemple, l’Assemblée Nationale enregistre 15 femmes sur 147 députés. Au niveau communal, il ya 928 sur 10 772 conseillers communaux et 8 femmes sur 703 maires.
Cette situation est en contradiction avec le taux toujours élevé de la participation des femmes au vote, 58 % au cours de l’élection présidentielle 2013. C’est sans doute l’une des raisons qui explique que le Mali figure parmi les pays les moins avancés en matière de promotion de l’égalité entre les sexes. En 2010, le pays se situait au 135ème rang sur 169 pays classés par le PNUD selon l’indicateur sexo-spécifique du développement humain.
C’est pour corriger ce paradoxe que le Cadre de concertation des femmes des partis politiques monte au créneau et tire la sonnette d’alarme. Que veulent-elles ? Entre autres : atteindre les 30% de candidatures féminines aux élections législatives et communales et allouer 20% des budgets des partis à la formation des femmes candidates ; que les femmes soient portées à la tête des partis politiques. Bref, elles voudraient que la prise en compte du genre soit, enfin, une réalité au Mali.
Hamadi
ELLES ONT PEUT ETRE RAISON.
MAIS ALLEZ J’USQUEAU BOYCOTT C’EST JETTER DU SABLE DANS SA PROPRE FIGURE. 👿
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