Législatives en commune V, quelques réactions : Madame Katilé Hadiaratou Sène de l’Alliance ADEMA/Pasj, CNID, RJP « Je suis confiante et sereine »

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« Mes impressions sont bonnes. Je suis arrivée  au centre de vote tout juste à 8H 03 mn accompagnée de mon époux. J’étais la troisième personne à voter après mon mari. Par rapport à l’organisation, au regard du dispositif sécuritaire que j’ai trouvé en place je suis satisfaite et je n’ai constaté aucun problème. Le calme et la sérénité règne dans le centre et tout se déroule normalement dans les règles de l’art, en tout cas jusqu’au moment  où nous quittions le centre. 

 

 

Je suis confiante et sereine. Avec mon équipe de campagne nous avons fourni assez d’efforts. Les hommes, les femmes et les jeunes, tout le monde a donné le meilleur de lui-même, maintenant nous nous en remettons à la volonté du bon Dieu ».

 

 

Bréhima Konaté directeur de campagne de Mme Katilé

« Notre candidate a bien travaillé ! »

« J’ai participé à beaucoup de campagnes électorales, mais j’ai  rarement vu une candidature suscitée autant d’engouement que celle de notre candidate, Mme Katilé Hadiaratou SENE de l’Alliance ADEMA/Pasj, CNID FYT, RJP. Nous avions souvent dix demandes d’audience par jour et on pouvait travailler du matin jusqu’à des heures tardives dans la nuit. Cette forte mobilisation des populations de la commune V s’explique entre autres par la personnalité de notre candidate et le fait qu’elle a travaillé dans plusieurs associations féminines œuvrant dans le domaine du développement ».

Propos recueillis par Lassina NIANGALY   

 

 

 

 

 

REACTIONS

 

Massitan Keita après son vote

« Je remercie la presse qui nous a accompagné durant la campagne »

Accompagnée de ses amies, camarades de parti et d’une foule de supporters et de sympathisants, Massitan Keïta, candidate représentant l’Adema-Pasj dans l’alliance Adema-Mpr-Urd  franchit le portail du centre de vote de l’IJA où elle devrait voter dans le bureau N°16 aux environs de 09h10’. Après quelques échanges de politesses avec certaines de ses connaissances, camarades de parti, elle se dirige vers son bureau de vote où elle sera l’une des premières à voter.

 

 

Après avoir accompli son devoir de citoyen, Massitan Keita s’est exprimée à notre micro.

« Je suis heureuse que ce jour arrive grâce à Dieu, nous sommes encore le matin. Et nous voyons qu’il n’ya pas encore d’affluence. Tout le monde sait que les élections législatives sont des élections de proximité et la population de la commune VI doit être plus intéressée, particulièrement concernées par ces élections » a-t-elle dit.

 

 

Regrettant le manque d’affluence, elle ajoutera : « Comme c’est le matin, j’espère que les populations vont sortir massivement pour que ces élections soient crédibles avec la participation de tous. »

 

Enfin elle s’est aussi exprimée par rapport à la campagne de leur liste. « La campagne pour notre alliance Adema-Mpr-Urd s’est très bien passée en commune VI. Nous croyons qu’avec les affiches, les medias, la presse écrite, les radios, la télévision, nous avons pu transmettre nos messages à la population. Aussi, nous avons sillonné tous les quartiers de la commune pour rencontrer les populations et leur expliquer comment nous entendons les représenter valablement à l’Assemblée nationale si elles nous feront confiance. ».

 

Et de conclure en remerciant la presse qui a accompagné leur liste pendant cette campagne.

« Je peux dire que notre liste a été la mieux accompagnée aussi  bien par la presse écrite que  les radios en CVI. Je pense que la presse a fait de son mieux pour l’intérêt de la population de la commune VI. ».

 

 

 

 

Amadou Baba Sy, ancien ministre des mines :

« Depuis sa création, le CNID n’a jamais accepté un député qui vient d’un autre parti »

Après avoir voté au centre de vote du progrès à Faladié-IJA, Amadou Baba Sy, dans un franc-parler enviable a fait savoir son inquiétude face au manque d’affluence. Avant d’expliquer cela par plusieurs facteurs.

 

 

C’est vers 10heures que l’ex-ministre des mines sous la transition, un des leaders du CNID Faso Yiriwa Ton a  voté. Un vote, après lequel, il a un peu discuté avec certains de ses proches rencontrés dans la cour.

 

 

Après ces échanges avec ses proches, nous lui avons tendu notre micro. Visiblement déçu de l’atmosphère qui prévalait dans ce centre où les agents électoraux étaient désœuvrés, il n’a pas caché son inquiétude face au manque d’affluence des électeurs.

 

 

« Je suis inquiet, il est 10heures et j’espère que l’affluence va beaucoup être plus grande d’ici la fin de la journée car pour le moment, les gens ne sont pas sortis. Et l’affluence est très timide. » a-t-il indiqué. Selon lui, les Maliens sont réputés être des gens qui ne votent pas. Avant d’expliquer que cela est sans doute lié à plusieurs facteurs.

 

 

« Il ne faut pas se voiler la face, cela est dû à plusieurs choses. C’est lié d’abord au comportement  des dirigeants, surtout la classe élite  qui manque beaucoup d’éthique et de morale. », a-t-il expliqué.

 

 

Avant de prendre l’exemple sur son parti, le CNID-FYT.  « Moi, je suis d’un parti politique. Nous avons un élu, qui, en plein mandat, quitte son parti et va dans un autre parti qui le prend sur sa liste. C’est le député sortant de la commune II. Cela est très grave et se trouve dans beaucoup de formations politiques. », a laissé entendre Amadou Baba Sy.

Il poursuit en disant: « Qu’il y a des élus qui ont quitté leur parti politique et qui sont venus sur d’autres listes. La politique, ce n’est pas comme ça car  il ya au moins de l’éthique qu’il faut cultiver. ».

 

Et Amadou Baba Sy d‘expliquer : « Pendant ces 22 années d’existence, notre parti  le CNID-FYT n’a jamais accepté un autre député qui vient d’un autre parti. Ce n’est pas parce que les gens ne nous ont pas sollicités, mais seulement, nous pensons que cela n’est pas normal. Il faut finir son mandat, laisser tout et aller s’inscrire dans un autre parti, se battre et demander le suffrage des populations. Ce qui peut se faire et c’est normal. ».

 

 

En plus de cela, M. Sy estime que d’autres facteurs sont à prendre en compte. Selon lui « il faut que les dirigeants donnent le bon exemple. Il faut refonder notre démocratie car il ya beaucoup de ratés. Et aussi dans notre processus électoral, il ya beaucoup de ratés qu’il faut corriger. ».

 

 

Enfin, il indiquera qu’il faut revoir tout le système, qu’on sorte l’argent carrément de la chose politique. Car, « cela dénature tout et c’est dans cela qu’on est maintenant. Depuis les années 1997, 2002, c’est l’argent qui est devenu roi dans les élections. Alors que les élections, c’est des valeurs, des programmes, des hommes qui incarnent ces programmes. Si on va dans ce sens, en plus de l’ancrage démocratique, on va avoir de bonnes élections. ».

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