Législatives en commune III : Moriba DABO pour réaliser le rêve du changement

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Candidat du parti ” JAMAA TA DE BE LABAN”, le jeune Moris est aujourd’hui le chouchou de la commune. Car, il entend servir sa commune et non se servir. Agé de 33 ans ce jeune patriote est marié, père de deux enfants. Journaliste de profession, son destin l’a conduit faire de la politique mais pas la politique politicienne. Chargé des ressources humaines à “DABO & COMPAGNIE “, l’entreprise familiale, il s’est engagé pour redorer le blason de sa commune ternie par des hommes sans scrupule comme le maire du district Adama Sangaré entre autres. 

 

A quelques heures des élections, il parle de son engagement dans la politique. Journaliste d’investigation, il souligne de s’engager dans la politique à la suite des événements de mars 2012. Du fait que, selon lui, la politique avait toujours été considérée comme étant destinée à une certaine classe de personnes. Alors, souligne-t-il, “Il ne faut plus que l’on s’asseye pour laisser ce pays entre les mains des gens qui ne se soucient que de leur personne. C’est pour cela que je me suis dit que  l’événement de mars 2012 est la faute de tous, mais particulièrement des hommes politiques. D’où ma décision de m’engager dans la politique à travers un mouvement créé avec des amis. C’est ainsi qu’avec Jean Marie Sangaré, l’actuel ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, j’ai débuté ma carrière politique.”

 

 

Journaliste et homme politique, il est désormais au centre de tous les débats. Après moult réflexions, il opte de jouer un autre rôle. Il s’agit d’être député pour porter haut la voix de sa commune et participer pleinement au débat national. Député donc, pourquoi ?

 

“Parce que je suis très en colère contre les députés du Mali de façon générale et particulièrement de ma commune. Elle génère beaucoup de ressources, mais on ne voit jamais la trace dans la commune. Comparez seulement la commune III aux autres communes et vous constaterez que rien n’est fait dans ma commune, surtout ce qu’on nomme comme infrastructures. Aucun député de la commune n’a fait la restitution des sessions parlementaires. Alors qu’ils ont un budget voté pour cela, ils ne le font jamais.  C’est pourquoi aucun député de la commune III n’a fait deux mandats. Ils ne sont là seulement qu’à l’approche des élections. C’est donc cette situation que je veux changer et apporter ma pierre à l’édifice national.”

 

Jeune très dynamique, il entend bouleverser la hiérarchie. Puisqu’il doit affronter certains vieux briscards de la commune comme le maire du district sujet aujourd’hui de toutes sortes de contestations, Adama Sangaré ; Abdel Kader Sidibé, maire de la commune depuis 15 ans ; Safiatou Traoré, députée sortante. Pour ce faire, dit-il, “J’ai du respect pour les aînés de la scène politique qui ont 5 à 15 ans d’expérience. Je propose ma jeunesse, ma vitalité et ma créativité pour ma commune.”

Alors, il s’agit maintenant de voter utile en votant Moriba DABO.

Ousmane COULIBALY

 

UM-RDA FASO JIGI

A l’heure du renouveau

C’est dans un climat apaisé et assez décontracté, que le parti de l’Indépendance, l’UM-RDA-Faso Jigi a tenu sa 1ère conférence nationale au Centre International de conférence de Bamako (CICB). Deux jours durant, les participants venus de toutes les sections de l’intérieur ont passé en revue les maux dont souffre le parti avant de proposer une thérapie en vue de le mettre sur la rampe de la modernisation et de la mobilisation pour affronter les échéances futures. Les délégués se sont également joints au président du parti, Bocar Moussa Diarra pour féliciter et encourager le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta pour sa brillante élection à la tête de notre pays. Bocar Moussa Diarra a invité les militantes et militants et les sympathisants de son parti à soutenir le nouveau président et son gouvernement, dirigé par Oumar Tatam Ly, dans la mise en œuvre de son programme.

 

Parlant au nom de ses camarades, il a réitéré une vieille demande de sa formation politique, une requête sans cesse repoussée. Il s’agit de l’organisation des funérailles officielles nationales pour honorer la mémoire de Modibo Kéïta, le premier président de notre pays indépendant. Rappelons que le père de l’Indépendance est mort le 16 mai 1977 dans l’anonymat total, surtout dans des circonstances non encore élucidées.

 

Au sortir donc de cette assise, qui s’est tenue le 26 octobre dernier, les délégués ont adopté une batterie de recommandations. Au premier chef desquelles, on retient la sacralité des textes fondamentaux du parti, sans lesquels aucun regroupement humain n’est possible. Les résolutions, qui donc ont sanctionné les travaux, ont rappelé aux militants la nécessité absolue de se conformer aux principes édictés par les textes qui régissent le parti. La conférence a rappelé qu’aucune organisation ne peut se conforter sans la discipline de ses membres. Conformément donc à l’article 13 alinéa 2 du Règlement intérieur que le Président est et demeure le premier responsable du parti, qu’il a l’initiative des réunions du Bureau politique national (BPN). Il reçoit et signe toutes les correspondances et peut déléguer une partie de ses attributions aux vices Présidents par ordre de préséance. Les conférenciers ont également tenu à lever toute équivoque sur sa compétence à fixer l’ordre du jour des réunions du BPN assisté du Secrétariat permanent, qui est chargé de la préparation desdites réunions pour le Président et conformément à l’article 16 du règlement intérieur. Un vice-président qui préside une réunion du BPN a obligation de rendre compte au Président des conclusions de ladite réunion dans le meilleur délai.

Parlant des perspectives du parti, la conférence a demandé au BPN de procéder le plus rapidement possible à l’élaboration et à la mise en œuvre du plan de restructuration et de modernisation du parti. Pour cela, elle lui a instruit de prendre des mesures idoines pour étendre le réseau d’influence du parti à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, œuvrer à l’implantation et à l’élargissement de la base du parti. Elle a ordonné aux sections de renouer avec la fluidité de l’information en tenant régulièrement au courant le BPN des activités qu’elles ont menées par l’envoi des procès-verbaux de leurs réunions.

Après avoir salué le BPN pour les résultats engrangés, la conférence a demandé aux premiers responsables du parti de soutenir tous les candidats du parti engagés (sur listes propres ou en alliance) aux élections législatives du 24 novembre prochain. Elle a également insisté sur la formation politique des jeunes. A cet effet, elle a demandé au BPN de prendre toutes les dispositions utiles pour réaliser cette tâche primordiale. Avant de lever  la séance, la conférence a exhorté les organisations des femmes et des jeunes à plus de mobilisation et d’engagement pour tenir plus haut le flambeau du parti.

Ousmane T. Diallo

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