Le National democratic institute (NDI) a organisé hier à l’hôtel Mandé un atelier de renforcement des partis politiques et des organisations de la société civile pour la mobilisation et le monitoring de la participation des déplacés et des réfugiés retournés aux élections législatives de 2013 dans notre pays.
C’est le chef de cabinet du ministre de l’Administration territoriale, le colonel Sinkoro Doumbia, qui a présidé hier jeudi 7 novembre 2013 la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de renforcement des partis politiques et des organisations de la société civile pour la mobilisation et le monitoring de la participation des déplacés et des réfugiés retournés aux élections législatives de 2013 dans notre pays.
L’atelier avait pour objectif d’aider les partis politiques et les organisations de la société civile à encourager par la sensibilisation et à favoriser par des mécanismes appropriés, le vote des réfugiés et des déplacés ayant procédé aux transferts, au cours des élections législatives de 2013.
Il s’agissait d’informer et de sensibiliser sur les nouvelles dispositions prises par les pouvoirs publics afin de faciliter le retour et le vote des réfugiés et des déplacés chez eux ; rappeler aux partis politiques leurs rôles et responsabilités et l’intérêt pour eux d’informer les réfugiés et les déplacés sur les nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics ; aider les organisations de la société civile d’observation des élections et de sensibilisation des électeurs, ainsi que les partis politiques à intégrer le vote des déplacés et des réfugiés dans les outils de surveillance et de sensibilisation électorale ; trouver des solutions durables pour le vote des réfugiés et des déplacés pour les élections locales à venir.
L’atelier qui a regroupé des participants venus du ministère de l’Administration territoriale, des partis politiques, l’OIM, l’UNHCR, Réseau Apem, Osiwa, Caritas, One World, l’Unafem, l’AMRTPE, SOS démocratie, Afled, l’Union européenne, l’Union africaine, Cédéao, GP/DCF, a débattu des thématiques telles que l’état des lieux des déplacés et réfugiés au Mali, les statistiques de retour avant les élections législatives, comment encourager leur participation aux élections législatives et locales : les solutions à court, moyen et long terme pour leur participation aux élections législatives et locales.
A en croire le chef de cabinet du ministre de l’Administration territoriale, le colonel Sinkoro Doumbia, toutes les mesures ont été prises pour faire face à la problématique des réfugiés. Des mesures pour faciliter leur retour et permettre leur vote. D’ailleurs, a expliqué le chef de cabinet, beaucoup ont pu voter à la présidentielle passée même s’il y a eu quelques difficultés. Selon M. Doumbia, en vue des législatives à venir, une opération spéciale a eu lieu du 15 au 30 octobre pour un vote massif des déplacés et réfugiés, histoire de signifier que la République n’oublie jamais ses enfants.
Pour le représentant résident du NDI au Mali, Dr. Badié Hima, le droit des personnes déplacées et réfugiées est crucial dans le processus démocratique. Ces personnes sont vulnérables et il appartient à l’Etat et les partis politiques d’accorder une grande importance d’autant plus qu’elles ne sont pas chez elles. Pour le représentant résident du NDI, leur droit économique, social, d’accès aux services sociaux de base, doit être respecté. Aussi, dira-t-il, le droit de vote est l’un des droits consacré par la déclaration universelle des droits de l’homme et figure dans les conventions.
A. D.