La rédaction du Coq cocorico a rencontré l’intéressé, qui nous livre son ambition et son projet pour le meilleur devenir des populations du cercle…
Coq Cocorico : « M. Sidi Ongoïba, qu’est-ce qui vous a motivé a porté votre candidature pour la députation dans le cercle de Niono ?
Sidi Ongoïba : permettez-moi tout de vous dire merci, pour s’être déplacé jusqu’ici à Niono, afin de me permettre de livrer à mes électeurs, je veux parler de mes parents, frères, sœurs et fils de Niono : mes ambitions et surtout mon projet pour le développement de notre localité.
Ma candidature, est motivée par un fait, aujourd’hui, car tout le monde sait que l’Office du Niger est un grand enjeu pour le Mali et surtout pour l’Afrique de l’ouest. Donc l’office étant ce que je viens de dire, il est normal que l’on puisse trouver, des élus pour légiférer de manière convenables pour que les paysans maliens puissent produire suffisamment, se nourrir, se vêtir, se soigner et pouvoir exporter pour que des devises puissent rentrer en république du Mali.
Donc voici, ce qui a motivé personnellement ma candidature et nous savons que pendant des années, nous avons eu des élus qui ont présenté beaucoup de programmes pendant les campagnes, lesquels programmes qui n’étaient autres que ceux présentés par des maires. Notre équipe va dire la vérité aux populations de Niono, pour cela, nous allons présenter un projet de programmes que nous pourrions tenir une fois élu à l’Assemblée nationale.
C’est à dire il ne faut pas dire que je ferais des routes , je ferais les puits, je ferais ceci et cela, certes on peut être facilitateur en un moment donné avec des partenaires pour pouvoir soulager la base. Le premier boulot du député c’est de pouvoir présenter des lois pour le peuple puisse ressentir un peu de soulagement dans ses activités, c’est ce qui m’a poussé personnellement à être candidat et c’est ce que nous allons défendre les années à venir. Si Inch Allah on n’est élu député ».
Coq Cocorico : Comment est venue l’idée de l’alliance URD/PIDS,
S.O : Cette alliance est née parce que nous avions les mêmes ambitions pour le développement de Niono. Au sein de l’alliance URD/PIDS, « Nous sommes 2 candidats de l’Urd à savoir Oumou Coulibaly, la député sortante et moi-même Sidi Ongoïba, et notre troisième sur la liste est Bakary N’Golo Traoré du PIDS. Durant cinq ans, Oumou Coulibaly à l’Assemblée nationale n’a travaillé que pour l’intérêt des paysans maliens. Aujourd’hui, les paysans à l’office du Niger se considèrent renforcer grâce au combat mené par Oumou Coulibaly. Pendant cinq bonnes années, elle a fait de bons boulots pour les paysans, pour concrétiser ce qu’elle a entrepris durant les cinq ans qui viennent de s’écouler, (qui ont pas suffit parce que c’était sa première fois a l’assemblée nationale), nous comptons remettre çà pour les cinq prochaines années à venir, afin de réaliser le maximum pour nos paysans et achever le boulot que Oumou Coulibaly a commencé en 2007.
Je tiens à dire que nous sommes en alliance avec le PIDS, parce que ce parti a soutenu notre candidat Soumaïla Cissé aux élections présidentielles. Donc on se devait d’être accompagné par au moins un partenaire stratégique, qui nous a aidé pendant les élections présidentielles ».
Coq Cocorico : Croyez-vous, en vos chances ?
S.O : « l’Urd est le seul parti qui est implanté quasiment dans toutes les 12 communes et pratiquement on est la seule formation politique qui finira toujours premier soit 2ème ou 3ème mais, jamais loin du premier. Donc cela veut dire qu’on a une très grande chance d’être élu cette fois-ci, à l’assemblée nationale. Dans le cercle de Niono, nous sommes le seul regroupement qui est géographiquement installé sur toute la région. Parce que le PIDS qui a comme candidat Bakary N’Golo Traoré, très aimé dans les zones de Siribala, de M’Bewani ; Oumou Coulibaly, a une représentativité au niveau du centre et moi, j’ai une représentativité dans le Kourimary et dans les zones peuplées de peuhls.»
Coq Cocorico : Comment comptez-vous défendre la cause des populations ?
S.O « Les grand problèmes de l’Office du Niger ont commencé dans les années 1995 jusqu’en 1998 parce que, ceux qui avaient la gérance en ce temps ont fait un mauvais calcul en disant que le paysan de l’office du Niger pouvait récolter 6 tonnes et demi à l’hectare. Donc nous pensons que c’était exagéré et nous avons eu à analyser cette situation, à faire des études, le paysan malien, le paysan à l’office du Niger ne produit que 3 tonnes et demi au maximum 4 tonnes à l’hectare. Donc de ces faits, les responsables de l’époque ont fait un calcul pour pouvoir augmenter la redevance eau en se disant, que le paysan à 6 tonnes et demi à l’hectare, donc c’est qui a faussé un peu les donnes et ils ont fixé la redevance eau à 65 000 et quelques. FCFA. C’est ce qui fait que les paysan produisent mais juste pour payer la redevance eau. Ainsi la redevance-eau payée, ils n’ont que quelques mois de subsistances avant la fin de l’année. Donc ils souffrent ! si on arrive à l’assemblée nationale, la première des choses, c’est d’initier une loi qui puisse au moins revenir sur cette situation qui a mis aujourd’hui l’office du Niger dans une situation pas possible. Donc nous avons déjà commencé à travailler sur ces lois pour pouvoir imposer aux autorités à venir qu’ils prennent en compte cette situation qui avait été imposée aux paysans maliens. La deuxième chose c’est que, quand on parle de riz, on parle d’irrigation, on parle de champs. Nous avons la possibilité aujourd’hui à l’office du Niger d’initier des milieux d’hectares, nous comptons aussi pousser le Gouvernement à aménager beaucoup plus pour que les paysans aient le maximum de terres pour pouvoir produire. Aussi, l’office du Niger a son début, 4 personnes d’une même famille bénéficiait d’au moins 4 hectares mais aujourd’hui nous voyons qu’une famille de 60 personnes n’ont pas 5 hectares, cette situation pousse les jeunes à l’exode rural. Nous savons aussi que cela fait des années que les canaux n’ont pas été curés. C’est ce qui fait que l’eau ne coule pas bien et arrive souvent en retard et comme conséquences, le paysan ne produit pas correctement ni à temps. Donc nous comptons pousser le gouvernement à réfléchir pour que cette situation change. Nous allons aller de familles en familles et de villages en villages pour pouvoir expliquer cela aux paysans ».
Coq Cocorico : Avez-vous quelques chose à ajouter ?
S.O :« Il faut que les paysans comprennent une chose, il ,ya ceux qui veulent être à l’assemblée nationale pour travailler afin de soulager leur peine ,que nous représentons parce que notre liste est assez coriace et assez étoffée pour pouvoir représenter valablement la population de Niono mais, il y a aussi beaucoup de listes que nous devons pas voir à l’assemblée nationale au risque d’avoir des problèmes . Il y a beaucoup de gens qui vont à l’assemblée nationale juste pour se faire de l’argent et la plus grande chose que je compte dénoncé, c’est ceux qui sont dans une situation où ils sont poursuivis par la justice donc, ils font tout pour être élu avec l’argent qu’ils sont détournés pour être à l’assemblée nationale et profiter de l’immunité parlementaire. Donc nous comptons dénoncés ces situations pendant ces jours de campagne. Il y a aussi des alliances contre nature. Par exemple l’alliance RPM-UMRDA-SADI, nous savons très bien que c’est le RPM à l’époque quand il était au pouvoir à l’office du Niger parce qu’ils avaient la gérance de la Direction, c’est eux qui ont initié les 6 tonnes et demi à l’hectare, donc à l’époque nous avons dénoncé cette situation et SADI était en première ligne pour pouvoir dénoncer cela. Donc nous, nous ne pouvons pas comprendre qu’aujourd’hui ces deux partis se retrouvent sur la même liste pour soit disant défendre la cause des paysans. Ceux qui ont augmenté le prix et ceux qui ont dit qu’ils vont combattre ce prix-là, ne peuvent pas en aucune manière, moi ma compréhension politique ne me permet pas de comprendre cette situation. Donc c’est des gens qui se mettent ensemble juste pour être à l’Assemblée Nationale. C’est des choses que nous comptons dénoncer cette semaine et les semaines à venir pour que les paysans puissent mieux choisir et que les années à venir soient radieuses pour eux ».
Propos recueillis par Mahamane Touré « Hamane »
Envoyé spécial à Niono