Dans la perspective des élections législatives prévues pour le 28 octobre, l’honorable Mamadou Diarrassouba avait décidé de céder sa place à la jeune génération. Cette décision a été vigoureusement rejetée par non seulement la base, mais aussi par les notabilités du cercle de Dioïla.
Le jeudi 6 septembre, le député RPM élu dans la circonscription électorale de Dioïla, Mamadou Diarrassouba, a pris une décision qui avait pris tout le monde au dépourvu. Il s’agissait pour lui de renoncer aux législatives de 2018 pour faire de la place à la jeune génération. Car, après 3 mandats à l’Assemblée nationale, indique-t-il, il est temps de donner la chance à d’autres fils de la localité estimant que la relève est assurée. C’est pourquoi, il avait décidé de mouiller le maillot afin d’aider les jeunes à s’affirmer. Cette décision perçue comme un coup de tonnerre dans la salle de conférence de Dioïla, où se réunissaient les présidents des 23 sous-sections que compte le parti dans le cercle, a été vigoureusement rejetée.
Après cette annonce inattendue du secrétaire général de leur section, les militants ont commencé à faire de la pression sur lui. Pour le contraindre à participer à cette compétition électorale, il nous revient de sources dignes de foi que certains de ses anciens colistiers ont affirmé préférer renoncer plutôt que de voir la locomotive du parti céder sa place. Aussi, certains jeunes qui nourrissaient des ambitions pour les législatives ont abondé dans le même sens que les députés sortants.
Des cadres RPM de Dioïla ont été on ne peut plus clairs: «il est hors de question que vous cédiez votre place à qui que ce soit. A moins que vous ne vouliez pas la victoire de notre liste aux législatives. Car votre caractère humaniste et votre influence constitue des atouts d’une victoire certaine. Nous nous opposons à cette décision».
Quelques heures après, l’ensemble des secrétaires généraux des sous sections ont tenu une rencontre extraordinaire pour le solliciter à revenir sur sa décision. La base lui a donné trois jours de réflexion pour revenir sur sa décision.
La nouvelle s’étant répandue dans la ville comme une trainée de poudre, les notabilités ont pour la première fois décidé d’intervenir. Car, au regard du rôle important que joue Mamadou Diarrassouba dans le développement socioéconomique du cercle, personne ne tirera profit de cette décision, ont-elles estimé. Le chef de village de Dioïla, les imams et d’autres autorités coutumières sont rentrées en contact avec Diarrassouba en le sollicitant de prendre part à ces élections pour le grand bonheur du Banico. Le chef de village de Dioïla, Monzon Marico qui a accepté de nous parler hier 9 septembre, a rappelé qu’une fois informé de cette nouvelle « je lui ai mis en garde. Je lui ai affirmé que s’il décidait de renoncer à participer aux législatives, ce serait une trahison pour nous. Car, aujourd’hui, tout le «Banico» fonde son espoir sur lui pour son épanouissement», a-t-il déclaré.
Le dimanche 9 septembre 2018, les secrétaires généraux sont revenus à la charge. Ils ont affirmé « sans vous, Mamadou Diarrassouba sur la liste RPM, nous, sections RPM de Dioïla ne participerons pas aux législatives». C’était le même son de cloche au niveau de l’Union des femmes et l’Union des jeunes de la section de Dioïla .
Quant à l’imam de la grande mosquée, Almoustapha Sangaré, précise : « Le chef de village m’a convoqué chez lui autour de cette décision de Mamadou Diarrassouba. Nous avons de commun accord décidé de lui déconseiller. Qu’il revienne très vite sur cette décision.
Pressé de toutes parts, après des interventions tous azimuts, il a décidé de donner une suite favorable aux différentes sollicitations. « je suis l’un de vous. Au regard des préoccupations soulevées de part et d’autres, j’accepte votre sollicitation. Je suis d’accord de m’engager aux élections législatives», a déclaré l’enfant chouchou de Dioïla, Mamadou Diarrassouba. C’est sous les ovations que son acceptation de se présenter aux législatives au nom du développement de population a été accueillie le dimanche 9 septembre, dans la salle de spectacle de Dioïla.
Oumar KONATE
Ces faux qu’il meurt nous les banico on s enfoui de lui menteur
Faux qu’il meurt nous les banico on s enfou de lui c est un menteur
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