Législatives: Démissions en cascade dans les formations politiques

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Les députés au cours d'une session photo à titre illustratif)

Près d’une dizaine de députés ont quitté leur parti ces dernières semaines. La raison ? Ils n’ont pas été retenus sur la liste des candidatures pour les législatives du 25 novembre.

Soucieux de renouveler leur mandat coûte que coûte, plusieurs députés ont démissionné de leur parti. Ils sont aujourd’hui une dizaine mais ils partagent tous un point commun : la non reconduction sur la liste des candidatures pour les législatives du 25 novembre. Pas plus tard que ce dimanche 30 septembre, deux ténors ont claqué la porte de leur formation politique.

Parmi eux : Zoumana N’Tji Doumbia, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale. Elu sous les couleurs de la Convergence sociale-démocrate (CDS-Mokotiguiya) dont il était le secrétaire général, il reproche au président du parti, Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, de l’avoir “contraint à démissionner”.

Zoumana N’Tji Doumbia a rejoint aussitôt le Rassemblement pour le Mali (RPM) où il a été vite inscrit sur la liste de candidature à Bougouni, dans la région de Sikasso.

Joint par téléphone, Mamadou Bakary Sangaré dit n’avoir aucune information sur le départ de son secrétaire général. Le président de la CDS reste également flou sur sa possible candidature aux législatives à venir : ” J’ai jusqu’au 11 octobre pour me décider”.

Des démissions au sein du RPM

De son côté, le député Lamine Théra, qui a également démissionné de son parti ce dimanche, explique qu’il a été ” victime d’une haute trahison” par la direction locale du RPM, la formation politique du président Ibrahim Boubacar Keïta.

“Le secrétaire général de la section de San a enlevé mon nom de la liste, à la grande surprise de tout le monde. C’est pourquoi j’ai décidé de quitter le parti pour pouvoir me présenter sur une autre liste”,  soutient-il. Pour l’instant, ce septuagénaire garde au secret le nom de sa nouvelle formation politique.

Une semaine plus tôt, le 22 septembre, c’était au tour d’Ousmane Kouyaté, député de Kolokani, dans la région de Koulikoro, de rompre avec le RPM. Il avait alors déploré la mauvaise gestion au sein la section locale du parti au pouvoir. “Je suis très populaire dans mon fief : avec ou sans le RPM, je serais réélu”, nous a-t-il confié.

Bafotigui Diallo sur la liste de Yéléma

Fin août, Bafotigui Diallo, qui avait pressenti sa non-reconduction sur la liste du RPM depuis 2017, a fini par démissionner. Aujourd’hui il annonce sa candidature aux législatives du 25 novembre en Commune VI sur la liste du Parti Yelema, formation de l’ancien Premier ministre Moussa Mara.

Plusieurs autres députés, à l’instar de Guédiouma Sanogo (Sikasso), Yacouba Michel Koné (Sikasso) Ibrahim Ahmadou Dicko (Gao), ont aussi démissionné du parti au pouvoir en cette veille des législatives sans oublier le 1er vice-président du parti, l’ancien Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga qui a révélé hier dans un journal de la place sans démission.

Maliki Diallo

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