Nous pouvons affirmer que les Maliennes sont plus en plus exclues de la vie politique Nationale. Elles sont plus électrices que décideurs. Elles n’occupent que quelques postes au gouvernement, ou sont conseillères Municipales et députées pour les plus chanceuses. Le plus souvent, les portes de l’hémicycle ne leur sont pas grandement ouvertes. Evincer cette tendance, elle en a rêvé. Pour la première fois, Mme Maïga Moussokoura Samaké est à sa première expérience en matière de la politique.
Jamais perdu de vue ses objectifs, cette assistante médicale en ophtalmologie en service à l’IOT veut emboiter le pas à sa Mère qui fut députée sous le deuxième mandat d’Alpha Oumar Konaré. L’Honorable Samaké Salimata Coulibaly, une battante qui dispose d’un palmarès politique assez éloquent. C’est elle la mère de la jeune Moussokoura Samaké, âgée de 35 ans seulement. Elle est la candidate du parti pour l’action civique et patriotique (PACP) à Doïla qui compte 23 communes.
Par ailleurs, elles sont deux femmes sur la liste de l’alliance CODEM, PACP, UMP, RDP. Malgré que la candidate du « Baniko » soit à sa première expérience, le rendez-vous du 24 Novembre comptant pour le 1er tour des législatives, elle le juge très important. Ainsi, elle ne veut absolument pas rater cette occasion d’être élue dès le premier tour. Cette ambitieuse compte mettre les bouchées doubles pour affirmer sa détermination pour affronter le scrutin du 24 novembre prochaine.
En attendant, Mme Maïga Moussokoura Samaké candidate invite les populations des 23 communes du « Baniko » à se mobiliser autour et voter la liste CODEM, PACP, UMP, RDP, car c’est la seule liste ou figure deux femmes parmi les cinq listes des différentes formations politiques à ce niveau. La jeune candidate Moussokoura Samaké et ses colistiers seront bientôt au bercail pour le lancement de leur campagne.
Elle a exprimé sa gratitude aux maliens et a demandé aux femmes de travailler tout tant utilisant tous leurs atouts pour relever le défi de leur représentativité dans les instances de prise de décisions.
Mariétou Konaté