La section RPM de Sikasso avait organisé, le 9 septembre 2018, des primaires en vue des prochaines législatives de novembre 2018. La liste issue de ce processus, et menée par l’ancien maire de la commune urbaine de Sikasso, Mamadou Tangara, a été tout simplement rejetée par le Bureau politique national du parti. Les nouveaux primaires prévus pour le dimanche 30 septembre 2018 à Sikasso ont été tout simplement perturbées par le camp Tangara. Mais à l’heure actuelle, selon des sources bien introduites, la liste de candidature de la section RPM de Sikasso, qui comporte les noms de Mamadou Tangara et Salia Togola, après le forcing, est en passe d’être rejetée par les autres membres de l’EPM régional. Après ce rejet, l’ancien maire de Sikasso, M. Tangara, avait invité Bacary Diarra, actuel président du conseil régional de Sikasso à les rejoindre. Ce dernier aurait refusé l’offre de Tangara. Ce qui se trame à Sikasso contre le RPM est que les autres partis alliés du RPM, membres de l’EPM envisagent une liste parallèle qui sera composée de l’Adéma-PASJ, de l’Asma-CFP, la Codem, le PRVM Faso Ko, l’URD (opposition) et un autre parti avec une place pour chacun et deux places pour l’Adéma-PASJ. Une équation qui mettra en difficulté la liste RPM en perte de vitesse et contestée par le Ganadougou (Niéna, Koumantou, etc) et par le BPN/RPM qui avait invité les délégués le 30 septembre dernier pour refaire cette liste de la section régionale de Sikasso au compte des législatives. Le refus du clan de Mamadou Tangara commence à portée préjudice à la liste RPM tant auprès de la population qu’au niveau du bureau national et même auprès des partis amis qui tournent dos désormais pour faire une autre composition sans le RPM Sikasso. A l’allure de l’évolution de la situation politique, sauf en cas de report, sinon la région de Sikasso risque de ne pas avoir d’élu RPM à l’hémicycle à cause de l’entêtement de Mamadou Tangara et de Salia Togola.
Ousmane Daou