Les partis présents dans la circonscription ont présenté six listes de candidatures, toutes ont été validées par la Cour Constitutionnelle. Les formations politiques s’investissent tant bien que mal pour la mobilisation des électeurs afin de relever le taux de participation. Sur les six listes de candidatures, cinq sont des groupements d’alliance. Seul le parti Yèlèma présente une liste propre. Trois sièges de députés sont à pourvoir.
Le Rpm, l’Apr et l’Adema-pasj sont en alliance. L’Urd, la Codem et le Mpr font front commun. Les trois députés sortants restent ensemble sur une liste Udd-Asma/Cfp-Pdes. L’Umrda/Faso Jigi, le Rpdm et l’Ump ont scellé une union tandis que le RDSds et le Prdt sont en duo.
Pour le moment, la campagne électorale est morose. L’on a du mal à croire qu’une campagne pour des élections aussi importante que la députation est en cours. Après l’ouverture officielle de la campagne, le dimanche 3 novembre, c’est le mardi suivant que les candidats de la liste Udd-Asma/Cfp-Pdes se sont manifestés par un carnaval et un concert gratuit animé par les cantatrices Naïni Diabaté et Rokia Koné au stade Baréma Bocoum. Les candidats ont profité des réjouissances pour tenter de convaincre les électeurs de les porter à l’Assemblée nationale.
Dimanche passé, les candidats de trois listes ont également fait parler d’eux en sillonnant les quartiers de Mopti et la commune rurale voisine de Socoura. Il s’agit des listes du parti Yèlèma, du regroupement Urd-Codem- Mpr et de l’alliance Rpm-Apr-Adema-Pasj.
Lors de ces manifestations, c’est la présence physique du président du parti Yèlèma, Moussa Mara, candidat à l’élection présidentielle passée, venu soutenir ses candidats, qui a focalisé l’attention des observateurs.
Certaines listes se sont contentées pour le moment d’afficher quelques photos des candidats aux coins des rues.
Nombre de Mopticiens ne comprennent pas la multiplication par les partis des alliances au détriment des listes propres. Un autre constat qui se dégage est la quasi absence des femmes sur les listes. En effet, sur les 18 prétendants, une seule femme figure sur la liste Rpm-Apr-Adema-pasj.
Malgré les soubresauts créés par la constitution des listes et des alliances considérées parfois contre-nature, tous plaident pour une élection transparente et apaisée et pour une campagne dans le respect mutuel.
Source: Amap