Législatives à Koro : La campagne met le cercle en ébullition

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Le cercle de Koro vit actuellement au rythme de la campagne des élections législatives du 24 novembre prochain. Les candidats tentent de convaincre les électeurs par des meetings, des animations folkloriques, des réunions et même du porte-à-porte. Pour ces élections, quatre listes sont en compétition pour briguer les quatre postes de député de la circonscription de Koro.

Il est à noter qu’aucun parti n’a voulu se lancer seul dans la course. Toutes les listes présentées sont des alliances. Les listes d’alliances souvent constituées à la dernière minute, ont créé des frustrations et fait voler en éclats les sections locales de certains partis politiques.

La coordination des activités de campagne commence déjà à poser problèmes dans certains camps. Les partis et même les candidats ayant les moyens, reprochent à leurs alliés de ne pas beaucoup s’investir et de vouloir profiter des efforts des autres.

Cette situation met à jour les conditions floues dans lesquelles certaines alliances ont été scellées. La question fondamentale que se pose le citoyen lambda est de savoir si les candidats une fois élus pourront unir leurs efforts afin de travailleur pour le bien de la circonscription.

Pour M. Guindo, enseignant à la retraite, les alliances nuisent aux idéaux politiques. Il estime que les électeurs doivent juger le parti et le candidat à la fin du mandat. Il voit mal comment pourra-t-on juger le bilan d’une alliance ? L’idéal, selon lui, serait d’avoir des députés issus d’un seul parti pour une meilleure coordination. Nombreux sont ceux qui partagent cet avis.

Mais comme pour la mandature qui s’achève, le cercle de Koro sera représenté cette fois-ci également par des députés issus d’alliances politiques.
Source : Amap

••• Législatives à Sikasso
Peu de candidatures féminines
    Les élections législatives du 24 novembre prochain mettront en compétition dans la région de Sikasso, 61 listes de candidatures pour 25 sièges à l’Assemblée nationale. Ces listes sont constituées par 213 candidats parmi lesquels, 27 femmes. Les listes représentent des partis, des regroupements de partis politiques et 3 listes d’indépendants à Koutiala et Kadiolo.

Les pesanteurs socioculturelles ont joué négativement sur les candidatures féminines surtout dans les milieux ruraux, selon plusieurs observateurs.

Si à Sikasso, 13 candidates ont été enregistrées, 7 à Koutiala, par contre aucune candidature féminine n’a été reçue à Yorosso. Une seule femme a pu se porter candidate à Kadiolo. De même qu’à Kolondiéba.

La campagne électorale est surtout caractérisée par une certaine anarchie dans les affichages sur les lieux publics. Les monuments, les panneaux de publicité sont bariolés d’affiches. Des hauts parleurs déversent souvent des décibels dans les rues pour faire passer les messages des candidats sur fond de musique.

Dans le cadre du renforcement des capacités des candidats, l’Institut républicain international a organisé jeudi à Sikasso un atelier qui a regroupé plus d’une vingtaine de candidats de la 3è région. L’objectif était de mettre à niveau ces candidats dont beaucoup sont à leur première candidature afin qu’ils mènent la campagne de façon organisée et satisfaisante. Les participants ont eu de larges informations sur la fonction de député, le comportement du candidat et la façon de préparer et faire une campagne électorale.
Les participants venus de Sikasso et de certains cercles de la région ont déclaré être satisfaits de l’appui de cet institut américain et ont promis de relayer les notions apprises au cours de la rencontre.
Source : Amap

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