Arrivée en tête dans les résultats provisoires des législatives du 29 mars 2020 avec 37,10 % des voix, la liste conduite respectivement par Moussa Allaye Cissé, Garba Samassékou et Belco Samassékou est en pole position.
La liste de l’alliance Adema-URD-RPM est sereine à Mopti après avoir remporté la première manche des législatives dans cette localité malienne. De fait, Moussa Allaye Cissé, Garba Samassékou et Belco Samassékou ont d’abord apprécié le geste des populations de Mopti. « Nous remercions d’abord tous ceux et toutes celles qui ont porté leur choix sur nous dans la Venise malienne. Nous remercions également nos délégués pour leur professionnalisme parce qu’ils ont travaillé avec loyauté durant la journée électorale », nous a expliqué les membres de ladite liste. Cette victoire fait mal certainement aux adversaires. Bonjour les intoxications.
Face à cette situation regrettable, les membres de l’alliance Adema-URD-RPM ont saisie cette occasion pour rappeler aux uns et aux autres de rester vigilant à propos des allégations et autres rumeurs non fondées qui circulent sur les réseaux sociaux. Même les auteurs de ces actes ignobles savent en toute honnêteté que leurs actes sont incohérents. « Cependant, nous sommes imperturbables pour cette noble cause, celle de nos populations », ont-t-ils ajouté.
La grogne inutile des perdants à Mopti !
L’Alliance conduite par Belco Samassékou, candidate à sa propre succession, Moussa Allaye Cissé, président du conseil de cercle de Mopti, Garba Samassékou, conseiller communal à la mairie de Mopti fait trembler déjà. A cet égard, le RPM, l’Adema PASJ et l’URD sont tous des partis bien structurés et bien implantés dans la circonscription électorale de la Venise malienne.
Pourquoi ces trois grandes forces politiques du cercle de Mopti voleront ?
Une seule urne peut-il garantir l’élection de cette alliance ?
Y-a-t-il une autre alliance à Mopti pouvant gagner face à cette alliance ?
L’urne retrouvée avec l’enseignant président de bureau contenait il des bulletins déjà votés ?
Pourquoi faire de conférence de presse dénonçant un vol sans preuve palpable et concrète avant même la tenue des élections ?
Qui avait proposé 25000 f CFA à l’enseignant président de bureau de vote ?, sont entre autres des interrogations qui méritent d’être posées.
Enfin, il serait mieux de travailler sur le terrain car une élection ne se gagne pas dans le tohu-bohu.
Yacouba TANGARA