Législatives 2020 : La liste provisoire annonce 7 663 464 et 22 145 bureaux de votes

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Le vendredi 14 février 2020, le lendemain de la clôture des dépôts des listes de candidatures aux élections législatives 2020, le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation et son homologue de la communication, porte-parole du gouvernement, ont animé une conférence de presse.  L’objectif était d’informer les uns et les autres, sur l’organisation des élections, notamment l’état de la mise en œuvre du chronogramme des élections.

La tenue de cette rencontre avec les Hommes de médias, a enregistré la présence du délégué général aux élections et du président de la commission électorale indépendante (CENI).

Selon Yaya Sangaré, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, conformément à l’article 167 de la loi N° 2016, modifiée par la loi N° 2018 portant loi électorale qui prévoit l’organisation des élections législatives dans l’intervalle de 60 jours qui précède l’expiration du pouvoir de l’assemblée nationale, le 1er tout des dites élections se tiendra 29 mars 2020 et 19 avril 2020 dans les circonscriptions où aucun candidat  n’aura réussi à obtenir la majorité absolue à l’issu du 1er tour. Ces élections sont donc la réponse à la résolution N° 1 du dialogue national inclusif, portant sur la nécessité d’organiser dans les meilleurs délais les élections législatives sur la base des circonscriptions électorales actuelles, afin que la nouvelle législature commence au plus tard le 2 mai 2020.

Compte tenu de la complexité et la sensibilité de ces élections, il dira qu’il est essentiel que les acteurs soient familiarisés aux procédures. Il s’agit entre autres, de la sécurisation du processus, du niveau d’exécution des activités, le rôle des différents acteurs, le chronogramme des activités, les procédures de vote et le dépouillement du scrutin, ainsi que le mécanisme de gestion des contentieux électoraux.

S’agissant du contour de l’organisation de cette élection Adama Cissouma, le secrétaire général du ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, a affirmé que les circonstances actuelles  font que les nouvelles circonscriptions qui ont été créées, dont les contours ne sont pas connus, ne peuvent pas être prises en charge comme circonscription électorale. Mais, selon lui,  les citoyens de ces localités peuvent voter dans leur ancienne circonscription électorale.

Parlant  du cas spécifique des régions de Ménaka, Taoudéni, il a  mentionné que ces deux régions ne seront pas aussi, concernées. Il a précisé qu’ils n’ont pas la liste électorale établit au niveau des communes de ces dites régions.  Cela concerne aussi, les deux communes créées dans la région de Kidal.

Du cadre de concertation qui s’est tenu après la convocation du collège électoral entre acteurs concernés, d’après lui, a émergé essentiellement trois choses, à savoir : la nécessité de revoir les modalités de désignation des accesseurs dans les bureaux de vote, les aspects liés à la gestion des procurations et enfin, la question liée à l’audit du fichier électoral.  Concernant ces points, selon lui les dispositions seront prisent avant les élections avec l’ensemble des formations politiques.

Aux dires de Siaka Sangaré, le délégué général aux élections, la liste provisoire des électeurs est de 7 663  464 reparti entre 22 145 bureaux de votes. « Les cartes d’électeurs ne pourront être confectionnées qu’après l’audit du fichier électoral, avant de les mettre à la disposition du ministère de l’administration territoriale pour la distribution », a-t-il précisé.

Boubacar Alpha Bah, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, a clairement dit que le montant du financement pour les élections législatives 2020 est de 16 milliards de FCFA. Selon lui, ce fonds est disponible dans la loi de finances.

« Tous ceux qui comptent dans la République ont décidé de participer (l’ensemble de la classe politique, la société civile, groupement des partis politiques, l’opposition et la majorité). Donc il n’y aura pas de report », a rassuré le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Parlant de la participation des mouvements signataires, il dira qu’une rencontre s’est tenue le mercredi 12 février avec ces derniers. Selon lui le seul point posé était le problème des réfugiés et cela a été pris en compte.

« Tout est fin prêt. Ainsi que les dispositions sécuritaires, malgré le contexte que nous vivons », a déclaré le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Il a indiqué qu’avant la fin de l’année, toutes les 20 régions seront opérationnelles.

Bintou Coulibaly

 

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