Législatives 2020 : la candidature de Djibril Naman Keita invalidée par la cour constitutionnelle

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L’inattendue nouvelle de l’annulation de la candidature de monsieur Djibril Naman KEITA, au poste de député, dans la circonscription électorale de Kangaba, a provoqué une onde de choc  chez  la population.

Ce samedi 29 Février 2020, la Cour Constitutionnelle du Mali, a rendu publique, la liste définitive des candidats aux élections législatives dont le premier tour est prévu  pour le 29 mars prochain.

À cet effet, la Cour a vidé les contentieux. Et c’est dans le cadre d’un exercice qu’au niveau de la circonscription électorale du Cercle de KANGABA, la liste du mouvement KANGABA-KAANU a été, contre toute attente, éliminée.

La Cour a trouvé recevable, la plainte du RPM, le Parti au pouvoir, contre Djibril Naman KEITA, candidat du mouvement KAABA-KANU.

Le seul motif pour le parti au pouvoir, M. Djibril Naman KEITA, qui avait démissionné du RPM, n’a pas non plus démissionné  de son poste de Maire  car  élu sous les couleurs du Parti au pouvoir.

Partant pour n’avoir pas  renoncé à son statut de  Maire élu, sa candidature aux législatifs est purement et simplement annulée.

Cette décision de la Cour Constitutionnelle qui est sans appel, a fait naître plusieurs interrogations.

Si le fait d’être encore Maire, suffit pour annuler la candidature de Djibril Naman KEITA, le citoyen ordinaire serait heureux de savoir les textes de lois qui le disent. Hors selon des spécialistes, aucun texte ne prévoit ce statut comme motif  pour invalider sa candidature ou s’il y’a des textes qui le prouve qu’on les montre ces textes.

La transhumance politique est monnaie courante en Afrique, et surtout au Mali, où des députés élus, démissionnent de leurs Partis politiques d’origine, et siègent toujours à l’Assemblée Nationale, en qualité de députés.

Si au niveau de ceux qui votent les lois, cette règle n’est pas appliquée, pourquoi est-elle aussi rigoureusement appliquée pour le Maire de Commune Urbaine de Karan?

Le Parti au pouvoir aurait-il réglé  ses comptes avec  le  démissionnaire ?La question mérite d’être posée

À suivre.

Gaoussou Kanté

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