Les candidats aux élections législatives ont du mal à se faire comprendre ; ils sont invisibles sur le terrain. Ce sont seulement les week-ends qu’ils essayent de faire bouger le monde, disons, les populations. La tâche est d’autant plus difficile qu’ils ne peuvent parler de construction de routes, d’écoles, de mosquées ou autres, parce que les populations savent que ce n’est pas leur rôle. Le député doit voter des lois, faire le contrôle des actions du gouvernement et veiller à la bonne application des lois. Face à cette situation, la plupart des candidats sont en train de dire la vérité et font aussi beaucoup de porte-à-porte afin de sensibiliser les populations.
Des candidats qui ont échappé
Il s’agit d’Adama Doumbia de l’Umpc, qui est sur la liste de Ben en Commune VI du District de Bamako, tout comme Seydou Oumar Touré. Si leurs listes avaient été attaquées, elles allaient être invalidées, parce que ce sont des conseillers communaux qui ont un mandat qui n’est pas encore terminé. Mieux, ils n’ont pas démissionnés de leurs partis avant d’être en compétition au nom d’un autre parti. C’est ce qui est arrivé à Yeah Samaké, maire Urd, qui pense que démissionner de l’Urd suffisait. Ce sont des gens qui veulent aller dans le temple de l’adoption des lois, alors qu’ils sont en train de violer ces mêmes lois qui régissent les collectivités au Mali. C’est pourquoi Yeah Samaké doit se taire.
La patronne de l’Onu-femme était à Bamako
En marge de la visite du Secrétaire général des Nations unies au Mali, la Directrice exécutive de l’Onu-femme a rencontré les femmes leaders du Mali. Il a été question de développement, de la cohésion sociale, de la paix et de la sécurité. Les femmes maliennes ont déploré le fait qu’elles sont sous-représentées dans les instances de décision, car sur 703 maires, 8 seulement sont femmes ; 4 sur les 34 membres du gouvernement et 15 sur les 147 députés. Pour elles, cela doit changer. La Directrice exécutive de l’Onu-femme a demandé aux Maliennes de profiter des opportunités de développement pour créer des emplois, faire des activités génératrices de revenus, mais tout cela, avec la «complicité» des hommes.
Les Américains mettent un milliard 500 millions Fcfa
Les Etats-Unis d’Amérique et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Mali ont procédé à Bamako, à la signature d’un accord de financement d’un montant de 3 millions de dollars, soit environ un milliard 500 millions de Fcfa au titre du Projet d’appui au processus électoral. C’était au ministère de l’Administration territoriale en présence des responsables en charge de l’organisation des élections au Mali. Ce fonds devra servir à appuyer l’organisation et la tenue des élections législatives au Mali. Au cours de la cérémonie, il y a eu des exposés sur la préparation des élections législatives dont le premier tour est prévu pour le 24 novembre prochain.
La Rédaction