Des alliances à gauche, des repositionnements à droite, voilà ce qui caractérise les états major des différentes formations politiques aujourd’hui. Chacun veut mettre tous les atouts de son coté afin d’avoir le maximum de sièges dans l’hémicycle. Et pour ce faire, tous les coups sont permis, du moins tout ce que la morale politique ne réprime pas.
Si certains partis politiques ont hésité à présenter un candidat à l’élection présidentielle de cette année, en décidant de soutenir le président IBK, arrivé vainqueur par un large score; d’autres, par contre, avaient osé faire le saut dans l’inconnu et envisagent bien récidiver pour les législatives, avec l’espoir de décrocher un ou deux sièges, histoire de renforcer les bases de leurs partis.
Ainsi, les premiers espèrent bien avoir la chance d’avoir une ou deux alliances de taille, notamment avec le RPM dont est issu le Président de la République, peut-être même continuer sous la couverture de la coalition IBK, « le Mali d’abord ». Chose qui n’est pas évidente, car, depuis la fin de la présidentielle, cette coalition semble avoir du plomb dans l’aile. Chacun semble tiré la couverture de son coté. Tout vraisemblablement, le parti RPM ne succombe pas encore sous le charme (ou l’absence de charme) de certains de ces partis.
Selon certaines indiscrétions, cette question fâche plus d’un au sein du parti présidentiel, à commencer par Boubacar Tereta, l’éminence grise du parti; ce qui continue de faire couler autant d’encre que de salive.
Il ressort que certains membres du RPM sont favorables à l’idée de faire des listes communes avec les alliés dans certaines localités compliquées et, d’autres, la majorité d’ailleurs, semblent très hostiles à cette proposition; arguant, à tort ou à raison, qu’avec ou sans accompagnement, le parti est capable de tirer son épingle du jeu.
Certains partis de cette coalition n’ont même pas attendu d’être remerciés par le RPM; ils sont déjà embarqués dans des alliances.
HarberMaïga