Moussa Makan Sissoko, un Malien de la diaspora connu dans le monde des ONG puisqu’il dirige l’ONG Adidar, défendra les couleurs de l’URD à Kita à l’occasion des législatives du 24 novembre 2013.
La salle Fodé Kouyaté du Centre international de conférence de Bamako (CICB) a abrité le samedi dernier le lancement de la campagne pour les élections législatives de 2013 de Moussa Makan Sissoko, président de l’ONG-Adidar (Association pour le développement intégré du Darouma). C’était en présence de Saran Balla Noumoko, vice président de l’ONG ; de son secrétaire permanent, Makan Keita, et des ressortissants du Kaarta.
Dans son intervention, Moussa Makan Sissoko dira qu’il a tenu à rencontrer les ressortissants du Kaarta pour manifester son respect et sa courtoisie envers une contrée qui lui est chère. Cette démarche, selon lui, relève de la tradition du Kaarta. Moussa Makan Sissoko qui défendra les couleurs de l’URD, dit ne pas vouloir être député pour le nom, ni pour s’enrichir, mais seulement pour trouver des partenaires, des ONG qui aideront les autorités maliennes à faire des routes dans le Darouma.
M. Sissoko souhaite « favoriser un développement digne de ce nom pour le Kaarta à travers la réalisation des routes, si Dieu le veut bien et avec les bénédictions de toute la communauté du Kaarta ». Il s’agit des trois tronçons : Toukoto-Séféto-Dalibéra ; Séféto-Djoukounté-Siramésein Nafaddji Baflabé et Kita-Kourounikoto-Djankounté Camara.
Pour ce faire, il demande aux populations du Kaarta beaucoup de bénédictions. « Je prie Dieu que mon dernier souffle me trouve en train d’œuvrer pour le développement du Kaata ».
D’après M. Sissoko, « le Kaarta est malade et souffre dans sa chair, malgré les innombrables et immenses sacrifices consentis par les habitants de Séféto, pour faire de leur localité un espace de développement tous azimuts. Cette commune, composée de huit villages, constitue le poumon du Kaarta, une zone hyper importante par son passé glorieux, empreint de l’histoire d’une partie de la genèse malienne. Le Kaarta ne mérite pas d’être oublié »!
Pour Moussa Makan Sissoko, les problèmes dans la zone de Kaarta se déclinent comme, entre autres: la faible maîtrise de l’eau, l’accès difficile à l’eau potable, le manque d’infrastructures hydroélectriques et d’établissements scolaires, les mesures inexistantes pour la promotion de l’agriculture, l’absence de matériel performant dans les centres de santé, la non construction de centres de sports et d’animation pour la jeunesse.
« Kaarta est dépourvue, d’une part, de voies d’accès adéquates et d’autre part, souffre du peu de soucis des autorités à redorer le blason du Kaarta, une zone historique et très symbolique pour le Mali, en tant que témoin de toute son histoire. Les autorités ont l’obligation de s’investir dans tous les secteurs de développement au profit de leur localité, si ces derniers ne veulent pas que le Kaarta tombe définitivement dans l’oubli. Les sacrifices déjà consentis par sa jeunesse, qui paie un lourd tribut en empruntant les tortueux et dangereux chemins de l’aventure vers d’autres pays, comme l’Espagne, la France ou l’Afrique australe, afin de subvenir aux besoins de la ville, à partir de ressources durement générées » explique-t-il.
À son apogée, le Kaarta couvrait une région englobant le Khasso, Kayes, Nioro du Sahel et Kita dans le Mali actuel.
Y. C
Quand on disait à l’époque à certains journalistes « mal formés, mal informés… » quel journaliste ce Coulibaly (est ce le petit ou le grand Coulibalibaly !!!???) qui fait EXPRÈS de se tromper AUTANT ! Je suis sur qu’une FAUSSE INFORMATION aussi GROSSIÈRE n’est pas POSSIBLE de publier dans un journal (si c un journal sérieux)CE MONSIEUR N EST PAS CANDIDAT A KITA
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