Législatives 2007 : L’ombre de ATT plane sur le FDR

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Le FDR n’est presque plus que l’ombre de lui même. A la lumière des résultats provisoires du 1er tour des législatives, il ressort clairement que ses principaux ténors ont subi un véritable revers  et un net recul par rapport à l’ordre politique ancien. Sauf miracle, le RPM ne pourra plus se prévaloir d’être même la deuxième force politique du pays. Quant au Parena, il doit batailler dur ne serait-ce que pour survivre. Cet état de déliquescence est visiblement la résultante d’un mauvais choix tactique lors de la présidentielle.

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Quand l’Adéma PASJ déclarait soutenir la candidature du Général ATT, la décision a été diversement appréciée par les observateurs de la scène politique. Elle a même choqué des militants et responsables de certaines formations lesquelles ne comprenaient pas que ce parti arrive à cet extrême. Le choix n’a pas manqué de provoquer non plus des frustrations et même des conflits au sein de la Ruche elle-même.

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Après l’Adéma, d’autres formations se rallieront à la même cause. On assista alors à la naissance de deux pôles antagonistes. Le FDR et l’ADP. Le premier s’en prit violemment au Consensus auquel il a cependant pris part pendant presque cinq ans. Le second resta constant dans sa logique de soutien.  Etait-ce une bonne option ? Le doute était permis jusqu’à cet instant précis.

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Ceux de l’ADP et de l’Adéma en particulier ont misé sur la l’aura sans cesse croissante de ATT. S’opposer à lui n’était pas sans risque de voir son électorat éclater. La force du PASJ  étant essentiellement concentrée  à l’intérieur du pays, une éventuelle négation de ATT aurait indubitablement pour conséquence de diviser cette masse électorale restée jusque là homogène. L’histoire vient de juger.

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Le bloc électoral du parti, en tout cas, à l’intérieur du pays est resté presque intact eut égard aux résultats provisoires disponibles : presque une dizaine de sièges obtenus  dès le premier tour et en ballottage favorable dans la quasi totalité des circonscriptions électorales. Même la capitale, Bamako jadis, chasse gardée au RPM, est désormais tentée de se laisser conquérir par les Abeilles puisque étant en ballottage favorable pour trois sièges, dans trois communes sur six. 

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Le parti URD qui a choisi la même option a toutes les chances de récolter lui aussi les fruits de son choix stratégique. Même le Miria qui n’était pas un foudre de guerre politique, a désormais l’opportunité de se tailler une portion.

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Au sein du FDR par contre, la situation est loin d’être réjouissante. Le RPM, première force présumée n’est en ballottage favorable que dans moins d’une dizaine de circonscriptions, moins de cinq pour le Parena lequel se trouve en chute libre un peu partout. Un coup dur pour les ténors de ce  Regroupement.

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Doit-on croire que ce fiasco annoncé  du FDR n’est que la suite logique du mauvais choix opéré par ses leaders à la faveur de la présidentielle ? Tout l’indique. L’électorat de cette entité a été en effet divisé à la faveur de scrutin. Amadou Toumani Touré est passé par là. IBK et les siens en ont presque perdu leur latin comme l’atteste ce silence religieux et inhabituel qui accompagne jusque là le processus électoral dans la capitale politique du pays.

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B.S. Diarra

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