C’est la triste réalité. Hélas ! Notre jeune démocratie qui rayonnait et qui n’en fini pas de faire ses échos vient de prendre un coup dur. Lequel qui pourrait nuire à sa réputation. En effet, la coalition des partis politiques de l’opposition, une dizaine, vient de traduire en justice le gouvernement par rapport à leur écartement concernant la constitution de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendant).
Malgré le tollé de la coalition des partis politiques de l’opposition, le gouvernement de la République du Mali n’a pas changé sa position par rapport à la composition de la CENI. Après la proclamation de la liste des membres de ladite commission électorale, sans aucun de leurs représentants, la coalition des partis politique de l’opposition avait protesté. Avec surtout des menaces de saisir la justice si toutefois le ministre chargé des élections de notre pays ne revenait pas sur sa décision. Pis, lesdits membres désignés ont procédé à la constitution du bureau. C’est ainsi que le représentant du Haut conseil islamique a été élu président de la CENI. Comme pour faire savoir à la coalition des partis politiques de l’opposition que leur menace n’affecte en rien la réussite des élections générales de 2012. Ou du moins, une manière de leur écarter des élections générales de notre pays qui aura lieu en 2012. Néanmoins, ces partis politiques de l’opposition regroupés en coalition décident de se faire valoir. Pour ce faire, la coalition, a confirmé sa menace de porter plainte contre le gouvernement. Tout en saisissant la justice par une requête en date du lundi 26 septembre dernier. Cette requête a été introduite à la section administrative de la cour Suprême du Mali afin d’obtenir l’annulation du décret N 2011/569 PRM du 12 septembre 2011 portant nomination des membres de la CENI au Mali. Ce, après maintes sollicitations. Surtout auprès de la société civile de notre pays et du président de la République ATT. En tout état de cause, ces partis politiques de l’opposition ont invité tous leurs militants et démocrates du Mali à se tenir mobiliser pour défendre notre système démocratique. Et de mettre en échec les « manœuvres du pouvoir » en cours tendant à créer la confusion et à violer les droits élémentaires des partis politiques de l’opposition et de tous les contrepouvoirs. Mais en attendant la coalition des partis de l’opposition sait déjà quelle est hors jeu pour la CENI.
Oumar Diakité