C’est à la faveur d’une conférence de presse que le Ministre de l’Administration Territoriale et des collectivités Locales (MATCL), entouré par les membres rattachés au département et le Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, M. Sidiki N’Fa Konaté, a fait un point sur l’état d’avancement des préparatifs électoraux. C’était le lundi, 30 janvier 2012, dans la salle de réunion du MATCL.
Le Mali s’apprête à organiser cette année une série d’élections. Dans la vie d’une nation, ces consultations revêtent une importance capitale dans la mesure où elles permettront l’adoption par le peuple, des modifications à la constitution du 25 février 1992, l’élection d’un nouveau président de la République ainsi que le renouvellement du mandat des députés. Selon le MATCL, elles se dérouleront dans un contexte marqué par la coopération et la concertation entre la classe politique et les pouvoirs publics autour de la gestion du processus électoral. Tous les observateurs sont unanimes que les élections au Mali ‘’sont bien organisées’’. Pour ne pas déroger cette réalité le Gal Kafougouna Koné a affirmé que l’organisation de ces différentes élections sollicitera trois enjeux que sont : l’organisation des élections régulières et transparentes, le renforcement de la confiance des citoyens au processus électoral et l’amélioration du taux de participation des électeurs. « L’atteinte de ces objectifs ainsi fixés exige une stratégie et des actions dont la conduite se fera selon un dispositif qui a fait ses preuves lors des scrutins passés », a-t-il ajouté.
Les actions à mener sont, entre autres, la mise en place du dispositif de pilotage, la révision des listes électorales, l’identification, la désignation et la formation des agents électoraux, la gestion des candidatures et l’organisation de la campagne électorale. Plusieurs actions dont la création d’un comité interministériel incluant sept ministères, la délégation générale aux élections(DGE), la Commission Electorale Nationale Indépendante, ont été exécutées ; alors que le problème relatif au choix du fichier électoral a été réglé avec le maintien des documents issus du recensement administratif à caractère électoral (RACE) contre ceux du recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC). Il est assorti des travaux du comité d’experts chargés de la relecture du code électoral, des propositions de modifications liées aux bureaux de vote, des bulletins de vote, de la campagne électorale etc.
Le Conseil des ministres a adopté le budget pour un montant de 30.512.348.283 FCFA après avoir reçu le dossier du référendum et des élections de 2012. Ainsi le 29 avril le premier tour du référendum et de la présidentielle se teindra et le 13 mai pour le second tour de la présidentielles, alors que les premier et second tours des législatives auront lieu les 1er et 22 juillet. La révision des listes a abouti aux inscriptions de 501.164 personnes dont 294.733 jeunes de 18 ans, les radiations ont enregistré 258.257 inscrits avec une correction de 78.856 noms pour plus de 1.800.000 cartes non retirées.
L’acquisition et la mise en place des documents et matériels électoraux, l’identification, la désignation, l’élaboration du programme de formation des agents, la mise à jour du fichier électoral, la confection des cartes d’électeurs et la création des bureaux de vote, en raison de 500 électeurs par bureau, sont entre autres actions en cours d’exécution.
YAYA S. GUINDO
SEYDO KARAMOKO KONE