La saison des candidatures à l’élection présidentielle est ouverte. Depuis quelques mois, il ne se passe pas un jour sans voir un tapage médiatique des candidats en vue de la présidentielle 2012.
Pour l’instant, on n’a pas réussi à cerner les vrais raisons d’être de ces candidatures, sinon des ambitions personnelles, ou de soi-disant dévouement à la cause nationale. Avec tous les regroupements «bidon» qui se préparent pour influencer les électeurs, nous savons bien que quelque part, ils ont tous la même idée tordue, celle de «bouffer». Au moment où le nord est sous tension, au moment où la corruption a atteint des sommets, où la jeunesse est à l’agonie et au désespoir, le Mali se prépare pour accueillir un nouveau locateur de Koulouba.
Quel sera le choix des maliens?
On ne vient pas briguer un poste de président de la République sans avoir des qualités. Il est grand temps que les citoyens s’intéressent ouvertement à leur avenir pour demander le profil de leur candidat avant d’aller voter pour lui.
Dans ce contexte, nous lançons une offre d’emploi
Pour une bonne gouvernance, le Mali cherche à élire un locateur pour Koulouba à une durée déterminée de 5 ans. D’abord, cette personne doit incarner la nation. Il doit d’abord penser à cette incarnation, à chaque instant de son règne et doit sans cesse penser à la trace de son action dans l’histoire du pays, le passé ou le futur. Le candidat (e) doit occuper la fonction du président de la République du Mali depuis Koulouba, travailler sur tout le territoire malien et avoir le profil suivant:
1. Avoir une bonne expérience de la gestion des affaires de l’Etat, comme gérer des « dossiers » administratifs ou techniques relevant de compétences avérées, pointues, à l’échelle nationale ou/et internationale en passant par certaines responsabilité de haut niveau dans des structures étatiques et avoir une grande capacité de travail.
2. Avoir une intégrité et une éthique irréprochables, ne pas avoir « traîné des casseroles » derrière soi. Il faut avoir un passé irréprochable de tout scandale, (financier, immobilier, sexuel) entachant la moralité du candidat.
3. Il est souhaité que le candidat manifeste assez d’indépendance et de liberté de pensée, d’action et même de ton par rapport aux guides et leaders religieux et à toutes sortes de groupes de pression quand l’intérêt supérieur de la Nation est en cause et l’exige. La sature d’homme d’Etat doit primer sur le statut de l’homme privé
4. N’être ni trop jeune ni trop vieux et s’habiller de façon élégante.
5. Être suffisamment riche pour ne pas être tenté de s’enrichir avec les biens publics.
6. Être d’un caractère volontaire, ferme dans ses convictions et respectueux de ses engagements. Il doit avoir un caractère solide, et non un comportement laxiste devant ses responsabilités d’homme politique. Il doit aussi avoir une capacité à ne pas se mentir à lui-même, à garder un secret, à travailler en équipe mais à décider seul, sans le faire en fonction de ses intérêts propres ou de rancunes personnelles. Il doit être capable de ne pas s’encombrer des détails et s’en tenir à de grandes directives.
7. Être bien intégré dans la société malienne et en connaître ses diverses facettes et cultures. Avoir une très bonne culture générale.
8. Avoir une bonne connaissance des règlements et du fonctionnement des institutions internationales. Il doit s’exprimer dans un français sans faute ; parler au moins parfaitement le Bambara, le Peulh, le Sonrai, le Sarakolé ; et si possible au moins l’Anglais comme langues étrangères et même devra pouvoir les écrire couramment. Il doit aussi lire tous les jours la presse nationale et étrangère et connaitre parfaitement les nouvelles technologies.
9 Il doit avoir aussi une grande connaissance des sujets les plus essentiels pour l’incarnation de la Nation : les problèmes militaires, financiers, éducatifs, et sociaux. Il doit avoir une grille de lecture des événements qui nous attendent. Et en particulier le problème du nord qui exigera des décisions nécessairement. Il devra être capable de créer un consensus avec les gens du nord sur les différents problèmes qui se posent.
10. Disposer dans les organismes et réseaux financiers, dans les cercles politiques et dans les milieux d’affaires d’un important carnet d’adresses. Des liens personnels avec les hauts responsables de ces organismes et des bailleurs de fonds est une donnée non négligeable pour les inciter à faire des investissements dans le pays.
Pour avoir ces qualités, un candidat à la présidence de la République ne doit donc pas nécessairement avoir été ministre. Au contraire même, cela pourrait fausser ses réactions, en le ramenant à des considérations de détail. Il doit surement avoir été élu local, et il devra représenter le pays tout entier.
Les atouts:
– Un candidat qui peut répondre lui-même à ses emails, envoyer un tweeter ou naviguer sur Google.
– Pouvoir être à l’écoute de son peuple, il faut l’entendre et pour l’entendre, il faut savoir l’écouter ; ce dialecte, seul un sage président peut le comprendre.
– Pour y parvenir, il ne faudra pas se contenter de petites phrases, de postures, de ralliements et de trahison. Il faudra oser être ce président que les maliens aimeraient tant avoir. Un pays qui n’aime pas ses enfants est non seulement un pays qui meurt, mais un pays qui n’inspire aucun respect. Nous attendons un sursaut d’intelligence! De tête et de cœur !
Pour tous les candidat(s) intéressés, postulez en envoyant votre CV, «CV de talent» à la Direction du Combat. Nous prendrons directement contact avec vous pour connaitre vos objectifs pour le Mali, ensuite nous tiendrons compte de cela et voterons pour vous.
La Rédaction