Leçon de morale du Capitaine Sanogo à Cheick Modibo Diarra : Cheick Modibo serait mal poli à l’égard du président Dioncounda

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L’ex Premier ministre Cheick Modibo Diarra ne respectait pas l’autorité du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Il voyageait et logeait dans les hôtels les plus luxueux de la planète terre sans informer qui que ce soit et au frais de l’Etat. Tels sont les arguments avancés par le Capitaine Amadou Haya Sanogo pour expliquer les raisons de la démission forcée de l’ex Premier ministre Cheick Modibo Diarra.
Dans son argumentaire, le capitaine Amadou Haya Sanogo a laissé entendre qu’avec l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, rien ne marchait. Il était devenu  presqu’un point de blocage pour la bonne marche de la transition démocratique en cours. Cela de par son comportement arrogant. Car pour lui, Cheick Modibo était un  Premier  ministre qui  n’avait aucun égard pour le peuple quant on s’en tient à ses propos où il dit  ne   pas savoir à qui il va remettre sa démission. En plus, il ne reconnait pas l’autorité du président de la République par intérim.  Donc, nous qui avons posé l’acte avons le devoir de remettre les choses dans l’ordre. Autre comportement dérangeant de Cheick Modibo aux yeux de Sanogo, ce sont ses voyages incessants et son hébergement dans les hôtels les plus luxueux de la planète.  Il  y avait un blocage au niveau du gouvernement qui ne dit pas son nom indique le chef des putschistes de mars 2012. «Quand un Premier ministre  est aussi ambitieux jusqu’à désigner le dernier planton dans un service. Quand un premier ministre au moment de son choix, n’avait aucune ambition politique commence à étrangler tout le pays pour des ambitions personnelles démesurées, il fallait agir plus vite. Car le pays n’a pas besoin de cela » soutiendra-t-il.
Le président du Mali, pardon, le président du comité militaire, Sanogo précisera que cela fait des semaines que son peuple ne cesse de l’interpeller sur les agissements agaçants de son Premier ministre. A en croire le capitaine Sanogo, Cheick était dans une position ambiguë. Car au moment où le peuple s’apprêtait à  la tenue des concertations nationales qui constitue un point déterminant de la vie de notre nation, Cheick Modibo faisait sa valise à destination de la France.
A la question de nos confrères si la junte avait contraint l’ex Premier ministre à la démission, sa réponse  a été sans équivoque. « On ne l’a  pas contraint à démissionner, on l’a juste facilité. Parce que contraindre, c’est s’il y avait quelques  formes de violence.  Il ya quelques semaines, il a notifié que si nous voulons son départ, qu’il va le faire, mais qu’il ne remettra pas sa démission ni au Président de la République par intérim encore moins à une autre structure. Seulement à nous.  Ainsi, hier nous avons vu qu’il était nécessaire qu’il nous remette sa démission. D’où sa présence à Kati pour rendre le tablier », a expliqué l’homme fort de Kati.
De toutes les façons, selon les analyses de la junte militaire de Kati, Cheick Modibo Diarra devenait un danger pour le Mali. Car, il a non seulement payé les paisibles citoyens à marcher pour des causes qui  lui sont propres, pire, il va jusqu’à payer des officiers et sous officiers et les militaires de rang pour l’appuyer au cas où il devrait partir.
Avant de terminer ses explications, le capitaine Sanogo a mis en garde tout responsable, notamment le ou les Premiers ministres qui constitueront un obstacle au processus en cours.
Oumar KONATE

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8 COMMENTAIRES

  1. CMD n’a rien fait pour l’armée ? Un peu d’humilité au moins mon capitaine. Le gouvernement a debloqué combien de milliars pour acheter de nvlles armes ?Et son grand combat à travers la Comunauté Interle en faveur de l’appui aux forces armées du Mali ? Malgré la crise il y a t-il d’arriérés de salaires des militaires? Et la prime de 50 000 F octroyés aux militiares cencés etre au front (qui en afit sont aux bars de Sévaré, Bandiagara, Bankass, Markala, Konna…) ? Et maintenant que CMD n’est plus là (puisque c’est lui seul qui était le problème) quelle date peut peux tu liberer le Nord ? Oubien tu va chasser aussi Diango Sissoko à son tour en accusant lui aussi qu’il ne fait rien pour l’Armée ?

  2. sanogo même n’est pas poli. c’est parce qu’il a des armes qu’il essaie de donner de léçon de morale à quelqu’un dans ce pays

  3. Comment voulez vous que Dioncounda puisse faire démissionner un PM incompétent,gonflé, imbu de sa personne qui ne reconnait même pas le pouvoir du Président…. Il aurait tenté,….. que les forces sauvages du mal auraient bondi encore une fois pour le condamner voire l’agresser une seconde fois….

    Alors la seule solution est de le faire déposer par ceux qui l’ont fait venir et qu’il supportait aveuglément pour son propre agenda de restauration de l’ordre GMT et de confiscation du pouvoir….

    Il n’a eu ce qu’il meritait depuis longtemps…Comment ‘Maudit Bo Diarra’ peut se permettre de vouloir quitter le pays au moment où celui ci s’apprêtait à organiser des concertations nationales pour trouver des issues à la crise sans précedent….. Il n’a vraiment aucun de sens de la responsabilité…. et de la chose nationale….

    Observez l’attitude disgracieuse de notre ex premier ministre….

    Non ….. pour une fois Sanogo a posé un acte de salubrité publique il faut le reconnaitre…. Même si l’on est contre le lièvre il faut reconnaitre qu’il court vite et bien… dit on…

  4. Le lièvre et la tortue

    Lancé sur orbite le 17 avril 2012 après signature d’un accord cadre entre la junte militaire de Kati et la Cedeao devant permettre le retour à l’ordre constitutionnel normal au Mali après le coup d’état du 22 mars, l’ancien premier ministre Cheick Modibo Diarra, a été forcé de démissionner dans la nuit du 11 au 12 décembre 2012.

    Cette malheureuse et rocambolesque épisode du feuilleton malien est l’épilogue d’un bras de fer inutile et inopportun au sommet d’un état malade, souvent polissé mais réel et permanent entre un premier ministre “pleins pouvoirs” anticonstitutionnellement nommé, et un président par intérim particulièrement impopulaire d’un retour difficile à l’ordre constitutionnel dans un pays très pauvre, illettré, attaqué de partout et presque sans défense.

    Dur dur d’être le Mali!

    “Libérer les régions nord du pays et organiser les élections générales” voilà les deux missions assignées à CMD et à son gouvernement, mais ni l’une ni l’autre n’a jamais eu le début de solution, pourquoi?

    Tout d’abord le couple exécutif malien (Dioncounda, CMD) n’a jamais reçu à danser le Tango malien de sortie de crise.

    CMD, au début, très proche de la junte dont il s’accommodait parfaitement les agissements d’empiètements sur sa transition “pleins pouvoirs”, n’a pas été assez ferme non seulement lors du passage à tabac du Président Dioncounda, mais aussi pendant les multiples arrestations extrajudiciaires voire des agressions injustifiées et intolérables de la Gestapo de Kati sur les politiques, les journalistes et d’autres citoyens ordinaires.

    Cette stratégie d’endossement de ses “pleins pouvoirs” aux caprices d’une junte militaire avide de pouvoir, dans le but de les voir consolider, a permis, à CMD, d’être aux petits soins de Kati (loi d’amnistie, loi de transformation du Cnrdre et non sa dissolution comme réclamée par la communauté internationale et la Cedeao, confiance renouvelée à l’armée malienne quand cette même Cedeao veut sécuriser les institutions à Bamako par les troupes étrangères ).

    Ce rapprochement avec la junte, destiné, à court terme, à consolider son pouvoir dans la transition face à un Dioncounda affaibli à l’extrême, va par contre fragiliser CMD sur le plan international, au fil des mois, où il est désormais vu dans les chancelleries occidentales comme un problème et un blocage aux efforts de la Cedeao pour la restauration de la démocratie et pour une éventuelle intervention militaire étrangère.
    CMD était tellement perçu comme l’homme de Kati à tel point il était carrément ignoré dans les sommets à répétition de la Cedeao qui lui préférerait Dioncounda.

    Flanqué des ministres régaliens Cnrdre (défense, sécurité, administration territoriale), CMD était constamment à porte à faux avec Dioncounda (durée de transition, intervention militaire étrangère, négociation, concertations nationales…) à tel point que le Tango malien faisait plutôt “coupé décalé”.

    Les prémisses de la fragilisation internationale, amènent au contraire CMD à s’accrocher et à s’affirmer davantage (son gouvernement travaille à mettre le Mali à l’abris de la cessation des paiements malgré la suspension de la coopération internationale, il envisage de faire l’audit des services publics, traque les faux diplômes de la fonction publique, multiplie les voyages hors du Mali, les nominations, les communiqués de condamnation…)

    La politique d’affirmation va jusqu’à planer le doute sur sa participation personnelle comme candidat aux futures élections que son gouvernement peine plutôt à organiser.

    Le ministre Cnrdre de l’administration territoriale, le Colonelissime Moussa Sinko Coulibaly, a du mal à cacher son embarras quand à la candidature de CMD aux futures élections.
    Ça sent la fissure avec la junte, auparavant prise au dépourvu parce que CMD ne sait pas à qui “donner sa démission”, Kati se sent de plus en plus petit face l’astrophysicien.
    De l’autre côté Dioncounda, qui a bien réfléchi au Pullman Montparnasse Hôtel à Paris pendant sa convalescence, sait qu’il n’a pas été trop aidé par le mouvement démocratique et son FDR, alors de retour au bercail, il tend la main à l’armée et à la junte, et lui réitère sa confiance au grand dam de la Cedeao qui ne comprend pas pourquoi quelqu’un avec une sécurité quasi nulle ne veut pas de troupes Cedeao à Bamako pour “sécuriser la transition”.

    Mais face à un CMD quelque peu agité, affirmé et rapide, Dionconda joue la tortue et assure ses arrières.
    Il n’hésite pas à proposer un haut conseil d’état pour bien intégrer la junte à un moment où son alliance avec CMD se fissure.

    Il n’hésite pas à proposer une négociation triple choix pour rester proche de la médiation Cedeao menée de main de fer par le très controversé president burkinabé, Blaise Compaoré.

    Il n’hésite pas à adhérer aux concertations nationales du Copam et du Mp22 à conditions qu’elles soient inclusives et constitutionnelles pour rester équidistant avec la classe politique et la société civile.

    Au même moment CMD n’hésite même pas à Paris de proposer une consultation de l’assemblée nationale sur l’approbation d’une feuille de route de la transition (réclamée par la communauté internationale) apparemment sans en avoir parlé avec le président.

    Et quand CMD va à Djamena pour parler intervention militaire avec fermeté et contrer Dioncounda parti à Niamey et qui adhère aux pourparlers de Ouaga, son directeur de cabinet ne reconnaît même pas Tieman Coulibaly, pourtant ministre des affaires étrangères du Mali, comme représentant du gouvernement malien, il représente plutôt Bamako.

    Le “coupé décalé” bamakois bat donc son plein: “Calmement, calmement, on va s’envolement”.

    Et en aucun moment CMD n’a pu croire que ces anciens alliés de la junte militaire qu’il a aidé à se légaliser dans un comité militaire de réforme…, vont aider son partenaire de Tango (Dioncounda) à gagner cette première course de la transition malienne contre lui, lui le lièvre interplanétaire.

    Rien ne sert de courir, il faut partir à point, disait le poète!

  5. CAPITAIN DE LA HONTE

    Malheureusement Jusqu’a present on ne connait pas les vrai motifs de cette demission. Son auto jugement n’engage que lui seul, mais le peuple sera le vrai juge a la fin du jour. Si CMD ne respect le peuple malien, lui meme fait la meme chose en refusant l’accuse a s’explique devant ce meme peuple. Qu’est ce que le capitain veut reellement: Le NOM, Le President, Le SAUVEUR des maliens, L’HONNEUR. Un conseil, tu aura ton honneur seulement dans un champs de bataille, non sur une scene politique. Un honron ne salit jamais son invite de la sorte, meme s’il a commis des betises. Ses accusations sont a dormir debout, c’etait les points d’attaque du FDR qu’il a exactement evoquer contre CMD.

    QUOI DEVIENT LE NORD DU MALI
    Dans les oubliettes comme toujours. Bizzarement le malien creve de popularite. Le nord sur toute les levre, et moins dans nos coeurs. Armement boques, Armement debloques, Bamako ne bouge pas. Et par surprise on vient d’attendre une autre raison pour ne pas attaquer: CMD n’as rien acheter pour l’armee. Voyez vous le jeux commence a etre compris Kati.

    LEGACIE DE CMD
    Il peut ne pas etre parfait comme persone ne l’ai d’ailleurs, mais son action a reunir le monde entier autour du Mali faisait un trembler les jambles du capi, c’est cela qu’il l’accuse de ne pas donnez des explications. Sanogo a trop peur, CMD ne complotait pas contre vous mais savait que vous n’etiez pas seulement capable de sauver le Mali.

  6. “DJOKOUDA FERA 40JOURS PAS UNE HEURE DE PLUS!!!”

    dixit CHECK MODIBO DIARRA envers le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE…qui par la suite s’est fait bastonner par les BADEAUDS DU DR. SANS DIPLÔME…

    QUAND ON VEUT ABBATTRE SON CHIEN… ON L’ACCUSE DE RAGE….

    NOTRE GÊNERAL-DE-LA GEULE pense qu’on a tous la mémoire courte….MÊME EN S’ASSOCIANT AVEC LA LÉGITIMITÉ … L’ILLÉGITIMITÉ NE DEMEURERA QUE L’ILLÉGITIMITÉ ….

    DJONKISS NE POURRA PAS VOUS SAUVER … SOLDATS RATÉS…

    SANOGO NE PEUT PAS QUITTER … SANOGO NE PEUT PAS RESTER NON PLUS….

    LE MALI EST DANS LA MERDE POUR LONGTEMPS….ET AINSI SONT LES SOLDATS RATÉS …

    http://m.flickr.com/#/photos/79313524@N06/8263524869/

    Moussa Ag, qui est très amusé par les nouvelles acrobaties des soldats RATÉS pour se sortir de la merde….

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