Leaders du Mnla-sud : Bocar Moussa Diarra, ministre Priorité aux cadres Rpm… et parents

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Ils sont responsables actuellement dans ce pays, ceux qui ont pris comme ambition de le mettre à genoux. Ils sont au nord du Mali à visage découvert. Au Sud, ils se servent de leur intelligence pour mettre ce pays à genoux. Bocar Moussa Diarra, piètre ministre de l’Education et fin stratège du Rpm  pour la fraude électorale est notre leader du Mnla Sud, cette semaine.

 

Bocar Moussa Diarra
Bocar Moussa Diarra

Né au nord, il n’a pas connu de traversée du désert. Docile qu’il est et caméléon politique par excellence, l’enseignant à la retraite est devenu ministre de l’Education, le 15 décembre 2013. Depuis lors, il n’a pas perdu du temps pour mettre en place sa stratégie. Celle de la fraude électorale au profit du Rpm.  «Monsieur», ainsi appelé par ses anciens élèves, aura même développé une expertise en la matière reconnue et saluée par les uns et décriée par les autres  enseignants, conseillers et Dcap. Avec Bocar Moussa Diarra, sauf un cadre du Rpm peut être nommé Dcap ou conseiller pédagogique.

 

Nommé lui-même conseiller pédagogique auprès du Mnla du Nord pour ensuite, être bombardé au ministère de l’Education par Diango Cissoko à cause de son intelligence à servir son parti Rpm, au détriment du pays, Bocar Moussa Diarra est l’incarnation des leaders du Mnla du Sud. Jugez en vous-même !

 

À 60 berges, Bocar n’a pas son pareil : une calamité choisie et nommée comme ministre. Un  choix qui n’a souffert d’aucune contestation au sein du Rpm. Non pas qu’il était président de l’Alliance IBK 2012, mais bien par ses qualités avérées en clientélisme politique. Et à peine quatre mois, Bocar a réussi l’exploit de redonner de l’espoir au Rpm  pour une victoire électorale à base de fraudes. Sa stratégie : miner le terrain électoral du monde éducatif par la nomination des militants de son parti à des postes de responsabilité, méritants ou non. Bocar s’adonne à ce jeu, au point d’oublier qu’il est un ministre de la République du Mali. Sa démarche se conjugue à la priorité aux cadres du parti.

 

Inoffensif, effacé avec une fausse sagesse, Bocar est une vipère politique. Venu pour se venger, on ne sait de qui, voici le monde de l’éducation en mouvement sous l’impulsion de «Monsieur». Dcap, conseillers pédagogiques, unissez-vous et écrivez sur votre parcours professionnel : militants Rpm de Diré, village natal de Bocar Moussa Diarra ! Votre salut passe par là. Les durs ou plutôt les têtus en font déjà les frais : le secrétaire général de son département, les directeurs des Cap de Mopti, de Diré et l’Ifm de Sévaré. Tous relevés, au mépris des textes, de la loi. «Monsieur» a introduit le critère de coloration politique dans le monde de l’éducation, au grand dam du Premier ministre.

 

En réponse à ses détracteurs, il répond volontiers que l’éducation n’est pas parmi les deux missions du gouvernement. Sacré Bocar, là au moins, on est d’accord. Sauf que partout où «Monsieur» passe, soyez en sûr qu’il sème frustration, désolation, haine, humiliation et injustice professionnelle. Comme précisément ces dernières nominations des Dcap novices de Dioungani et de Madougou dans le cercle de Koro, avec comme critère de choix, la coloration politique. Des conseillers pédagogiques imposés au corps enseignant, parce qu’ils militent au sein du  Rpm/Bdia. Pourtant et à en croire les indiscrétions, le ministre Bocar n’a pas manqué de conseils et propositions des services techniques et administratifs de la place. Propositions tenues dans les placards de son bureau : pimenté Rpm. Le drame est que parmi les nominés, se trouvent  des chômeurs attitrés, des paresseux et insolites, venus d’on ne sait où. L’enseignant du secondaire qu’il est lui-même et  ministre chargé de l’instruction  civique, peut-il alors promouvoir les valeurs de justice et de mérité de notre société ? Le doute est permis. Et dire que Bocar, à un moment donné de sa vie, vantait devant les populations de Kanadjiguila les mérites du président Modibo Keïta !

 

Une autre couleur de Bocar, le caméléon politique, il a de l’ambition, docile qu’il est, l’Us-Rda l’étouffe. Bocar Moussa Diarra est prêt, y compris accomplir les missions répugnantes. Toujours disponible, «Monsieur» profite des crises, maîtrisant bien la destination du vent. Tout prêt à bondir, il n’exprime jamais son désir.  C’est ainsi qu’en 2002 éclata la crise entre Bamou Touré, secrétaire général de l’Us-Rda, et Amadou Djicoroni, à l’issue de laquelle Bocar obtient une place dans le bureau politique national du parti. Le conflit entre Mamadou Sissoko et Alou Badra Macalou, le hisse encore au sein de la direction du parti. Il devient secrétaire politique, sans rien demander. Récompense de son respect pour les vieux.

 

Avec l’entrée de Badara Alou Macalou dans le gouvernement, Bocar Moussa Diarra, secrétaire politique, se voit dans le fauteuil rêvé de secrétaire général. Poste qu’il n’occupera jamais. Mais, les affaires du parti lui sont confiées au cours d’une réunion statutaire. Bocar réussira son grand exploit à travers son forcing pour créer l’Um-Rda. Il met au vent  Me Harouna Toureh et les autres, pour devenir le président de ce parti. Son plus grand hold-up proviendra de la transformation de l’Us-Rda en Um-Rda. Gain des ventes des patrimoines du parti de la charrue attelée comme Bar Mali à 130 millions de Fcfa. Mais, Bocar ne  présentera que 90 millions aux membres de l’Um-Rda.

 

Le tournant de sa vie porte sur sa nomination comme président d’Ibk Mali 2012, l’alliance qui lui a ouvert le poste ministériel.  Bien peut-être pas pour longtemps, car le monde de l’éducation a cela de spécifique : les cours dispensés ne sont pas tous compris ; ceux compris ne sont pas appliqués. Et il n’est pas interdit de croire qu’un de ces cours mal dispensés par «Monsieur», ne le rattrape.

 

L’injustice n’est pas une valeur, mais un comportement. Qui mieux que Bocar le sait. Comme on le voit, plus que quiconque, Bocar prépare la relève des leaders du Mnla du Sud, ce qui est incompatible avec ses responsabilités du ministre chargé de l’Instruction civique. «Monsieur» serait-il un danger social pour le Mali ?

 

Békaye DEMBELE

Commentaires via Facebook :

18 COMMENTAIRES

  1. Mon cher, si tu n’as rien à dire, ………..toi. Ceux que tu défends aujourd’hui, comment sont ils arrivés à ces postes, en parlant de novices, qui est né DCAP, Conseillers… Soyons sérieux, ce sont des mesures administratives que tu ne saurais annuler.
    Vraiment dégoutant comme article. Choisis toi un autre métier tu ne peux pas vivre du journalisme.
    En général, les écrits dans nos journaux posent le sérieux problème du niveau du débat d’idée au Mali. Nous sommes très forts en critiques, en intox nuls en proposition d’amélioration. 😥 😥

  2. J’ai de la pitié pour toi quand tu dis “jugez en vous même” que c’est ridicule ya jamais un jugement dans le vide parce que ce que tu as mis est vide de sens .je t’en veut pas si les ennemis de RPM te donne ton prix condiment tu es forcé de les faire entendre ceux qu’ils veulent sinon ta famille va mourir de faim, mais il faut savoir que ce que ta rapporter ici n’intéresse même pas ceux qui te paye pour le faire car c’est trop enfantin mr le journalo.

  3. Monsieur Bekaye ou maliweb c est votre souci ramasseur de pot de vin pour mal parler des cadres soucieux du bien etre de ce pays . Si le ministre trouven des incapables pour apprendre aux futures cadres de ce pays la connaissance alors il est oblige de les remplacer par d autres plus competente qui ont le savoir faire alors ca suffit est ce par hasard vous et ce qui veulent discrediter ces cadres qui veulent des vreis cadres vous n avez pas acheter votre diplome comme ces vauriens qui ne font mettre ce pays dans l obscurite espece de vauriens les cadres ont les connait ils ont le verbe comme ce ministre et meme le rpm il n y que des cadres qui n ont pas acheter leur diplome du President du RPM au planton des csdres et des cadres voila un pqrti qui merite de prendre les reines de ce pays pour le mettre sur pays .Presntes tes excuses a ce vaillant cadres de son etat et au RPM

  4. Mr Bekaye tu en a trop sur le coeur contre le RPM, ton metier ne doit pas te conduire a de tel haine, tu vas droit a l’echec, tu es un rejet de la societe’ et meme de ta famille ,tu ne devrai pas etre ne’ au mali, quand tu es de cet espece

  5. l’enseignant à la retraite est devenu ministre de l’Education, le 15 décembre 2013? Le 15 Decembre 2013?
    You are welcome ..

  6. Mr l’animateur vs etre regreté parceke 1 bon journaliste ne parle pas ainsi tu est 1e honte pr peuple il fo retourne a l’ecole et a la maison pr apprendre a parle pusque 1 bon malien ne parle pas ainsi le mensonge est 1e cause de suiside chez 1 vrai maline

  7. mon cher journaliste.
    c’est quand même regrettable que vous vous laisser entraîner dans les campagnes contre de paisible citoyens sans aucun argument valable. le ministre Diarra n’est pas RPM mon cher. le ministère de l’éducation n’organise pas les élections si vous ne le savez.
    aussi pourkoi et depuis quand il est interdit de chercher à devenir responsable d’un groupe dont on est membre. ça vous derange qu’il soit Président de l’UM-RDA?
    Désolé cher ami, si vous avez un problème personnel, dites le ou alors il a relevé un de vos proches que vous aviez placé dans les conditions que vous décrivez vous-mêmes.
    vous êtes journaliste, je suppose, donc tachez de donner de vraies et utiles informations aux gens.

  8. Vous n’avez pas la déontologie,d’abord vs avez fait une erreur en disant qu’il a été nommé en Décembre 2013.ce qui est faux.dire aussi qu’il est R.P.M est faux, il est U.M.R.D.A.Il faut aller tjrs à la quête de l’information, vs racontez du n’importe quoi.Votre journal doit être fermer.Pour les nommination, tte personne qui devienne ministre aménera ses gens.Tous les prédecesseurs de Bocar Diarra ont fait la même chose.N’importe qui ne peut pas créer un journal.Vous êtes les prémiers à mettre ce pays à genous.Vs ne vivez que de l’hypocritie.

  9. M. Dembélé: ayez un peu de dignité et ne vous laissez pas “acheter”! Cet article sent la commande!

  10. On a pas besoin souvent de rencontrer certaines personnes pour les connaitre, il suffit de lire entre les lignes de leur poste pour se faire une idée de qui elles sont. Ce journaliste donne l’impression de quelqu’un qui a été privé de ses plaisirs passés à cause du changement en cours.
    Je ne suis pas un fan du Ministre, je ne le connait même pas mais je constate une accalmie dans le monde scolaire depuis un certain temps.
    les temps du laissé aller est peut être révolu, donc une bonne chance pour les pauvres qui verront leurs enfants sur le chemins de l’école

  11. Le MNLA vaut mieux que les voleurs de la Republique qui pullulent dans les instoitutions et les membres de la junte que vous avez accepte en violation de la constitution
    Quand on n a pas honte on se tait

  12. Bocar Moussa Diarra n’est pas du RPM. Il veut se servir du RPM et cela n’est pas possible. Il est pire qu’une calamité, et parmi ses nommés les 90% sont des catastrophes pédagogiques qui ne peuvent pas diriger un CAP, puisque moins que les CP et les DE,des DG-IFM du coup.M Begre, ne serais-tu pas celui qui risque attiser ce feu dont tu parles. Je souhaite que le journaliste puisse publier prochainement les différentes décisions de nominations des parents , amis et camarades d’enfance de Bocar Moussa Diarra. Une fois de plus, il n’ a pas nommé pour le parti RPM, mais pour le RDA qu’il a divisé. Pourquoi, dans ce pays, personne ne veut dénoncer certaines pratiques et c’est le laisser-aller, le laisser-faire par des parvenus. Qu’il ne soit pas du MNLA-sud, mais avec ses suites de nominations il vient de créer son parti: NEPRDA (Nomination Éhontée pour la Promotion des Ressortissants de DIRE et d’Ailleurs). C’est ce seul parti qu’il peut engager pour les elections et non les enseignants

  13. Il faut me dire combien on t’a donné pour denigrer le RPM, au-lieu de renseigner la population sur les evenements du nord tu viens nous raconter du n’importe quoi. Si on vous enferme pour calomnie vous allez crier partout, c’est pas toi mais ton directeur de publication qui accepte tes idioties, honte à vous

  14. Du n’importe quoi cet article, mais il revêt quelques vérités. L’histoire retiendra qu’un tout venant est passé par l’éducation, Bocar Moussa Diarra nomme qui il veut sans l’avis de des Directeurs nationaux ou des conseillers. Toutefois, s’il a osé ce que Salikou Sanogo n’a pas pu ou voulu faire, le choix de ses hommes laisse à désirer. Nommer des DCAP, des CP, des Proviseurs et une DG-IFM et les jeter à l’eau: ils n’ont bénéficié d’aucune formation et ils ne peuvent jamais satisfaire les ambitions du parvenu ministre qui agit en son nom et non pour le RPM. Au niveau de l’Éducation ça ne va pas et ça n’ira plus tant que Bocar et sa clique (parents, amis, camarades…) sont aux postes de responsabilités. Bocar Moussa Diarra, un autre danger au niveau de l’éducation ne peut que nommer des individus à son image. A la retraite il est bon qu’il renoue avec son crayon et sa gomme pour continuer à faire l’illustrateur. Alors que le monde des enseignants fasse ce qu’il peut avant le deuil…

  15. Bocar est une vraie calamité il est a l’ origine de l’ éclatement du Rda il est l’ iniciateur de la vente de Bar Mali qui est un patrimoine pas seulement pour le Rda mais de tous les Maliens car cet espace était une réference un symbole qui a héberger des personnalités africaines comme Nelson Mandela lors de sa visite au Mali .vendu a 130 000 000 FCFA On parle meme de 150 000 000 fcfa ce malhonnete monsieur a informer le Bpn que Bar Mali a été vendu a 95 000 000 FCA aprés investigation de certains ménbres du Bpn Bocar a reconnut qu il a signé l’ acte de vente de Bar Mali s en avoir lu le contenu de l’acte donc que lui il ignorait le montant et depuis les membres du Bpn qui ont fait cette investigation sont devenus indésirables dansle parti car Bocar avec la bénédiction du doyen Baba hakib Haidara ils ont tous mis en oeuvre pour evincé le groupe de MTR Harouna toure du parti qui était trés majoritaire au moment de la tenue du congres.

  16. Monsieur le journaliste c’est avec un profond regret je constate que vous les journalistes vous continuer a mettre ce pays sur le genou. pendant que le peuple cherche a gagne espoir vous vous cherche a diviser, détruire tout ce qui est acquis nous vous prions de ne mettre de l’huile sur le feu le pays a assez bruler. appaiser les esprits c’est votre devoir mais pas mettre les maliens dos a dos. si mnla au sud c’est bien vous les journalistes.

  17. Je ne connais pas ce ministre mais les accusations sont graves. On sent une nervosité chez le journaliste. Accuser quelqu’un de membre de MNLA aujourdhui sans preuve ! Journalistes, écrivez clairement vos opinions avec preuves !

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