Leader du MNLA SUD : Bruno Maïga, ministre Caméléon !

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Bruno Maïga
Bruno Maïga

Qu’il est futé, ce Bruno ! Trois postes ministériels durant cette transition avec ses deux visages, chrétien et politique jouant au trait d’union entre le Rpm, son parti et la communauté chrétienne. Bruno, avec sa capacité d’adaptation pour ne pas mourir, comme le caméléon, aura réussi l’exploit d’être ministre de trois départements ministériels pendant la transition pour ne rien gérer, mais en s’acquittant  honorablement de ses missions  outre que celles publiques. Car, Bruno est un homme en mission. Occulte, cela s’entend.

 

 

 

D’abord au ministère délégué de l’Emploi et de la Formation professionnelle, en mission pour la junte, il sema la haine entre la jeunesse du Mali. Au ministère de la Communication, en mission pour lui-même, il organisa un séminaire d’auto-promotion au profit de la presse malienne pour faire comprendre qu’il est plus sollicité par la presse internationale que par les médias du Mali. Séance tenante, Bruno donna alors à tous les hommes de médias présents ses numéros de téléphone montrant ainsi sa disponibilité, pour changer 24 heures après lesdits numéros. Toujours à la communication, Bruno, ami d’enfance du Premier ministre d’alors, CMD, entretenait ce dernier à la demande de ses amis les militaires putschistes pour un départ en douce de la Primature.

 

 

Enfin, au ministère de la Culture où il opère actuellement, Bruno assista et participa même à la mort prématurée du monde culturel, suite aux affres de l’état d’urgence.

 

 

Spécimen recherché des leaders du Mnla-Sud,  le ministre Bruno Maïga, ministre caméléon, notre leader du Mnla-Sud de cette semaine, n’a pas fini de faire parler de lui. Il aime  le buzz, en crée  déjà en affirmant à qui veut l’admettre qu’il restera ministre, au motif que non seulement son parti le Rpm a gagné, mais aussi que son ami capitaine est devenu général. Sacré Bruno ! Le réveil te sera vraiment brutal.

 

 

Le vrai caméléon de la transition, c’est lui. Il est parmi ces rares ministres qui ont eu la chance de gérer trois départements ministériels pendant la transition. Il a été ministre délégué chargé de la jeunesse, du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle ; ministre de la communication et actuellement, ministre de la culture. Mais, si en bon caméléon, il s’adapte à tous les départements, malheureusement, il n’a jamais rien géré. Bruno Maïga a même créé des situations ingérables dans certains ministères.

 

 

Voici un homme qui est venu dans les différents gouvernements de la transition avec son double visage. Bon nombre de Maliens pensent qu’il est membre du gouvernement au compte de l’Eglise catholique. Certes, il est membre du Rpm, même si les responsables de ce parti n’aiment pas trop commenter, mais ils n’ont jamais refusé d’être membre de son cabinet. En réalité, Bruno Maïga doit sa longévité dans le gouvernement aux membres de la junte dont il est l’un des conseillers occultes. C’est lui qui a été, au nom de la junte, demander à Cheick Modibo Diarra de laisser son poste à l’amiable, avant l’usage de la force. Ce jour-là,  il a fait plusieurs va-et-vient entre Kati et la résidence de CMD, sans succès.

 

 

En bon caméléon, il a géré le ministère délégué de l’Emploi et de la Formation professionnelle en suscitant et en maintenant la crise qui a éclaté au CNJ, faisant la part belle aux jeunes de la junte sous la houlette de Siméon Keïta.  Bruno Maïga n’a jamais tranché cette situation, car, à l’époque, il était en mission pour la junte : diviser la jeunesse du pays. Cette crise entre les jeunes pro-juntes et le bureau du CNJ demeure jusqu’à présent. Même s’il y a eu une rencontre des jeunes à Ségou pour demander à Abdoulaye Touré de continuer son mandat, la division est visible. Bruno devait faire plaisir à Kati.

 

 

Lors de son passage à la communication, il n’a jamais voulu répondre aux questions d’un journaliste. Contrairement à son prédécesseur, Bruno Maïga n’a fait aucun communiqué, encore moins de déclaration. Il se contentait de son poste de ministre. Et même, lors de la rencontre avec les médias à Sélingué, le plan d’actions adopté par la presse a été mis gentiment au frigo. Bruno Maïga n’a pas voulu toucher, ni parachever la nouvelle loi sur la presse. Il ne veut pas de bruit, encore moins de débats avec les gens d’une profession dont 90% viennent de la presse privée.

 

 

Actuellement au ministère de la culture, le  ministre Caméléon continue son jeu favori : changer de couleurs, en s’adaptant aux réalités, sans trouver de solutions. Bruno est avec tout le monde et avec personne. Les artistes ont crié sur tous les toits que l’état d’urgence tue l’art et la musique, mais Bruno Maïga n’a apporté aucune solution. S’il peut aller au Conseil des ministres, écouter les autres et revenir à son bureau, c’est l’essentiel et cela suffit à son bonheur.

 

 

Les artistes ont des problèmes avec les huissiers ou les espaces culturels qui ne fonctionnent pas, ce ne sont pas là les oignons du ministre de la culture. Son job, faire fonctionner son cabinet avec ses deux visages politique et religieux. Bruno a reçu à faire un bon mélange entre les membres du Rpm et ceux de l’église. Entre-temps, les artistes peuvent mourir ou aller au diable, Bruno Maïga continue de présider les conseils d’administration de ses structures, peu importe leur performance. Et gare aux artistes qui viendront avec des problèmes pour le perturber, car à  défaut de son ami,  le nouveau général 4 étoiles, il fera appel à son ami d’enfance CMD de Ségou Mission.

 

 

Bruno Maïga, ministre de la Culture est né en 1952 à Ségou. Il est diplômé de l’Ecole normale supérieure de Bamako, section philo-psycho-pédagogie. Après un passage à l’Institut pédagogique national comme chargé de recherche, il occupera successivement les postes de Directeur de la compagnie du Théâtre national du Mali; Chef de section à la Direction nationale des arts et de la culture (Dnac); chef de la promotion artistique et littéraire à la Dnac; Chef du service du courrier, des archives et de la documentation au Secrétariat général de la Présidence de la République. Bruno Maïga a par ailleurs enseigné comme vacataire à la Faculté de lettres, arts et sciences humaines à l’Université de Bamako et au Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté. Il est officier et commandeur de l’Ordre national du Mali. Et Chevalier avec effigie Caméléon des leaders du Mnla-Sud.

 

 

Békaye DEMBELE

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4 COMMENTAIRES

  1. oh quelle désolation qui a reorganisé les radios au Mali? mais que ce qu’il t’a refusé pour que tu t’attaque à lui de la sorte? je t’en pris si tu ne t’y connais pas en journalisme ce n’est pas la faute du sage et intretable Bruno, que tu veras graver encore d’autres echellon comme tu le confirmes toi même!!! honni journaliste!!!

  2. Monsieur le journaliste vous me faites vomir.Votre papier sent la haine,espèce de petit imprudent!!!!!!!!

  3. Je ne savais pas que les dembélé faisaient le metier de mercenaire…….Au compte de qui? 😆 :mrgreen: 😆 😆 :mrgreen: 😆

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