Le Syndicat autonome des administrateurs civils répond à l’ancien Premier ministre : « A défaut de faire son mea culpa, Moussa Mara aurait dû au moins manifester de la compassion pour les victimes »

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Moussa Mara à propos de la signature de l’accord d’Alger 2015
Moussa Mara

L’ « instigateur » des tueries du 17 et 21 mai 2014 à Kidal, l’ex-Premier ministre, Moussa Mara, ne s’est guère repenti de ses actes. Pis, il s’est offert, lors d’une interview accordée à notre confrère  d’Africable télévision, le plaisir d’éterniser le deuil des parents et proches des victimes de sa visite mortuaire à Kidal, en se déclarant prêt à refaire son voyage controversé, si elle était à refaire.  Face à cette déclaration, le syndicat autonome des administrateurs civils (Synac) a rompu le silence dans une déclaration et traite ses propos d’arrogance et de populisme.

Après l’échec de sa visite déconseillée et mortuaire du 17 mai 2014 à Kidal (six administrateurs civils tués) qui n’a pas pu, visiblement, combler ses attentes populistes et politiques, l’ex Premier ministre, Moussa Mara, s’est, depuis son débarquement exigé de la primature, lancé dans une campagne de récupération politique des tueries de Kidal.

Assoiffé du pouvoir et prêt à tout pour y arriver, il utilise, aussi souvent et à cœur joie, la mémoire des victimes civiles et militaires, qu’il a conduit volontiers à l’abattoir, comme fonds de commerce politique.  «Si c’était (la visite mortuaire de Kidal) à refaire, je le referais sans état d’âme », avait dit au mois de mai dernier l’ex-Premier ministre sur le plateau d’Africable télévision.

Ce jeu politique auquel se livre l’ex-Premier ministre a été, aujourd’hui, démasqué par le syndicat autonome des administrateurs civils. Ainsi, dans une déclaration déposée chez notre confrère « L’Indépendant », il a décidé de mettre un terme définitif à cette quête folle du pouvoir de l’ancien Premier ministre.

Le Synac a demandé à Moussa Mara de ne pas « récidiver dans l’arrogance et le populisme » autour de cette visite qui a mis l’Etat malien à genou. « Le syndicat se dit indigné, atterré et outré par les propos de Moussa Mara qui a déclaré n’avoir pas regretté la visite qu’il a effectuée à Kidal et qui a fait perdre à l’Etat toutes ses positions dans cette partie de son territoire », rapporte notre confère. Selon le syndicat, à défaut de faire son mea culpa, « l’ex-Premier ministre aurait dû manifester de la compassion pour les victimes de cette visite risquée et déconseillée à laquelle aurait renoncé tout homme d’Etat avisé et raisonnable, soucieux de l’intérêt supérieur de la nation ». En plus, explique le syndicat, pendant que les infortunés militaires et administrateurs civils « rendaient l’âme sous les balles assassines, l’ex Premier ministre était sous haute protection des Nations unies… et n’a rien entrepris pour venir en aide à ces commis de l’Etat grâce au sacrifice desquels les élections présidentielles qui l’ont vu diriger le gouvernement ont été organisées. A défaut d’avoir une pensée pieuse pour la mémoire des camarades tombés sur le champ de l’honneur, le syndicat lui demande d’avoir le sens de la retenue dans ses propos s’il n’a pas l’humilité nécessaire de se taire après avoir mis l’Etat à genou », averti le syndicat.

Youssouf Z KEITA   

 

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13 COMMENTAIRES

  1. Tous les bons maliens savent que la visite de Mara etait necessaire. Avant cette visite, beaucoup de gens, opposants compris, demandaient, a quand une visite du regime a Kidal. Mara est venu et il l’a fait. Aujourdhui, des individus manipules dits syndicalistes se levent pour raconter du n’importe quoi. La visite de Mara etait une visite administrative et c’etait un devoir pour le Premier Ministre de visiter Kidal comme il l’a fait dans toutes les regions du pays. Quoi de plus normal. Cette visite a permis d’ouvrir les yeux de beaucoup de maliens sur les rapports de dupes, les complicites et toutes les connivences narco-jihado-terroristes et certains de leurs allies qui se reclament poutant amis du Mali.

  2. Sékè
    “Imaginez que si jamais l’offensive de l’armée malienne avait réussi…”

    Si… 🙄 🙄 🙄
    Si jamais… 🙄 🙄 🙄
    Imaginez que… 🙄 🙄 🙄

    Et moi, SI JAMAIS ma tantie avait une paire de c…, je l’appellerais Tonton! 🙄 🙄 🙄

  3. Sikasso
    “Au moins moussa mara a eu le courage d’assumer son déplacement dans le nord” 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    Il l’a “ASSUME” comme tu dis, en se cachant dans les jupes de la MINUSMA pour se faire évacuer sous haute protection, et tout en laissant sur place les autres se faire égorger! 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    Comme tu dis: Il a eu le COURAGE! 👿 👿 👿 👿 👿

  4. Mara n’a rien à se reprocher…

    C’est “le deuil des parents et proches des victimes” des manigances de la soi-disante communauté internationale, qui a tout entreprise afin que l’offensive des FAMA échoue ce jour là…Pourquoi ?

    Oui, cette défaite de l’armée malienne à profité à qui ? posez vous la question…car pour connaitre le responsable d’une situation fâcheuse, même le plus nul des enquêteurs fouille d’abord du côté de celui ou ceux qui ont profité de la situation :

    – le mnla a été légitimé, “interlocuteur de l’ONU”, avec ses rangs gonflés de mercenaires et djihadistes recyclés,

    – “l’accord de défense” entre le Mali et la france est signé, avec en avale la mise en place de l’opération barkhane, couvrant tout le sahel, une étrange réplique de l’OCRS de la politique coloniale,

    – Et la minusma, qui conserve sa mission pécuniairement juteuse…

    – l’Accord d’Alger, contesté de part et d’autre est enfin signé par tout le monde…

    Imaginez que si jamais l’offensive de l’armée malienne avait réussi, rien de tout ceci n’aurait vu le jour ou serait sérieusement compromis…

    Alors qui est ce qui avait intérêt que l’offensive de Kidal échoue ???? 👿

  5. Mr Mara la grande DECEPTION !!! L’aura , le bagout . la serenité qui auraient du etre sa force ont finalement contribués a sa perte ( la suffisance , le populiste , l,’arrogance ) L’auto-flagellation est la marque déposée a lui et a son ex Boss

  6. IBK avait plus qu’une confiance à Mara pour bien mener la gouvernance.bien vrai,kidal fait parti du mali,mais le contexte ne le permettait d’y aller,mais quand on joue au gros têtue on finira par ramasser les peaux cassées, seul

  7. Ce n’est pas le président ibk qui devait décider si oui ou non Moussa Mara devrait se rendre à kidal.Biensur Tatam ly avait fait une tentative,mais malin qu’il soit,il avait déboursé chemin.
    Pourquoi moussa n’aurait -il pas agir de la même façon?

  8. IBK a chaleureusement félicité Mara pour son déplacement commandé à Kidal et tout le Mali a accueilli Mara

    Message du Président de la République suite aux évènements de Kidal
    Mes chers compatriotes,
    Vous avez suivi les développements tragiques que les mouvements armés ont tenu à donner à la visite du Premier ministre à Kidal, samedi 17 mai 2014.
    Cette visite avait pour but d’apporter aux populations éprouvées de nos régions septentrionales, un message fort de paix, d’espoir et de solidarité.
    Avec une importante délégation, le Premier ministre et une dizaine de ministres ont été chaleureusement accueillis à Tombouctou et Gao.
    Il n’en sera hélas pas de même à Kidal, où ils furent reçus sous des balles et des tirs à l’arme lourde de groupes armés.
    Nous qualifions cela d’acte crapuleux et de lâche trahison de tous les engagements antérieurs, notamment ceux contenus dans les Accords de Ouagadougou.
    Et ce n’est là, ni plus ni moins, qu’une déclaration objective de guerre à l’Etat du Mali, au moment où tout est mis en œuvre pour relancer les pourparlers devant conduire à une paix définitive au Nord, à travers un dialogue inclusif.
    Bien qu’en nombre nettement insuffisant, conséquence de l’application de l’Accord préliminaire du 18 juin 2013, les soldats de l’armée régulière se sont vaillamment acquittés de leur mission de protection de la République et de ses institutions, face à des groupes armés qui, eux, ont mis à profit ledit accord pour reconstituer leurs forces, dans une insolente et incompréhensible liberté de mouvement et de manœuvre.
    Sous les balles de snipers qui n’hésitent pas, à leur manière lâche, à se servir de femmes et d’enfants comme chair à canon, comme bouclier humain placé entre deux feux, des soldats de l’armée malienne ainsi que de paisibles citoyens, sont tombés.
    Ils sont tombés dans la ville malienne de Kidal, malienne à tous égards.
    Et même dans l’esprit comme dans la lettre de l’accord préliminaire de Ouagadougou, il ne peut subsister aucun doute sur l’appartenance de Kidal à la République du Mali dans ses frontières internationalement reconnues.
    Y compris par les mouvements armés signataires de cet accord, devenus les sinistres signataires du bain de sang du 17 mai dernier dont le Mali n’a que faire.
    Comble de l’abjection, l’armée malienne s’étant trouvée en situation d’assurer, seule, la sécurité des déplacements terrestres de la délégation du Premier ministre, les groupes armés ont investi le gouvernorat dès lors dégarni, ont pris en otage le personnel et les agents en place, et en ont froidement assassiné plusieurs.
    Je vous fais le serment que ces crimes odieux ne resteront pas impunis.
    Devant nos soldats et agents de l’Etat morts sur le champ de l’honneur, en hommes d’honneur, nous nous inclinons.
    La République et la nation s’inclinent.
    Ils sont morts en mission, dignes fils du Mali qui ne saurait jamais les oublier !
    En mon nom, au nom de la nation malienne, au nom de la République du Mali, je formule mes condoléances les plus sincères aux familles de tous ceux qui sont tombés lors de ce tragique événement.
    Aux blessés, je dis que le gouvernement entreprend tout ce qu’il est possible pour qu’ils recouvrent la santé au plus vite.
    A nos courageux soldats, policiers, gendarmes et agents de l’Etat se trouvant à Kidal, que la folie des ennemis de la paix cherche à transformer en champ de bataille, je dis : le Mali est avec vous, la vérité est de votre côté, et tous ceux qui aiment la vérité sont avec vous.
    Mes chers compatriotes,
    Le Premier ministre, dont je salue le courage, le sang-froid, l’esprit patriotique et le sens élevé de l’Etat, ne posait aucun acte de provocation à travers cette visite à Kidal.
    Au contraire, suivant en cela mes instructions, et dans l’exercice de ses prérogatives, il s’y rendait pour écouter notre peuple, en prélude aux pourparlers dont les animateurs et les détails se mettent en place autour de l’ancien Premier ministre Modibo Kéita, aîné de valeur et de mérite.
    On ne peut comprendre, ni justifier, l’attitude de ceux qui, après avoir souscrit ou adhéré à l’unité et l’intégrité territoriale du Mali, s’opposent à l’arrivée du Chef du Gouvernement de la République dans une partie du territoire national.
    On ne peut comprendre, a fortiori accepter, qu’ils s’opposent par la violence, au point d’attenter à leur sécurité et à leur vie, à une mission de hauts responsables de l’Etat ayant pour objet la mobilisation de l’administration locale pour la paix.
    On ne peut comprendre, encore moins tolérer que, dans l’environnement socio-politique qui est présentement le nôtre, largement ouvert au règlement politique des différends, et marqué par l’existence d’accords auxquels les uns et les autres ont adhéré, l’on ne puisse pas entamer un dialogue sincère devant déboucher sur un accord de paix définitif et global.
    On ne peut comprendre que, précisément au moment où j’ai mis en place un dispositif devant concrétiser cette volonté de paix que j’ai fortement exprimée, et que partage l’immense majorité du peuple malien, des acteurs du processus de paix choisissent la violence comme mode d’expression et décident d’éventrer l’espoir de paix que les Maliens appellent de leur vœu, avec l’accompagnement des organisations régionales et de la communauté internationale.
    Pour ce qui nous concerne, nous ne faisons pas d’amalgame ; nous ne nous trompons pas d’analyse.
    Nous savons que, malgré les gesticulations de ces fauteurs de trouble et de guerre, la Région de Kidal compte majoritairement des Maliens qui n’aspirent qu’à la paix, au bien-être et à la considération dont notre politique-phare, la décentralisation poussée jusqu’à la régionalisation, est porteuse.
    A ces braves et honnêtes citoyens dont je mesure les difficiles conditions de vie, je réitère mon profond respect.
    Je leur dis que les tragiques événements de Kidal qui nous endeuillent ne nous feront pas dévier du chemin que nous nous sommes tracés : le développement, le développement rapide et visible dans tout le Mali, sur l’ensemble du territoire malien.
    D’où les agences de développement régional qui seront mises en place et seront opérationnelles dans un délai de six mois, instruction ferme que j’ai donnée au gouvernement dès sa mise en place.
    Oui, le développement harmonieux, intégré et intégral du pays !
    De Diboli à Labezzanga, de Zegoua à Tinzawaten.
    Partout, le Mali utile ! Nulle part, un Mali moins utile ! Et jamais, un citoyen malien privilégié par rapport à un autre !
    Tous les citoyens sur le même pied d’égalité, toutes les régions logées à la même enseigne !
    Mais personne ne prendra le Mali en otage. Personne !
    Elu pour réunifier le pays, recoudre le tissu national fortement éprouvé, consolider la sortie de crise, car notre pays sort à peine de la crise la plus insidieuse de son histoire, je n’ai pas d’autre honneur que de remettre à mon successeur, demain, un Mali debout, uni et un.
    Ce Mali debout, uni et un ; ce Mali qui arrive à nourrir, soigner et scolariser ses enfants ; ce Mali qui crée de l’emploi et prend en charge sa jeunesse, je m’y suis engagé et je ne faiblirai pas sur cette voie.
    Plus jamais, une délégation de l’Etat ne sera prise à partie à Kidal.
    Je ne laisserai pas ces mouvements armés, certains qualifiés de terroristes, d’autres désignés de manière commode comme rebelles, mais tous, réunis et solidaires à nouveau, comme ils le furent lorsqu’ils perpétraient, ensemble, l’horreur d’Aguelhoc, mais tous, de connivence avec le narcotrafic international, je ne les laisserai pas, disais-je, continuer à faire la loi, ni à Kidal, ni dans une autre partie de notre territoire.
    D’autant qu’il n’est plus permis de douter de la collusion entre les mouvements armés sévissant dans le Septentrion malien et le terrorisme international : samedi dernier, les fanions d’AQMI et d’Ansardine flottaient en effet sur les véhicules des agresseurs, à côté de ceux du MNLA ; Qui plus est, la prise d’otages ainsi que leurs exécutions sommaires, constituent les meilleures illustrations, quoique macabres, de cette collusion.
    Le Président que je suis, investi de la confiance des Maliens et tenu par la Constitution du Mali, assumera ses charges, toutes ses charges.
    Le gouvernement du Mali jouera pleinement son rôle. En particulier, les auteurs de ces prises d’otages et exécutions sommaires seront poursuivis devant les juridictions nationales et internationales.
    La souveraineté du Mali sur toute l’étendue de son territoire n’étant pas négociable, nos Forces de Défense et de Sécurité en reconstruction assumeront, totalement, les missions que la constitution malienne leur assigne et que les Maliens attendent d’elles.
    Ceci dit, chers compatriotes, le Mali ne perdra jamais de vue une de ses valeurs cardinales, à savoir le respect de ses engagements.
    Nous allons donc au dialogue, convaincus que nous sommes que le salut passe impérativement par là. Le salut si, bien entendu, toutes les parties, le gouvernement du Mali, la communauté internationale, les mouvements armés, s’acquittent de leurs engagements, chacune à son niveau de responsabilité.
    C’est à ce prix que sera capitalisé le formidable élan de solidarité internationale dont notre pays a bénéficié et pour laquelle je renouvelle la gratitude de toute la Nation. C’est à ce prix que peut prospérer le fragile processus de pacification et de réconciliation de notre pays.
    Vive la paix, pour que vive le Mali, un et indivisible !
    SE Ibrahim Boubacar KEÏTA

    Communiqué du Gouvernement du Mali sur la situation à Kidal
    Le Gouvernement informe l’opinion publique nationale et internationale que des affrontements ont eu lieu aujourd’hui, 21 mai 2014, dans la ville de Kidal, entre les Forces armées maliennes et les groupes armés, occasionnant plusieurs blessés et des pertes en vies humaines de part et d’autre.
    Après quelques heures de combat qui ont permis aux FAMA de reprendre un temps le Gouvernorat de Kidal, nos forces de défense, affaiblies par des problèmes de coordination, de renseignement, ont du se replier sous le feu nourri des groupes rebelles appuyés par les terroristes d’AQMI et les narcotrafiquants.
    Des enquêtes en cours permettront de fixer les responsabilités et d’en tirer toutes les conséquences.
    L’armée est en train de se réorganiser, la situation est suivie de près par les plus hautes autorités du pays.
    Toutefois, le Président de la République, dans son message à la Nation du 19 mai 2014, a indiqué que notre priorité est le dialogue. En vertu de cela, et conformément aux souhaits du Secrétaire Général des Nations Unies, au nom de la communauté internationale, il a instruit un cessez-le-feu immédiat.
    Tout en regrettant la perte de vies humaines, le Mali reste inflexible sur la nécessité que s’établisse la souveraineté de l’Etat sur l’ensemble de son territoire national, y compris à Kidal. Cela a été encore une fois affirmé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies dans son communiqué du 20 mai 2014.
    Devant la gravité de la situation, toute la nation doit rester mobilisée derrière les autorités nationales pour atteindre cet objectif.
    Le Gouvernement demande à chaque malienne et à chaque malien de faire preuve de calme, de sérénité, et d’un sens élevé de la responsabilité, pour éviter tout amalgame ou toute stigmatisation pouvant entamer la cohésion nationale, et nuire à la qualité des relations avec les partenaires du Mali.
    La Minusma, la force Serval et les représentants de la communauté internationale ne doivent pas être inquiétés. Ils ne sont pas nos ennemis.
    Nos ennemis communs sont les terroristes et les narcotrafiquants. Notre combat commun est celui de la restauration de la souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire. Et nous le gagnerons !
    Le Gouvernement communiquera régulièrement sur l’évolution de la situation, et des consultations seront prochainement organisées avec l’ensemble des forces vives de la Nation.
    Bamako le 21 mai 2014
    Le Porte-parole du Gouvernement
    Mahamane BABY

  9. Sikasso tu dois te rappeler que IBK et Moussa Joseph c’est bonnet blanc et blanc bonnet tous des mentuers, tous des amateurs et tous des apatrides, ils n’aiment pas le Mali.

  10. C’est le prix à payer lorsqu’on confie de si hautes responsabilités à des incultes doublés d’irresponsables. Mara répondra de ses crimes tôt ou tard. Qui vivra verra!

  11. Je ne comprends pas l’acharnement des journalistes, de surcroit porte parole des politicards, contre moussa mara. C’est normal qu’il ait une ambition pour ce pays. Le fait d’avoir fait le déplacement à Kidal ne peut être un crime et lui imputer tous les maux que le pays connait. Si le pays est à génou, ce n’est pas la faute de moussa mara, mais de vous les faux serviteurs de l’Etat et qui se sont servis, sans jamais servir la dignité dont ils prétendent défendre aujourd’hui. S’il avait pris un seul sous de l’Etat comme l’ont fait vous tous, il serait déjà en prison. Parce qu’on aurait eu l’occasion inoui d’enterrer une fois pour toute sa carrière politique. Quoique vous disiez ou faisiez, ce jeune loup de la scène politique nationale a un bel avenir devant lui. Ceux qui ont mis ce pays en faillite, nous les connaissons tous et ils passent des beaux moments et en nous regardant d’un oeil immoral. Mais cette affaire de Kidal dont certains politiques se servent comme fonds de commerce, versera tout son contenu un jour et on saura qui de mara ou d’un ou des autres qui sont à la base des tueries de nos vaillants soldats. On s’est servi de cette visite pour salir l’image d’un jeune qui avait de l’ambition pour son pays. Tous ceux qui ont essayé dépuis des temps de défendre l’honneur du continent ont payé soit de leur vie ou de leur image. Mara ne saurait faire exception. Mais malheureusement, nous n’arrivons pas à comprendre ce phénomène et se metre ensemble pour combatre le mal. C’est dommage pour l’Afrique.

  12. Au moins moussa mara a eu le courage d’assumer son déplacement dans le nord
    Et je suis sur d’une chose moussa mara ne peut pas décider de partir dans le nord sans l’accord de ibk qui na pas Ete capable d’assumer sa part de responsabilité
    C’est depuis cette affaire que j’ai vue que Ibk n’est pas une personne de confiance un menteur voleur Traitre lache une personne sans fierte

    • “C’est depuis cette affaire que j’ai vue que Ibk n’est pas une personne de confiance un menteur voleur”

      moi, bien avant!!!

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