Le retour au bercail du président Dioncounda Traoré Sous le signe du pardon

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Souhaité par le capitaine Amadou Haya Sanogo et tenue par la Copam, la très grande convention du 21 mai dernier marquera à jamais dans les annales du Mali. Au nom d’une soit disant souveraineté le Mali s’est retrouvé au bord du gouffre avec l’agression du intérimaire, Prof Dioncounda Traoré qui depuis séjournais à l’étranger pour des soins sanitaires.

Le président malien par intérim Dioncoundra Traore (g) à l’aéroport de Bamako le 27 juillet 2012
© AFP

Pendant deux mois, les fils et filles du Maliba avaient de la peine à marcher la tête haute, à regarder droit dans les yeux un Burkinabé, un Ivoirien ou un Sénégalais. Et pourtant, ces pays voyaient en notre Mali, une terre d’hospitalité respectueuse des valeurs sociétales. Par des valeurs qu’il incarnait, notamment le respect de l’autre, le sens élève de l’honneur et de la dignité, le beau et vaillant peuple du Mali s’était forgé un nom qui exigeait la considération de l’autre. Il a suffi de peu (prolongation d’un mandat), que des jeunes à la solde d’individus malveillants passent par-dessus le minimum des bonnes conduites pour s’afficher une des plus mauvaises : bâtons, gourdins, des pneus enflammés pour s’attaquer aux institutions du pays et de son président.

Mais comme le dira l’autre, le bateau Mali peut tanguer mais ne chavirerait jamais.

« Très émus d’être le professeur Dioncounda a dit à la foule qui est venue l’accueillir merci pour la qualité de l’accueil, a ses agresseurs il a dit je vous pardonne »   et a invité les populations au dessus des mesquineries, seule condition pour un renouveau.

Le peuple devrait a besoin de retrouver son unité et sa paix, valeur cardinale dont le Mali à toujours incarné et reste l’exemple de la sous région Afrique-ouest.

Le vendredi dernier, dans l’après midi, l’aéroport international de Senou a connu un de ses grands jours avec la mobilisation des membres du gouvernement, des corps constitués et haute hiérarchie militaire pour accueillir le président Dioncounda Traoré. Ce retour au bercail, au-delà de mettre en exergue l’attachement de l’homme à sa chère patrie, suscite de l’espoir pour un peuple désœuvré au lendemain incertain. Les premiers propos de Dioncounda, cités ci haut, consacre la modestie, le sens de la responsabilité de cet homme politique ‘’prêt à servir le pays au prix du sang ’’ disait-il. Selon le professeur Dioncounda Traoré la grande mobilisation montre que le peuple à soif de solidarité et de dignité. Chose qui constitue une ‘’clé de réussite’’ indispensable pour mener à bien les missions à lui assigné par le peuple. Confiant que le retrouvera son chemin, le prof Dioncounda prône ‘’le pardon’’.

La victime à pardonner, les bourreaux devraient faire autant

Voilà l’essentiel dont le tissu social du Mali a besoin pour le sursaut national. En fervent musulman et homme d’expérience, le prof Dioncounda Traoré vient de donner une leçon de sagesse à ses jeunes et aux hommes politiques tapis dans l’ombre qui cultivent la haine. Le président Dioncounda Traoré à ceux qui ont attenté à sa vie le 21 mai dernier : « Quand on pardonne, on est l’aise ».

Malheur à ceux qui continuent d’être habité par la haine et par des sentiments malveillants. Ce message fort sera t-il attendu par ses détracteurs? Voilà une question que se pose l’opinion nationale.

En tout cas pour les uns, il est impératif que ce message face écho favorable au près des populations, car ce pays ne saurait demeure dans cette confusion et à la frontière de tous les maux. Les autres sont septiques, puisse que les pro-putschistes (Yèrèwolo ton, trop c’est trop) restent déterminer à investir leur président, le capitaine Amadou Haya Sanogo du CNRDRE.

Que Dieu sauve le Mali.

Issa B Dembélé

 

Retour du président intérimaire au pays

Un pardon significatif

Le président intérimaire, le professeur Dioncounda Traoré a foulé le sol malien, vendredi dernier, après plus de deux mois à Paris pour des soins. Visiblement au mieux de sa forme, Dioncounda a été accueilli dignement, vus le dispositif sécuritaire et les hauts responsables qui y étaient présents.  Dans un premier temps, il a rassuré tout le peuple malien de son pardon et que le Mali en a plus que besoin, pour se redresser à travers une union en acier.

Longtemps attendu auprès des siens, le voici enfin. Vendredi dernier dans les environs de 17h 25mn, l’avion présidentiel a atterri à l’Aéroport International Bamako-Sénou. A bord, le Président intérimaire, Dioncounda Traoré qui était à Paris depuis plus de deux mois pour des soins suite à son agression dans ses bureaux au palais de Koulouba. Habillé en costume noir, coiffé d’un chapeau noir, le septuagénaire avait l’air d’un jeune plein de vie. Visiblement au mieux de sa forme, il descend de l’avion avec son sourire légendaire, fait des accolades au premier ministre, CMD, salue l’emblème au cours de l’hymne national exécuté par la fanfare nationale, passe en revue les différentes troupes de l’armée nationale et salue enfin les corps constitués et de nombreuses personnalités présentes à l’aéroport. Beaucoup de personnalités, mais l’attention pouvait  se porter sur l’absence des représentants des différents regroupements. En l’occurrence : Copam, Fdr, Adps, Csm.

Ensuite, il se dirige vers le salon VIP où le chef  des putschistes, Capitaine Amadou Aya Sanogo, l’attendait. Après quelques minutes d’entretien, ce dernier qui n’est pas un invité officiel, se retire.

Après tout, il se met à la disposition  des hommes de média. Dans sa déclaration adressée au peuple malien dans son ensemble,  le Président Dioncounda a remercié l’accueil chaleureux qui lui a été réservé avec tous les honneurs. Il rassure quant à son état de santé et dit avoir pardonné ses agresseurs. Un pardon, nécessaire selon lui, dans la situation très délicate où le Mali se trouve. Et pour lui la priorité actuelle, c’est accepter de s’unir et faire face à la rébellion au Nord.

  L’impact attendu ok

  Le pardon du président intérimaire, Dioncounda Traoré, à tous ses agresseurs dans ces bureaux au palais de Koulouba,  vient à temps opportun. Vu le climat politico-militaire délétère qui règne dans le pays. La  division très inquiétante au sein de la classe politique et au niveau des forces armées et de sécurité. Des arrestations et agressions arbitraires des personnalités (politiques et médiatiques), suivies des détentions, tortures et exécutions sommaires des officiers, sous-officiers et militaires du rang par le CNRDRE. Son poste de président intérimaire controversé et enfin la démission exigée du premier ministre par les militants du FDR.

Ce pardon adressé à la nation mettra-t-il de l’eau dans le vin des regroupements qui se regardent en chien de faïence ?

Vivement la grande sagesse de Dioncounda Traoré, inonder les cœurs et les esprits de tous les maliens, pour que le pays revive enfin!

  Boubacar Yalkoué

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2 COMMENTAIRES

  1. Tout les honnêtes citoyens se sont rendu compte que le gouvernement C.M.D a fait un travail énorme surtout l’affaire des diplômes truqués et falsifiés dans la fonction publique.
    Seul les apatrides, voleurs, corrompus ne reconnaissent pas la valeur et le merite de l’homme (Cheick Modibo Diarra)
    Mieux vaut travailler avec des amis ou grins intègrent que de faire un consensus avec les politiciens apatrides comme les membres du F.D.R.
    Le Mali n’a pas besoin de gouvernement de consensus avec des hommes malhonnêtes de la race de Diouncounda, Soumaîla Cissé, Modibo Sidibé, Kassim Tapo, Iba N’Diaye, Tiéblé Dramé et autres. Mais un gouvernement d’homme honnêtes comme C.M.D, Moussa Mara, Zoumana Sacko.

  2.  J’ose espérer que les politiciens dépasseront leurs divergences, leurs intérêts individuels pour sauver ensemble le Mali.
     J’ose espérer que le président et le PM se donnent la main pour démentir les oiseaux de mauvais augure.
     J’ose espérer que les Maliens se calment un peu pour laisser travailler.
     J’ose espérer que les journalistes cessent de diviser sans cesser d’informer.
    Mes respects

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