Le Réseau Apem dans l’œil du cyclone par la cupidité de son président

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Le Réseau ONG d’Appui au processus électoral au Mali «Réseau Apem»,   association créée et déclarée le 08 novembre 1996, suivant récépissé N°0915 du 27 novembre 1996 dont le siège est actuellement à Bamako, ACI 2000 Hamdallaye, Immeuble Yara, rue 390, porte1478, a pour but  d’«appuyer l’ensemble de la société civile et toute la classe politique à la compréhension de la démocratie pluraliste ainsi qu’à la vie démocratique… ».

 

Il est dirigé par un Conseil d’Administration (Bureau Exécutif) de sept (07) membres, de nationalité malienne, élus pour trois (3) ans renouvelables. Le Bureau actuel du Réseau Apem, présidé par Ibrahima Sangho, a été élu le 14 juillet 2001 pour un mandat de 3 ans renouvelable. Depuis cette date, soit environ treize ans, le bureau n’est jamais allé devant l’Assemblée générale pour son renouvellement, faute de convocation par le président.

 

 

En raison des protestations de plus en plus vives, le président, Ibrahima Sangho, s’avisa à enfin convoquer l’Assemblée générale en ces termes : «Le conseil d’administration du Réseau Apem vous convie à une réunion de concertation pour le renouvellement de ses instances statutaires. Une réunion préparatoire est prévue le samedi 4 janvier 2014 à partir de 10 heures précises au siège du Réseau Apem. Le renouvellement des instances est prévu le mercredi 15 janvier 2014 à partir de 17 h précises au siège du Réseau Apem. Chaque structure membre est priée de se faire représenter par 2 membres à chaque réunion. Meilleures salutations. »

 

 

Le bureau ne se réunira à ce propos qu’à la date du jeudi 2 janvier 2014, soit 9 jours après la convocation de l’Assemblée générale. À l’occasion, le secrétaire aux relations publiques et à la communication, Dramane Diarra, attira, vainement, l’attention de ses camarades du bureau sur l’irrégularité de la réunion du samedi 4 janvier 2014, surtout quand il était proposé d’y faire relire les statuts, adopter les rapports d’activités et financier, et peut-être, renouveler le bureau si l’assemblée le désirerait. En l’occurrence, Dramane Diarra dira que l’Assemblée générale est déjà convoquée pour le 15 janvier 2014, qu’une simple réunion préparatoire ne peut se substituer à elle. Et qu’en effet, suivant les statuts du Réseau Apem (article 21), l’assemblée générale est convoquée «au moins 15 jours à l’avance», que si l’assemblée du 15 janvier 2014 satisfait à cette disposition, la simple réunion préparatoire n’en est pas le cadre. Ainsi, à la réunion dite préparatoire du samedi 4 janvier 2014, où une trentaine d’organisations se sont présentées, un projet d’ordre du jour fut proposé dans la salle et laissait apparaître : – 1- Mot de bienvenue du Président ; 2- vérification des mandats ; 3- relecture des textes ; 3- présentation et adoption du rapport d’activité ; 4- présentation et adoption du rapport financier ; 5- présentation et adoption des amendements aux statuts et règlement intérieur ; 6- Divers.

 

 

Au vu de cet ordre du jour, Dramane Diarra a demandé la parole pour faire des observations prouvant l’incapacité de cette réunion à connaître d’un tel ordre du jour. À sa suite, plusieurs personnes, Ismaïla Touré (EADS), Bah Diakité (ASTRALANG), Ibrahima Djonkoloni Coulibaly (CAOJ), Yamoussa Dembélé (APTDD), Youssouf Fadiga Samounou (CAOJ), Mady Ciré Touré (EUROSID MALI), Ibrahim Maïga (CONAJM) ont abondé dans le même sens, sans pour autant vaincre l’obstination de Ibrahima Sangho et son groupe prêts à violer de façon flagrante et délibérée, comme ce fut le cas pendant treize longues années.

 

 

Pour ne pas être complice, même par omission, de ce forfait, les structures éprises de légalité et de régularité sont sorties de la salle de réunion, vers 11 h 15 mn, avant même l’adoption dudit ordre du jour,  tout en commettant un Huissier de justice, chargé de dresser procès-verbal des opérations.

 

 

Par ailleurs, cette réunion qui n’était pas une assemblée générale, ne pouvait pas, non plus être une réunion de concertation dont la convocation est accompagnée des éventuels documents qui seront examinés (article 2 du règlement intérieur). Ce qui n’était pas le cas. Et surtout, suivant l’article 3 du même règlement intérieur : «Pour siéger, la session doit réunir au moins les 3 /4 du Réseau. Lorsque ce quorum n’est pas atteint, il est convoqué une seconde session à 15 jours d’intervalle. Cette session se tient sans exigence de quorum.» Or, en plus des 53 organisations figurant sur la liste des structures membres, l’AMDH, membre fondateur du Réseau Apem, était représentée par deux personnes dont son président. D’où 54 structures. Qu’à cela ne tienne, les 3/4 de 52 membres sont 39. Et les 3/4 de 54 font 40. Pourtant, il ressort du communiqué de presse d’après réunion qu’il y avait 36 structures présentes sur 52, et cela y compris les structures qui se sont retirées. En cela également, cette réunion ne pouvait siéger comme réunion de concertation. Par conséquent, la «réunion préparatoire du Réseau APEM du samedi 4 janvier 2014 », ni Assemblée Générale, ni réunion de concertation, ne peut constituer un évènement dans la vie de cette association. Toutes les résolutions qui en ont découlées sont censées n’avoir pas eu lieu. Les responsables du forfait étaient tellement aux abois qu’ils ont fait de la Cafo, au lieu d’une personne de cette structure, «secrétaire à la formation».

 

 

Les structures qui se sont retirées de la réunion avant l’adoption de l’ordre du jour sont : Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH), la Coordination des Associations et Ongs Féminines du Mali (CAFO), la Fédération des Associations et Organisations Panafricanistes du Mali (FNAP/ Mali), EUROSID MALI, CAOJ, Amicale de la Promotion Maître Tiémoko Diatigui DIARRA (APTDD),  Jeunesse Union Africaine (JUA),  ADS, Association des Jeunesses Panafricanistes (AJP), CONAJM (Coordination Nationale des Associations et  Mouvements de Jeunesse du Mali).

Tiékoura COULIBALY 

 

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