Le projet de nouvelle Constitution au Mali relègue le français au rang de «langue de travail» alors que les tensions entre Bamako et Paris sont de plus en plus tendues depuis la prise de pouvoir des militaires emmenés par le colonel Assimi Goïta.
Le projet de nouvelle Constitution au Mali renforce les pouvoirs du président, lui permet d’ordonner la mobilisation générale, et relègue le français au rang de «langue de travail». Le chef des militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2020, le colonel Assimi Goïta, a reçu le projet le 27 janvier.
Le colonel qui s’est fait investir en 2021 président pour une période dite de transition, et dont les intentions personnelles au-delà sont sujettes à spéculations, a défendu ce texte «majeur» comme le reflet des «aspirations profondes de notre peuple» et la manifestation d’un «renouveau démocratique».
S’il reçoit l’onction populaire au cours d’un référendum, ce texte devrait régir l’organisation et le fonctionnement de l’Etat et de ses institutions
Il a assuré que les Maliens s’étaient exprimés «sans aucune entrave» sur son élaboration, dans un contexte où un certain nombre de partis et d’acteurs politiques ont remis en cause la teneur et même la nécessité d’une nouvelle Constitution. Il n’a rien dit en revanche sur le calendrier d’adoption.
Cette Constitution est un élément clé du vaste chantier de réformes invoqué par les militaires pour justifier leur maintien au pouvoir. Son adoption serait une étape importante dans le calendrier menant à des élections en février 2024 et à un retour des civils au pouvoir. Dans le calendrier élaboré par les militaires, cette Constitution était censée être soumise à un référendum le 19 mars. Mais certains doutent du respect de cette échéance.
«S’il reçoit l’onction populaire au cours d’un référendum, ce texte devrait régir l’organisation et le fonctionnement de l’Etat et de ses institutions», a simplement déclaré le colonel Goïta. Le projet amende un avant-projet divulgué en octobre 2022. Le nouveau projet n’avait pas été publié officiellement le 28 février en début d’après-midi, malgré la volonté proclamée par le colonel Goïta de voir les Maliens se l’approprier.
Le français, de langue «officielle» à langue «de travail»
L’AFP a pu consulter le document. Dans l’avant-projet de 2022 comme dans la Constitution de 1992, le français était «la langue d’expression officielle», et les langues locales avaient vocation à devenir «langues officielles». Dans le nouveau projet, «les langues nationales sont les langues officielles du Mali» et «le français est la langue de travail». Au Mali, où sont parlées des dizaines de langues, le français est utilisé dans l’administration, sur les panneaux de circulation, à la télévision d’Etat, mais très peu dans la rue à Bamako, et encore moins en brousse.
Le texte renforce également les pouvoirs présidentiels, comme l’avant-projet de 2022, par rapport à la Constitution de 1992. Dans la nouvelle Constitution, ce serait le président qui «détermine la politique de la Nation», et non plus le gouvernement ; le président nommerait le Premier ministre et les ministres et mettrait fin à leurs fonctions. «Le gouvernement est responsable devant le président», et non plus devant l’Assemblée nationale. L’initiative des lois appartiendrait au président et aux parlementaires, et non plus au gouvernement et à l’Assemblée nationale.
Par rapport à l’avant-projet de 2022, le nouveau projet rétablit le pouvoir du président de dissoudre l’Assemblée nationale. Le président, qui serait élu pour cinq ans et ne pourrait effectuer plus de deux mandats, pourrait prendre des «mesures exceptionnelles» en cas de menace «grave et immédiate» contre le pays.
Le nouveau projet introduit la possibilité pour le président d’ordonner la mobilisation générale, applicable à partir de 18 ans, sans qu’apparaisse clairement pour le moment la situation dans laquelle une telle mobilisation s’imposerait.
Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation djihadiste et aux violences de toutes sortes. Les militaires au pouvoir ont poussé vers la sortie les soldats français en 2022 dans un climat de grande acrimonie et le pays s’est tourné militairement et politiquement vers la Russie.
Le projet affirme que le Mali est une «République indépendante, souveraine, unitaire, indivisible, démocratique, laïque et sociale», alors que certaines voix avaient voulu remettre en cause le principe de laïcité.
Le texte écarte aussi l’hypothèse d’une fédération qui aurait conféré une forte autonomie au nord du pays, théâtre par le passé de rébellions touareg pour l’indépendance ou pour un statut particulier.
Il proclame enfin tout coup d’Etat «crime imprescriptible». Mais ceux qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 et 2021 seraient à l’abri puisque les faits antérieurs à la promulgation de la Constitution seraient couverts par des lois d’amnistie.
SOURCE: https://francais.rt.com/
Ils deviennent nombreux les spécialistes en langue de Molière. Certains nous enseignent la langue de travail, les autres nous parlent de la langue primaire, la langue intermédiaire voire la langue finale, etc.
Je dirais plutôt que le projet de constitution prévoit de promouvoir le français au statut de langue de travail puisque qui dit travail parle des activités quotidiennes. Mieux encore, ledit projet de constitution est rédigé en français compte tenu non seulement d’énorme travail ayant abouti à son élaboration mais aussi du français utilisé pour langue de travail.
Tounkan keh,
Le français n est ici qu une langue intermediaire et puis disparaitra à la trduction finale en langues officielles malienne.
C’est quoi la différence entre une langue de travail et une langue officielle ?
Une langue de travail, c’est la langue de l’administration, de l’enseignement, de la santé et des entreprises. Rien ne change. C’est la poudre aux yeux.
Dans le quotidien des maliens, nos langues nationales sont partout pratiquées.
C’est comme si on voulait noyer un poisson.
Au lieu de s’attaquer aux problèmes quotidien de la population, on parle pour ne rien dire et on fait des futilités des priorités.
Langue du travail, est ce qu’on travaille au Mali ?
Puisqu on ne travaille pas au Mali donc nous n avons pas aussi besoin de la langue française comme langue de travail….
Les maliens parlent les langues locales dans les bureaux….ils écrivent mal en français, et même à l école, il faut voir comment nous ferons la transition. …MAIS IL EST GRAND TEMPS DE CESSER D ENSEIGNER ET INSTEUIRE EN FRANÇAIS TOUT COMME PRIER EN ARABE, CETTE DERNIÈRE HABITUDE EST DEBIL5.
NOUS FERONS LES MATHS EN LANGUES LOCALES, NOUS DÉVELOPPERONS LA LITERATURE LOCALE, LES CULTES LOCAUX, LES PENSÉES LOCALES, NOUS N AIDERONS PAS LE FRANÇAIS OU L ARABE AU DÉTRIMENT DE NOS LANGUES…
C’est bien. Les particularismes locaux seront officialisés et chaque « zone » sera plus consciente de sa différence. Ensuite il y aura des demandes d’autonomie, puis d’indépendance. Voilà ce que va entraîner cette constitution que tout le monde rejette.
ET OUI EN FRANCE LES LANGUES LOCALES SONT OFFICIELLES ON PARLE PATOIS DANS LES OFFICES, LES RADIOS EN LANGUES LOCALES FONCTIONNENT, POURTANT LA FRANCE EST LÀ, MÊME CHOSE EN ESPAGNE EN ITALIE, AU RU, EN ALLEMAGNE ….
NE NOUS TERRORISEZ PAS, LE MALI A EXISTÉ AVEC SES LANGUES, ET BIEN AVANT LA FRANCE. ET LES LANGUES D OCCUPATIONS ARABE ET FRANÇAISES
CHERS MALIENS ET AFRICAINS FRANCOPHILES, LE FRANÇAIS EST UNE LANGUE QUI N EST MÊME PAS LA LANGUE DE BEAUCOUP DE NATIFS EN PAYS APPELÉ FRANCE. CETTE LANGUE A ÉTÉ IMPOSÉE DE FORCE AUX HABITANTS DE L HEXAGONE EN MÊME TEMPS QU AUX AFRICAINS ET AUTRES PEUPLES PAR LA BAYONETTE ET LE CANON, LA FOURBERIE ET LES MENSONGES, L HYPOCRISIE ET LE PARASITISME.
NOS LANGUES SERONT LIBERÉES, AVEC ELLES NÔTRE GÉNIE CRÉATEUR NOIR KAAFR, LIBERONS AUSSI NOS PRIÈRES DE L ARABE, LIBERONS NOUS, LIBERONS NÔTRE FUTUR.
VIVE LA CONSCIENCE ET LA RESPONSABILITÉ DES DIGNES FILS DU MALI PAR RAPPORT AUX LANGUES OFFICIELLES ET AUX LANGUES DE TRAVAIL,QUI SERONT DESORMAIS LE FRANÇAIS, LE CHINOIS, L ANGLAIS,LE RUSSE, LE TADJIK ,LE SWAHILI, LE ZOULOU, LE PORTUGAIS, DONC LE FRANÇAIS EST DESORMAIS COMME LE ZOULOU AU MALI, BRAVO! !!!
IL NOUS FAUT AUSSI PRIER DANS NOS LANGUES OFFICIELLES QUI SONT DESORMAIS NOS LANGUES NATIONALES, BAMANANKAN, SENEFOH, BWA, MANINKA KAN, MINIANKA KAN, ET NON L ‘ A R A B E ! NOUS NE DEVONS PAS PRIER EN ARABE, C EST LA FOLIE ET L ‘ I N C O N S C I E N C E SANS LIMITES
We need a world language plus only way to have one widely spoken is to make it mandatory. We must not cut one of our arms off to in action denounce NATO france. At this point it seem counterproductive to dump french as official language when so many of nations plus millions of people of West Africa speak french. Unto we duly educate 98% of Mali to having at least education of world class high graduate we should stay away from hurtful anti-french actions plus tampering with communication is one of them. Again we need promote a language that is widely spoken in this world. We have head start on french with English being other worldly language widely spoken in West Africa. As we become more educated nation it would be much easier plus still productive to facilitate move from french. I gather it is proclaimed french is working language. Is that enough to get communication results we need? Ubuntu Beliefs Religion(UBR) Julu “world superior hunt would would you you…hunt would would” will reclaim its people no matter what language they speak being we are Negroid people. So those Imams seeking to hide from us through language are having people to waste time. Time that could be best used by learning useful skill. Negroid Africa will love return of Ubuntu Beliefs Religion. Why? It is return of true Negroid religious dignity. Religious dignity influence all other dignity we might possess.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Le Francais sera comme l”Ánglais une langue de travail au Mali, pas une langue officielle!
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