Le chef de file de l’opposition malienne et principal challenger du président IBK à la dernière présidentielle, Soumaïla Cissé, était face à la presse, le dimanche 23 septembre pour dénoncer la détention des partisans de l’opposition suite à la répression des différentes caravanes organisées par celle-ci le vendredi 21 septembre et se prononcer aussi sur l’évolution sociopolitique de notre pays, surtout après la tenue de la présidentielle de 2018.
A l’entame de ses propos, Soumaïla Cissé a rappelé que le 22 septembre 1960, dans un sursaut de dignité et de patriotisme dont seuls les grands peuples sont capables, les Maliens ont décidé de prendre en mains leur destinée et d’exercer pleinement, en tant que nation, leur droit inaliénable à la souveraineté nationale et internationale. Et de poursuivre que pendant des décennies, des générations de Maliens ont, au prix de mille sacrifices, forgé une nation et posé les fondations du développement national.
Selon lui, cet édifice patiemment construit connaît aujourd’hui des fissures à travers de gros nuages qui planent sur l’unité nationale et l’intégrité du territoire. “Le centre, passerelle humaine et géographique, trait d’union et creuset de diverses communautés qui composent la Nation, est entrée dans une sanglante ébullition. La démocratie et les libertés chèrement conquises souvent même dans le sang sont foulées au pied. Le vote sur lequel repose la souveraineté nationale du peuple est détourné et confisqué”, a-t-il déploré.De sa lecture, l’élection présidentielle 2018 a été l’illustration d’une perversion démocratique sans précédent depuis l’indépendance. Car, dit-il, le coup d’État contre les élections et contre la volonté du peuple a pris, entre autres, les formes de bourrage des urnes, de falsification des résultats avec la complicité d’une Cour constitutionnelle dont la vassalité lui a malheureusement fait perdre toute crédibilité.
A le croire, la célébration du 58ème anniversaire de l’accession du Mali à la souveraineté nationale et internationale lui donne l’occasion de saluer l’émergence d’une conscience nationale malienne: celle qui, à Bamako, dans les villes et les villages de l’intérieur du pays et au sein de la diaspora, résiste contre le hold-up électoral, exprime son dégoût et son rejet de la fraude et exige, semaine après semaine, le respect du suffrage des électeurs, la souveraineté de notre peuple et le rétablissement de la vérité des urnes.
Pour le chef de file de l’opposition, cette nouvelle conscience malienne est l’un des principaux acquis de cette étape cruciale de notre Histoire que nous traversons. “Honneur aux jeunes et aux femmes du Mali. Honneur aux femmes et aux hommes de la diaspora dont le cœur vibre à l’unisson avec les compatriotes de l’intérieur. Hommage à celles et à ceux qui refusent le fait accompli de la dictature de la fraude”, a-t-il ajouté.
A ses dires, la nouvelle résistance malienne contre les élections frauduleuses prolonge la tradition de lutte héroïque de notre peuple pour l’indépendance et la souveraineté nationales. Ainsi, dit-il, le respect des règles de la démocratie et du vote du peuple doit être un principe cardinal respecté par tous.
“Le président de la République, les députés, les maires et autres responsables des collectivités doivent être élus de manière irréprochable. Il est donc impératif de renouer avec le dialogue, le temps qu’il faudra, pour sécuriser le processus électoral et rassurer la société civile, l’ensemble des partis et autres acteurs politiques, par une saine et consensuelle gouvernance électorale. Il faut rétablir un minimum de confiance pour, de nouveau, aller aux urnes”, a-t-il laissé entendre.
Il a saisi l’occasion pour inviter son frère aîné Ibrahim Boubacar Kéïta à se ressaisir et à sortir par la grande porte en évitant à notre pays les conséquences d’une crise supplémentaire. “Je l’invite à un dépassement de soi et j’affirme ici, très solennellement que je rassure ses partisans. Le Mali doit être un État gouverné par la loi, rien que la loi, à laquelle tous doivent se soumettre : le peuple, les faibles comme les puissants. J’ai toujours affirmé ma volonté de construire un État juste, qui traite tous les Maliens équitablement, quelle que soit leur origine ou leur appartenance partisane”, a rassuré Soumaïla Cissé.
Les Maliens appelés à se
retrouver autour de l’essentiel
Avant de s’adresser à toutes les Maliennes et à tous les Maliens de bonne volonté en les appelant l’ensemble des Maliens, au-delà de nos divergences partisanes, à se retrouver autour de l’essentiel en l’occurrence l’unité, la sécurité de notre pays et la légitimité de nos institutions.
“C’est à nous de restaurer l’espoir. Ils ont voulu désenchanter les Maliens et nous plonger dans une nuit de cauchemars sans fin. C’est à nous d’aller chercher la lumière et de ranimer le rêve malien de grandeur et de dignité”, a-t-il martelé. Pour finir, il dira que dans son programme, il avait proposé toutes les mesures d’urgence et de long terme pour restaurer l’autorité de l’État, rétablir la sécurité des Maliens, relancer une économie au service de la population et non de prédation. A sa suite, le directeur adjoint de campagne, Me Demba Traoré, a livré le contenu du communiqué rédigé suite la violente répression des manifestations de l’opposition organisées le vendredi 21 septembre. Ce communiqué retrace le film des évènements. Il a saisi l’occasion pour dénoncer cette attitude de nos forces de l’ordre. Et d’exprimer toute sa désolation, car selon lui, les Maliens continuent de subir ces brimades alors que le Mali a signé toutes les conventions qui condamnent ce genre d’actes. “Nul n’a le droit de porter atteinte à l’intégrité physique d’une personne”, a-t-il martelé.
Quant à Choguel Kokala Maïga, il dira qu’au-delà, le combat de l’opposition c’est d’empêcher à ce que nos communes et régions soient dirigées par des gens qui ne seront pas élus. “Si nous ne prenons garde, ils vont bourrer des urnes pour élire des députés, des maires, des présidents de conseil régional…”, a-t-il précisé.
Boubacar PAÏTAO
Le roi MAUDIT de segou, tu es la seule personne qui croit qu’IBK a ete elu, car meme Boua lui-meme sait qu’il n’a pas ete dument elu!, arretes de penser par tes fesses, stp.
Prévius
Comment peux tu bien manger avec un pouvoir qui travaille pour satisfaire un CLAN?
L’insécurité permanente que tu crains est consécutive à l’injustice que subi la grande majorité de la population.
Pour permettre la paix que tout le monde désire,il faut une gestion équitable des ressources publiques .
ON NE PEUT PAS ESPÉRER LA PAIX EN FAVORISANT LA PAUVRETÉ D’UNE GRANDE MAJORITÉ DE LA POPULATION.
Cette pauvreté est la source de l’instabilité qui te fait peur.
Nous nous mobilisons pour un pouvoir qui traite équitablement les citoyens afin d’éviter que notre pays bascule dans la guerre civile.
Rester inactif à regarder le pouvoir piller les ressources au détriment des plus démunis est plus dangereux.
Ce qui semble être ton choix.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue .
c’est clair et nette , comment dialoguer avec un président que vous ne reconnaissez pas ?
il faut d’abord accepter en tant que républicain le résultat de la cour constitutionnelle et la décision de la cour suprême .et après viendra la suite sinon vous êtes sur un terrain glissant .
les élections se tiendront et vous allez sortir par la petite porte car votre combat est très mal apprécié par la grande majorité des maliens. l’énergie que vous mettez pour faire sortir les jeunes dans les rues de BKO il faut les utiliser positivement pour aller a la reconquête du pouvoir ; le mali ne s’arrête pas aujourd’hui.
ROI BITON DE SEGOU
Un président contesté qui pose des conditions pour entamer des dialogues ne veut pas dialoguer.
Poser des conditions équivaut à une absence de dialogue car si l’opposition refuse ces conditions,on restera sans concertation.
On sait que les OPPORTUNISTES,LES LAQUAIS,LES COCO,LES NAMI,LES TAGNINI ne veulent en aucun cas un contact quelqu’ en soit entre IBK et SOUMAILA CISSE .
Ça ne fait pas leurs affaires consistant à piller les caisses de L’ÉTAT .
Rien que le taux de participation,IBK doit réunir tous les acteurs de la société pour apaiser la société malienne.
Ça permettra de faire avancer trop de dossiers nécessaires à l’instauration de la paix.
Qu’ on oublie ces intérêts personnels un moment donner.C’est le minimum qu’ on vous demande.
La reconnaissance d’Ibk est au bout de la négociation,pas avant.
Exiger avant est une absence de dialogue.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE !
La lutte continue .
Il faut d’abord:
1- Reconnaitre qu’ IBK est le president DUMENT ELU DU MALI!!!
2- Accepter les decisions de la Cour SUpreme et celles de la Cour Constitutionnelle qui sont des institutions de la republique du Mali
3- Presenter vos excuses et demander un pardon aupres du president IBK et le peuple malien pour vos manifestations a’ Bamako et New York qui portent atteinte a’ l’image du Mali!
On parlera du reste apres!!!!
Tu délires, mon cher roi!
Elu ou pas élu, n’est pas notre soucis. Nous cherchons à manger. Merci et rien de plus.
LE ROI BITON DE SEGOU est convaincu que l’absence de dialogue fait le bonheur de son délinquant président de fait.
L’intelligence politique fait comprendre à tout homme politique qui exerce pour satisfaire l’INTÉRÊT GÉNÉRAL que le dialogue doit être le moyen précieux du président sans lequel tous ses objectifs annoncés pour le pays ne peuvent être réalisés.
IBK est il le président de tous les maliens ou celui de ses partisans?
S’il est le président de ses partisans,il peut rester dans la position exprimée par un de ses grands LAQUAIS sur maliweb ,confirmant ainsi qu’ il n’a pas été élu par la majorité nécessaire des maliens.
S’il est le président de tous les maliens,il doit en adopter le comportement en réunissant toutes les énergies à ses côtés,les quémander même s’il est vraiment patriote,pour affronter les défis immenses.Il doit même se déplacer au siège du chef de fil de l’ opposition pour monter sa volonté de stabilisation de la société malienne nécessaire à l’ atteinte de l’ objectif de sécurisation de l’ ensemble du territoire national.
ON PEUT RÉCUPÉRER SA LÉGITIMITÉ AUTREMENT QUE PAR LES URNES,PAR UNE POSTURE REPUBLICAINE SÉDUISANTE AFFIRMANT LA PRIMAUTÉ DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL CONTRE LES MESQUINERIES PARTISANES.
IBK en est il capable?
Si l’ESPRIT,basé sur la rigueur dans la défense des intérêts de la nation,qui animait le quadragénaire conseiller du premier président démocratiquement élu du mali,lui permettant de restaurer L’AUTORITÉ de L’ÉTAT sur toute l’étendue du territoire,revenait en IBK d’aujourd’hui,il va de soit que le Mali va relever les défis actuels que certains pensent insolubles.
Cet IBK de 1994 qui a séduit ALPHA OUMAR KONARE,des maliens moyens soucieux du devenir de leur pays dont je faisais partie(j’étais le supporteur FIÉFIÉ d’Ibk dans les grins de Bamako au tout début de sa primature contre certaines personnes qui sont aujourd’hui à côté de lui à la présidence)n’aurai jamais accepté de COLLABORER avec les criminels de la CMA,travaillé avec des délinquants des ressources publiques qui pullulent à la présidence actuellement.
Sa connaissance avec le président gabonais,pendant l’une de ses rares visites à Bamako,qui lui a présenté TOMI a dénaturé L’HOMME que les maliens ont aimé profondément.
Ce moment précis a certainement été l’élément déclencheur de sa séparation avec son mentor AOK.
Cet IBK que les maliens ont élu triomphalement en 2013 sans savoir qu’ il n’est plus le même,est demandé par le chef de fil de l’ opposition pour sauver ce pays.
SOUMAILA CISSE est demeuré le même qui a séduit ALPHA OUMAR KONARE :un haut cadre malien sérieux,honnête,soucieux du travail bien fait dans le cadre de la satisfaction de l’INTÉRÊT GÉNÉRAL.
Il implore à IBK d’aujourd’hui de revenir en IBK qui a été son premier ministre .
Il implore à SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA d’aujourd’hui de revenir en celui qui a lutté pour l’avènement de la démocratie au Mali.
Si ces deux hommes de grandes qualités qui ont aidé ALPHA OUMAR KONARE à conquérir le pouvoir le 8 juin 1992 revenaient ,le Mali sera sauvé car ils n’auraient aucun scrupule à se débarrasser DES OPPORTUNISTES,DES LAQUAIS,DES COCO,DES NAMI,DES TAGNINI qui empêchent tout contact avec le chef de fil l’ opposition pour continuer à piller les caisses de L’ÉTAT .
Ils avancent des arguments farfelus selon lesquels la majorité gouverne,l’opposition s’oppose en oubliant sciemment que les démocraties allemande,japonaise,scandinave…sont basées sur le consensus de la classe politique pour stabiliser le pays pour le bien de son économie.
Le MALI a besoin de ce consensus différent de celui mou et criminel d’ATT pour avancer.
Ce consensus est bâti sur la nécessité d’une bonne gouvernance à tous les niveaux,pas pour partager le gâteau comme l’a autorisé AMADOU TOUMANI TOURÉ.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE !
La lutte continue .
Je ne dis nulle part dans mon post que l’absence de dialogue est une solution. Je dis seulement qu’on ne negocie pas avec des gens qui refusent de reconnaitres le choix des maliennes et des maliens et le verdict de la Cour Constitutionnelle et celui de la Cour Supreme! Soumaila Cisse’ doit d’abord reconnaitre qu’IBK est le president dument elu du Mali . On parlera du reste apres!!!!
Les elections legislatives ne peuvent pas etre repousse’es parce que la cour a’ deja tranche’ sur cette question!
Mr Sangare’, pouvez-vous nous dire quels seront les sujets de votre fameux dialogue que vous voulez avoir?
Je vous remercie d’avance!!!!
Reconnaitre que vous avez ete’ battu aux urnes et qu’IBK est DUMENT ELU LE PRESIDENT DU MALI, EST LE PREMIER PAS POUR LE DIALOGUE! TANT QUE VOUS NE RECONNAISSEZ PAS CE FAIT, JE NE VOIS AUCUNE RAISON D’ALLER AU DIALOGUE AVEC VOUS!!!
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