Le président Traoré consulte à Bamako, le HCI négocie avec les islamistes

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Mahmoud Dicko (à droite) au côté de l’archevêque de Bamako Jean Zerbo, en avril 2012 à Ouagadougou.
AFP

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré poursuit ses consultations, en vue de former un gouvernement d’union nationale. Ce jeudi 2 août 2012, il a reçu les présidents de différentes institutions comme l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), mais aussi des organisations féminines, ainsi que des associations de ressortissants du Nord, notamment arabes et touaregs. Pendant ce temps, la délégation du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), instance qui représente les associations musulmanes, vient d’achever un premier round de discussions avec les islamistes qui contrôlent le nord du pays.

 C’est la première fois que le président du Haut conseil islamique du Mali Mahmoud Dicko se rendait dans le Nord, sous contrôle des islamistes. A Gao, sa délégation a rencontré les islamistes locaux du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique l’Ouest (Mujao). Les deux parties ont d’abord prié ensemble. Ensuite, la confiance s’est installée pour les discussions.

Selon un témoin, Mahmoud Dicko savait qu’il marchait quelque peu sur des œufs, et a pesé chaque mot pour faire passer le message : Bamako veut récupérer les 2/3 de son territoire occupé, et cela en évitant de faire la guerre. Réponse d’un porte-parole du Mujao contacté par RFI :

« Nous avons répondu que nous sommes tous des musulmans, et que nous sommes prêt à utiliser la voie du dialogue pour trouver une solution ». La volonté de dialogue est donc exprimée de part et d’autres, mais un caillou reste dans la chaussure : la charia. Pour ce premier round des négociations, les islamistes de Gao n’en démordent pas, la charia ne sera pas abandonnée.

D’après nos informations, le président du Haut conseil islamique rencontrera la semaine prochaine un homme qu’il connaît, Iyad Ag Ghaly , leader du mouvement armé Ansar Dine. Objectif ? Poursuivre les négociations.

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Les réfugiés maliens dans la précarité. Antonio Gutteres, le haut commissaire de l’ONU aux réfugiés visitait ce mercredi 1er août le camp de Damba, dans le nord du Burkina Faso, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière malienne. Des milliers de Maliens ayant fui les violences dans leur pays y vivent difficilement.

Réfugiés maliens au Burkina Faso

Restent en suspens les questions de la scolarisation des enfants et du travail des parents.

A Bamako, alors que les autorités cherchent, depuis le coup d’Etat, à remettre sur pied une armée bien mal en point, du matériel de guerre commandé à l’étranger est pour le moment bloqué dans des ports de la sous-région.

Dix blindés à Conakry, des caisses de munitions, des armes lourdes à Dakar. Bakary Mariko, le porte-parole du Comité militaire de suivi de la réforme de l’armée (dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo), dénonce l’attitude de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest. « La Guinée bloque du matériel lourd, relate-t-il. La Guinée, à travers son président, a intimé à nos militaires qui étaient partis chercher nos armes de quitter son territoire sous 48 heures. Nous ne comprenons pas trop l’attitude de la Cédéao, qui veut qu’on libère le nord du Mali alors qu’au même moment, ce sont les pays de la Cédéao qui bloquent nos matériels. »

Seule la Côte d’Ivoire a accepté, pour le moment, de dédouaner du matériel de guerre. Quarante-cinq pick-up sont arrivés récemment à Bamako. La Cédéao souhaitait apparemment stopper les ambitions militaires du Premier ministre Cheick Modibo Diarra et du capitaine Sanogo, qui voulaient lancer une offensive malienne dans le Nord sans appui extérieur. L’institution ouest-africaine attend des autorités maliennes qu’elles mettent en place leurs institutions de transition politique avant d’engager un processus militaire.

 

RFI / 03/08/2012

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15 COMMENTAIRES

  1. treve de bavardages, vraiment ce pays n’est rempli que d’aveugle. au lieu de voir ces gens comme des fanatiques d’islam seulement, tachons de comprendre ce qu’on nous reproche: moeurs degrade, conscience abandonnée, traditions et valeurs ancestrale baffouée, morale etranglée et tous ceci au profit d’une assimilation occidentale mal digerée.injure maternelle et paternelle,banalisation de lieu de debauche sous pretexte de liberte individuel, jeunes filles se deambulant nue dans la rue,cadre de l’administration n’hesitant pas à engloutir les biens public par manque d’education,justice absente pour les pauvre au profit du capitalisme et on en passe tels est le comportement du malien aujourd’hui. et avec tout ceci on ose se vantée d’etre musulman, chretien ou meme animiste.
    LA HONTE QUOI. vraiment pensons à nous reformer avant d’entamer une guerre dont on ignore l’issue et les consequenses et peut etre que comme ça ils n’auront rien à nous reprocher.

  2. HEY! MALIENS UN IVOIRIEN PROCHE DE ALASSANE M’A DIT QU’ALASSANE EST JALOUX DE CMD A CAUSE DE SON SUCCES A LA NASA.ET QUE CETTE JALOUSIE N’A PAS COMMENCE AUJOURDHUI.

    • Ouattara aussi a fait la fierte de l’Afrique. Il est juste honnete et ne veux pas de coup d’etat c’est tout

  3. VIVE LE MALI HEY! ALPHA CONDE LE FUYARD DE PINE LE GRIMPER DES MURS TU MOURRAS AVEC TON AIGRER CE SONT DES MALIENS QUI T’ONT SAUVE LA VIE MAIS TU AS LA MEMOIRE COURTE. ALASSANE WATARA LE BURKINABE QUI RENIE SA NATIONALITE A CAUSE DE LA CI TU MOURRAS AVEC TA HAINE CONTRE LE GRAND MALI.BLAISE COMPARE LE TRAITRE MEME TA PROPRE FAMILLE N’A PAS CONFIANCE EN TOI.TU MOURRAS DANS LA TRAHISON.PETIT MAKY SALL OUVRE BIEN TES YEUX AVANT D’AGIR NE TE LAISSE PAS ENTRAINER PAR CES CAFFARDS DE LA CEDEAO SINON TU PARTIRAS TRES TOT.VIVE LE MALI 1 CONTRE TOUS.ABAS LES ENEMIS DU MALI QUE DIEU VOUS MAUDISSE.

  4. il fau negocié.ces gen là sont meme fatigués de resté au mali ils ont leur familles au nord.leur mission est accompli.reste le prix que bamako va payé ya plu d blanc(europééns)à capturer.a gao ils sont respecté.non pa parce qu ils ont peur mai ils ont chassé le mnla qui a terorisé la population.au moin les barbus ne font rien a moin que vou buvez d l alcool,fumé,forniqué,etc…si on ne negoci pa,ce probleme ne finira jamai.on ne dormira pa tranqill.cheick dicko sait ce qu il fait.

  5. Au sujet des armes bloquées dans les sous-régions, à mon avis, tant que Mr Sanogo et compagnie continueront leurs arrestations intempestives, il est plus que raisonnable de laisser ce matériel hors de portée de ces militaires lâches et véreux. Il ne faut pas oublier qu’ils ont fui le nord en laissant là-bas leur matériel ! S’ils veulent récupérer les munitions, etc, stockées dans les ports, il est facile de penser, et même d’être sûr qu’ils ne s’en serviraient pas à bon escient, c’est-à-dire pour libérer le nord, mais ils l’utiliseraient pour anéantir tous les opposants (et ceux qu’ils estiment comme tels) pour pouvoir établir une dictature militaire avec Mr Sanogo à Koulouba.
    La cédéao a bien raison d’attendre car qui peut faire confiance à une armée en déroute dirigée par un homme qui, imbus de lui-même, n’aspire q’au pouvoir suprême ?

  6. Quelle honte, que de trahisons pour le pays.
    On ne négocie pas avec des intégristes qui ont les mains sales. Ils ont commis des crimes de guerre. Leur place se trouve à la CPI. Ils doivent être traduits en justice.

    Les dirigeants du HCI ont trahi le peuple malien au nom de la religion.

    Ilfaut faire la guerre.

    Que DIEU bénisse le Mali.

    • Le fait de dire il faut faire la guerre c’est très facile dans la bouche
      mais l action reste difficile
      tu et moi nous avons notre place dans les rangs pour aller au front
      si tu te crois fort pour une guerre vas y descend au Mali
      :mrgreen:
      tu restes à l extérieur et tu racontes n importe quoi
      ça c’est pas bon

      • Ce passage de hymne national nous oblige tous à aller au front
        @mac

        * Si l’ennemi découvre son front
        * Au-dedans ou au-dehors
        * Debout sur les remparts
        * Nous sommes résolus de mourir
        * Pour l’Afrique et pour toi Mali

    • N’oubliez pas que le mal engendre le mal (ni dimidonila domina ni ki ba bo o donkele. Dimiwerebi fera akan) cela veut dire on negossie avec l’arrière plan. Seul chose il faut que notre défense arrêt de réintégré ces combattants au sein de l’armée national. Leur vaste réintégration sous leur de général traore est la raison de l’échec de notre armée car ils ont faites tous d’effection voilà le problème, un caméléon ne change pas.

  7. Les Vrai héros du 26 Mars montrent la voie !

    Au premier ministre et à son gouvernement de savoir que nous sommes là, Jeune du Mali prêt à nous défendre.

    1 – Les militaires se préparent c’est bien et réconfortant.
    2 – Les civils qui pensent devoir aller sur le champ de bataille se mobilisent dans des forces en attentes et non des milices comme le voudront certains. (le Gouv. a le droit de réquisitionner chacun pour l’intérêt supérieur de la nation)

    3 – Nous autres Jeunes du Mali chacun dans son domaine de compétences doit donnés à sa patrie un peu de lui même.

    Dans tout œuvre humaine le plus gros du financement est la rétribution des ressources humaines du projet.
    Donc s’il y a encore des patriotes! j’en appelle à la mises à disposition partiel de votre force de travail (gratuitement)

    Organiser en synergie par le gouvernement afin de faire face à nos envahisseurs de tout horizon.

    Avec l’aide de Dieu nous vaincrons les hordes de lucifer en oeuvre dans notre Pays.

    Que Dieu nous sauvegarde.

  8. ON A INTERET A COMBATTRE CES TERRORISTES LA …. AU LIEU DE LES TRAITER COMME DES ANGES ET FRERES….SOUS LE PRETEXTE DE LA RELIGION ET LA TROUILLE…..

    Moussa Ag, qui est certains que les fanfarons du nord ….qui se dise Fous De Dieu…ne connaissent et n’entendront que le language des armes

  9. Immam DICKO, courage pour sauver ce pays, car il est serieusement ménacé.
    Si on parvient à recuperer l’intégralité du territoire, le reste on va le menager entre nous ici. On ne va plus se laisser emporter par le mensonge des cousins hypocrites. Nous allons faire une prise de conscience politique, sociale pour batir notre nation.

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