ADDIS ABEBA – Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a déclaré mardi à Addis Abeba qu’il espérait pouvoir convoquer des élections au Mali avant le 31 juillet prochain.
Le chef d’Etat par interim a exprimé sa détermination à organiser le plus rapidement possible, en tout cas, (c’est) notre souhait, avant le 31 juillet 2013, des élections propres c’est à dire transparentes et crédibles, devant les participants à une conférence de donateurs au Mali.
Je voudrais réitérer notre engagement à conduire la transition en cours au Mali avec un seul agenda: le recouvrement des terrritoires occupés (par les insurgés islamistes) du Nord mais aussi et surtout le retour du Mali à une situation constitutionnelle normale, a assuré Dioncounda Traoré.
L’organisation des élections et la libération des régions occupées font partie des missions fixées aux autorités de transition mises en place après le coup d’Etat militaire du 22 mars au Mali.
Ce coup d’Etat contre le président de l’époque Amadou Toumani Touré avait précipité la perte du nord du pays au profit de groupes touaregs et islamistes.
Les intervenants à la conférence des donateurs d’Addis Abeba ont pour la plupart souligné mardi que l’aide internationale demandée pour la reconquête militaire du nord du Mali devait être accompagnée d’un retour progressif à une démocratie normale à Bamako.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a ainsi déclaré que les autorités maliennes devaient poursuivre dans la voie du rétablissement démocratique et qu’elles sont aussi responsables de la façon dont s’engage la réconciliation nationale.
Au premier jour d’un sommet de l’Union africaine à Addis Abeba dimanche, le secrétaire général des Nations unies, Ban ki-Moon s’était félicité que s’accélèrent les préparatifs en vue du déploiement de la (force africaine au Mali) Misma, et il avait appelé Bamako, de son côté, à adopter un processus politique sans exclusive, notamment à dresser une feuille de route devant mener au rétablissement complet de l’ordre constitutionnel.
Il ne faut pas trop s’emballer car la guerre n’est pas finie,elle sera longue.Débarrassons nous de ces criminels narcotrafiquants,réorganisons notre armée en une armée républicaine et ensuite on pourra parler des élections.Rien ne sert de se précipiter pour organiser des élections truquées qui engendreraient les mêmes problèmes à savoir les frustrations de la population de s’être fait volée sans occuler les coups d’état avec une armée désorganisée.Alors balle à terre.1)Libération totale du pays qui passe par l’anéantissement total de ces barbares,2)Retour de tous les refugiés,3)Réorganisation de notre armée,3)Recensement de la population avec un fichier électoral crédible et ensuite on pourra parler des élections.Pour ma part,je ne verrai pas des élections sérieux avant 2015.Alors on se calme,le chemin est encore loin
Voilà ! C’est ça l’état de droit dans une démocratie « représentative ». Le président a pris la décision tout seul, à mille lieues de Bamako : « les élections avant le 31 juillet 2013 » si possible. C’est un choix constitutionnel qui engage toute la nation. C’est simple, efficace et moins couteux. On n’a pas du tout eu besoin d’engouffrer la moitié de la population du Mali dans le zinc pour qu’elle aille, plan-plan, foutre le bordel à Addis-Abeba, comme ce fut le cas jadis à Ouagadougou. Aussi, je ne vois plus personne bouder pour n’avoir pas été consulté auparavant. Parce qu’une force supérieure, venue d’outre-mer, se promènerait désormais avec l’épée de Damoclès au dessus des têtes et qui n’hésiterait pas à la laisser tomber sur la cabèche qui oserait émerger.
Nous avons tous suivi avec intérêt le discour mémorable du Pr Dioncounda TRAORE. Il a raison de souhaiter organiser les élections en juillet 2013. C’est sa parole et il pourra la tenir.
Car tous les démons tapis dans l’ombre pour lui faire échouer sa transition sont reduits à leur simple expression,depuis que le Président a pu mobiliser la communauté internationale autour de la crise Malienne.
Honorable Dioncounda est un homme éfficace, correct et sans arrière pensée. Il a accepté le sacrifice ultime qui est la gestion de la transition pour renoncer à se présenter à l’élection présidentielle. C’est à partir de là, que son patriotisme s’est revelé au grand public.
La frange honète et sincère du Vaillant Peuple Malien te soutient. M. Monsieur le Président, lance ton appel à tous les dignes fils du Mali. Tu recevras la réaction positive à 100% de tous. Notre pays le Mali, est béni et échapera aux agendas obscurs de tous les malvaillants. Vive le Mali éternel.
L’impasse etait totale et le cauchemard etait long. Aujourd’hui la situation est meilleure mais nous ne nous trompons pas car il y a encore du travail a’ faire. Les besoins de la Misma et ceux de la reconstruction sont estime’s a’ plus de 1.6 milliard de dollars. Aujourd’hui seuls 455 millions de dollars ont ete’ promis. Nous remercions les pays freres et amis qui ont toujours ete’ a’ nos cote’s durant les moments difficiles. Permettez-moi de remercier une fois de plus, le President Hollande, le gouvernement et le peuple francais pour le soutien crucial et determinant qui a permis la liberation de nos villes et nos populations du nord. Nous celebrons la victoire sur les ennemis de notre fasso. Cependant, nous sommes convaincus que l’espoir, le retour des refugie’s, l’organisation des elections, des opportunite’s economiques, un systeme educatif performant, des projets de sante’ et de developpement, une bonne gouvernance et une commission verite’ et reconciliation sont necessaires!
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