BAMAKO, 7 février (Xinhua) — L’armée malienne doit adapter ses stratégies de défense aux menaces sécuritaires qui sévissent dans le pays et dans la sous-région ouest-africaine en vue de faire de 2025 l’année de “la continuité et de la consolidation des succès militaires”, a déclaré jeudi le président malien Assimi Goïta.
“Le renforcement des infrastructures militaires, l’acquisition d’équipements modernes et la formation continue des hommes ont permis de maintenir une armée opérationnelle et efficace face aux menaces persistantes”, a fait observer M. Goïta qui recevait à Bamako les vœux de Nouvel An des forces de défense et de sécurité.
Il a ajouté que pour rester sur la dynamique des succès militaires, les forces armées maliennes devaient “accélérer la planification opérationnelle” et “privilégier une approche globale de la lutte contre les menaces sécuritaires”.
“C’est dans cet esprit que nous avons œuvré avec nos frères d’armes du Burkina Faso et du Niger, à la mise en place d’une force unifiée au sein de la Confédération (de l’Alliance) des Etats du Sahel”, a expliqué M. Goïta.
Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme qui se manifeste par des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Fin
Source: https://french.news.cn/
Merci mon president pour le leadership et le patriotisme sans faille, sous sommes derriere toi pour un Mali refondé, fort, souverain et prospere. Les ennemis du Mali vont mourir de chagrins car les chiens aboient mais la caravane passe!
Fort, souverain et prospère, avec des millions de Maliens qui ont fui un pays miné par des haines ethniques, la précarité et, surtout, l’absence d’espoir. Le crétin de service s’amuse. C’est de son âge et… de sa condition.
Pour « consolider », il faudrait quand même que l’édifice tienne encore debout. Après la fessée administrée à Bamako, à deux pas de la colline de Koulouba, les massacres récents autour de Bandiagara, et les autres qui ont été dissimulés, ont se prend à douter de l’efficacité des Fama, en dépit de l’afflux de matériels étrangers dont on se gargarise. Les « hauts grades », certes, abondent, qui donnent à notre armée un air un peu mexicain. Sur le terrain, les divisions ethniques n’ont nullement disparu. Et sans doute la volonté manque-y-elle. On attend probablement… un maréchal.