Les participants de l’échange ont sans aucun doute apprécié le style volontariste et les propos directs de leur illustre hôte. Au cours de son séjour en Mauritanie, le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, a rencontré nos compatriotes qui résident dans ce pays frère et ami. A Nouakchott comme à Nouadhibou, le président de la République a évoqué les actions qu’il a initiées depuis son installation au pouvoir et qui concernent en premier lieu l’instauration de la paix sur l’ensemble du territoire, la réconciliation de tous les fils du pays et surtout le redressement de l’Etat à travers la refondation de l’armée, la lutte contre la corruption et la distribution d’une bonne justice. «Notre pays est sorti d’un traumatisme profond. Nous avons connu le pire. Mais le bon Dieu est venu au secours de notre pays. Nous prions pour que plus jamais cela ne se reproduise. Le Mali a été bâti au long des siècles par des hommes de foi et il ne peut disparaître facilement», a déclaré le président Kéita, tout en précisant que notre pays est en train de revenir dans le concert des nations avec honneur et dignité depuis la libération de notre Septentrion.
Pour le chef de l’Etat, l’instauration d’une nouvelle gouvernance s’impose dans notre pays et sur cette question il sera absolument intraitable. «La corruption avait atteint le sommet de l’Etat. Les dirigeants ont assez rempli leurs poches. Ils ont mangé en faisant des mains et des pieds. Nous ne pouvons plus tolérer que l’on continue à sucer le sang du peuple malien. Désormais la chose publique sera sacrée», a insisté le président Keïta. Il se battra aussi de toutes ses forces pour que notre pays soit un Etat de droit où nul ne saurait prétendre être au-dessus de la loi. A ce propos, le chef de l’Etat juge nécessaire le procès pour haute trahison qui pourrait être intenté contre son prédécesseur Amadou Toumani Touré. Selon lui, l’ancien chef d’Etat a engagé nos soldats dans la guerre sans les doter des moyens nécessaires. « La responsabilité d’un chef d’Etat, c’est de protéger son pays et son peuple. C’est le serment qu’il prête avant d’entrer en fonction. S’il a failli à sa responsabilité, il doit répondre de ses actes », a expliqué Ibrahim Boubacar Keïta avant de préciser que le peuple malien a le droit de savoir ce qui s’est passé pour que l’Etat se trouve tout d’un coup à terre. Le président de la République dira que le redressement de l’Etat qu’il a engagé est loin d’être un règlement de compte, encore une chasse aux sorcières. « Je n’ai pas le temps pour cela et je ne suis pas un égoïste. Si Dieu te met à un certain niveau, il y a certains actes que tu ne dois pas commettre sinon tu deviendras tout petit. Que Dieu nous en garde ! », a-t-il déclaré.
Le président de la République a une fois de plus tendu la main aux groupes armés qui sévissent à Kidal en les invitant au dialogue. Car, selon lui, la paix constitue le préalable à toute action de développement. Toujours à propos de Kidal, le chef de l’Etat a garanti que les engagements pris seront appliqués à la lettre. «Je ne suis pas un homme qui ment. Kidal va changer mais dans la paix, dans la quiétude et dans la sérénité», a-t-il dit en invitant tous nos compatriotes à l’unité et à la solidarité afin notre pays avance.
M. KEITA
Un président griot.
Chers maliens c’est vous qui souhaitez maintenir entier votre territoire vous devez être les premiers à mourir pour ce BUT. Personne ne viendra faire ce boulot à votre place.
Ayez le courage comme le font d’autres ailleurs.
Nioro…..
Oui, ils ont vendu le Mali, car devant les questions d’Allah on est prêt à tous faire. A prostituer son âme.
C’est pourquoi aujourd’hui il n’est pas étonnant que notre président, IBK, aille à Nouakchott s’affilier au président Mauritanien, soutien inconditionnel des aventuriers de l’Azawad, pour emboucher un micro et dire que sans la volonté d’Allah RIEN NE SE FERA.
Ce sont des agissements par
Je vois que les maliens ont comprit ce que veux dire jouer avec le faux.
Ces messieurs constituent le problème de illettrisme coranique qui récemment à gagner du terrain au Mali.
Comment?
Ils ont acheté la conscience des uns et des autres. Comme l’a si bien dit ATT les veuves, les politiciens inconscients, les paresseux se sont endoctrinés auprès des analphabètes coraniques qui au moyen de l’argent venant des aventuriers musulmans et des pays du golf ont finalement vendu leur âme et notre patrie le Mali contre un faux islam. Je veux dire l’islam des barbus : Dicko, Ig Agali, Cherif de Nioro…..
Oui, ils ont vendu le Mali, car devant les questions d’Allah on est prêt à tous faire. A prostituer son âme.
C’est pourquoi aujourd’hui il n’est pas étonnant que notre président, IBK, aille à Nouakchott s’affilier au président Mauritanien, soutien inconditionnel des aventuriers de l’Azawad, pour emboucher un micro et dire que sans la volonté d’Allah RIEN NE SE FERA.
Ce sont des agissements par
Il faut souvent savoir ce que l’on veut. Si ATT avait aussi empêché la Mauritanie de venir combattre les terroristes sur le sol malien qu’allez vous dire?
OULD ADDEL HAZIZ CONNAIT LE MALI D’AVANT ATT… IL N’EST PAS FOU… IL S4EST QUE MALI COME BACK NOW ❗ ALORS CE NE SERAIT PLUS JAMAIS PLUS JAMAIS POSSIBLE DE VENIR SE REDORER LE BLASON D’EX PUSHISTE SUR LE TERRITOIRE MALIEN … COURA; LES FAMA (FORCES ARMEES MALIENNES) ACTUEL NE SONT PAS CELLES DE ATT ET IL LE SAIT ❗ IL N4A QU’A S’OCCUPER DES REBELLES MAURITANIENS ET DES TERRORISTES MAURITANIENS ET ALGERIENS/ IL A DU BOULOT ❗ SON ELECTRICITE DE DEVELOPPEMENT VIENT EN GRANDE PARTIE DU MALI (A TRAVERS OMVS COMMUNE)… IL LE SAIT ET VEUT METTRE SON GAZ AU PROFIT DE L’OMVS AUSSI : C’EST PAS SES GENDRES DU MNLA QUI POURRONT LUI DONNER DE L’ENREGIE MAINTENANT!
IBK à Nouakchott: que vaut cette coopération sous régionale?
On leur disait en froid après le constat de l’absence du président mauritanien à l’investiture internationale d’IBK du 19 septembre 2013 à Bamako.
Mais du 10 au 12 janvier 2014, IBK étonne plus d’un avec sa visite remarquée en Mauritanie.
D’abord par la durée de la visite (3 jours) et ensuite par l’ampleur de la délégation composée de plusieurs ministres et le gratin de la société civile malienne.
Après une brève visite du président Ould Abdel Aziz dans la région de Kayes pour l’inauguration et la pose de première de barrages de l’OMVS en terre malienne, la coopération Mauritano malienne s’active donc jusque dans les poissonneries ultra modernes de Nouadhibou.
Cette brusque et inhabituelle activation d’une improbable coopération sous régionale, nous invite à nous poser des questions sur la stratégie d’IBK envers un pays qui jusque là était resté, comparé à nos autres voisins, en marge de la crise malienne.
Il faut dire que la Mauritanie a été la terre bénie des membres du Mnla et a accueilli beaucoup de réfugiés maliens, point.
Mais contrairement au président ivoirien Alassane Dramane Ouatara ou d’autres chefs d’état de la Cedeao, Ould Abdel Aziz n’a jamais levé le petit doigt pour faire quoi que ce soit dans la résolution de la crise du Mali.
Au contraire il s’est transformé en VRP international de la cause Mnla dont il vantait la “légitimité des revendications politiques”.
Étonnante posture quand on se souvient de toute la confiance que lui portait ATT jusqu’à lui permettre de combattre sur le territoire malien qui lui voulait et quand il voulait.
Alors transporter une bonne partie de son gouvernement dans un pays dirigé par un tel personnage avant même de stabiliser son propre pays sur le plan sécuritaire est-elle une bonne stratégie?
Ou bien IBK croit qu’en mettant en garde verbalement les groupes armés du Mnla largement soutenus par la Mauritanie devant Ould Abdel Aziz, il réduirait les ardeurs Machiavels de ce voisin encombrant du Sahel?
J’ose espérer qu’IBK cherche à couper l’herbe sous les pieds des dirigeants du Mnla en leur privant du soutien mauritanien par une diplomatie active auprès de la Mauritanie.
Mais je reste septique quand à la bonne foi d’Ould Abdel Aziz envers le Mali, jusqu’à preuve du contraire.
Et j’espère très sincèrement que les tête-à-tête de Nouakchott n’ont pas dévoilé toutes les stratégies maliennes de stabilisation et de pacification du nord de notre pays car ce serait une erreur de débutant très grave qui risquerait de se payer cash.
À la place d’IBK j’accentuerais la coopération avec un pays comme la Côte d’ivoire ou le Ghana qui ont tout à nous offrir (énergie, port, marché) plutôt que de s’aventurer dans un jeu de dupe avec la Mauritanie.
Car en analysant l’attitude de la Mauritanie des deux dernières années, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que le Mali n’a aucune visibilité claire de ce que ce pays serait capable demain.
Alors aller supplier les réfugiés de Mauritanie de rentrer sans même désarmer le Mnla qui est quand même le fauteur de trouble numéro un au Mali, en dit long sur l’erreur stratégique d’IBK sur la stabilité et la sécurité du Mali.
Le nord du Mali sera stabilisé le jour où nous aurons une armée capable de faire sa mission régalienne comme il se doit sur l’ensemble du territoire malien.
Et il ne faut compter sur personne d’autre pour cela.
La Minusma est une force de décoration et non de combat et la France ne combattra jamais le Mnla.
Alors c’est à l’armée malienne de le combattre tant qu’il n’est pas désarmé.
Brûler cette étape et faire la cour à une Mauritanie sournoise est une fuite en avant dangereuse.
Alors on a beau maquillé cette visite de 72 heures avec une forte délégation, pour moi elle reste une erreur de casting.
Et je vous le dis comme je le sens.
TOUT PRESIDENT MAURITANIEN CONNAIT LE MALI D’AVANT ATT… ❗ DEPUIS LES ANNNEES 70 LES FRONTIERES ONT CONNU BIEN DE CHOSES / IL Y A ENCORE A
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