Au Mali, l’expert de l’ONU sur les droits de l’homme entame, ce lundi 21 octobre 2013, une visite à Bamako alors qu’ont débuté ce matin les Etats généraux de la décentralisation. Quelque 600 participants sont présents à ces Assises dont l’objectif est de contribuer à résoudre la crise dans le nord du pays.
Dès le début de ces Etats généraux, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a tendu la main aux rebelles touaregs : « Il nous faut apporter des réponses définitives aux frustrations de nos frères touaregs », a en effet déclaré le président IBK lors de la cérémonie d’ouverture, ce lundi matin à Bamako.
Le chef de l’Etat a fait le bilan de cette décentralisation au Mali. « De dix-neuf communes, nous sommes passés à 703 communes », a-t-il relevé. Il y a eu des progrès en matière de couverture sanitaire, d’école. Mais IBK a souligné que le transfert des compétences aux collectivités et l’attribution des ressources financières n’ont pas du tout été effectifs pendant les dix dernières années.
Le MNLA absent de l’inauguration
Il faut revoir la copie pendant trois jours pour que, justement, les huit régions administratives du Mali puissent effectivement bénéficier de cette politique de décentralisation, des régions du nord notamment. Mais à côté, le président malien a insisté sur une chose, c’est qu’il faut un Etat fort. « Le Mali est indivisible », a-t-il souligné.
Pas de délégués du MNLA dans la salle pour ses Etats généraux de la décentralisation, même s’ils sont annoncés. En revanche, on a vu des associations représentées, qui sont très proches des rebelles touaregs.
Par RFI