Le Président GOÏTA engage le dialogue avec la Diaspora pour le développement de l’Afrique

2
Le vendredi 15 mars 2024, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, a reçu en audience à Koulouba une délégation de personnalités participant à la Conférence régionale de l’Afrique de l’Ouest. Cette importante rencontre a permis d’aborder des thématiques importantes pour le développement et l’avenir de l’Afrique. La délégation était conduite par le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye DIOP.
Dr Frannie LEAUTIER, Porte-parole de la délégation et éminente personnalité tanzanienne, a partagé les grandes lignes des discussions avec la presse. L’accent a été mis sur l’impératif de passer à l’action concrète, de changer les mentalités pour s’organiser efficacement autour des enjeux majeurs tels que la fédération des activités de la diaspora et des Afro-descendants pour le développement de l’Afrique, ainsi que l’importance des investissements dans des secteurs clés comme la nutrition, l’agriculture, les infrastructures intégratives, la santé, l’éducation, et la culture.
L’engagement de la diaspora africaine, investissant plus de 100 milliards de dollars sur le continent, dépasse aujourd’hui l’aide internationale, soulignant ainsi son rôle fondamental dans l’économie africaine. Ce moment a également été l’occasion de réfléchir sur le potentiel africain, comme évoqué dans les discussions inspirantes sur l’ouvrage de Paul Kammogne Fokam « Et si l’Afrique se réveillait ? »
Le Président GOÏTA a remercié les participants pour leur travail assidu, tout en rappelant l’importance de la sécurité pour le développement du continent. Il a également souligné le rôle significatif de la diaspora malienne dans l’élaboration des politiques actuelles du pays. Cette audience a non seulement été un moment de reconnaissance du travail accompli mais aussi un appel à la continuité de l’engagement pour le bien-être de l’Afrique.
La rencontre à Koulouba, marquée par la présence de ministres et représentants de divers pays africains, a illustré la volonté collective de surmonter les défis auxquels le continent est confronté. Les échanges ont été profonds, reflétant une conversation authentique sur l’avenir de l’Afrique, sous l’égide d’un Mali engagé dans la voie de la Transition, démontrant une fois de plus son poids dans la sous-région.
Cet événement précurseur au 9e Congrès Panafricain de Lomé, prévu pour le 29 octobre prochain, met en exergue l’engagement des autorités maliennes de la Transition pour favoriser une Afrique unie, prospère et apaisée. Il appelle tous les Maliens et Africains à se rallier autour de ces efforts constructifs, pour écrire ensemble le prochain chapitre du développement du continent.

 

Source : Présidence

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Rencontre à Koulouba entre le président auto-proclamé et une délégation pour le
    Développement de l’Afrique.
    Assimi se préoccupe pour le développement de l’Afrique. A-t-il fini avec le développement du MALI ?
    Une leçon de développement du Mali aux Africains.
    Exactement le genre de rencontre parfaitement inutile et insensée.
    Peut être qu’il faut rappeler que l’Afrique est un continent de 54 pays.
    Le Mali est parmi ces 54 pays, le moins développé. C’est comme si un ” Nambara handicapé moteur ” convoque les valides pour leur apprendre à courir.
    Et la présidence est fière d’annoncer de telles informations. C’est très inquiétant. On voit à travers ces futilités que les préoccupations du Malien ordinaire est parfaitement méconnus au sommet de l’Etat.
    Encore une conséquence de coup d’Etat qui fait débarquer aux sommets de l’Etat des individus quelconques sans autre objectif que de défiler sur des tapis rouges et se balader dans les palais.
    Et on continu de chercher les raisons du sous-développement chronique des Républiques bananières.
    La Guinée, la Birmanie, le Mali, le Burkina et le Niger, les seuls pays au monde en 2024 où le pouvoir est exercé par des militaires putschistes et exactement les pays les moins développés au monde.
    Si les coup d’Etat étaient la solution, le monde entier l’aurait adopté.

  2. Vous allez, à la présidence malienne, nous tuer avec “Vos excellences” !

    Il faut, comme l’a compris et le fait Ibrahim Traoré au Burkina Faso qui préfère employer le terme “camarade”, arrêter au Mali d’employer à tout-va l’expression “Son Excellence” qui doit normalement être réservée aux ambassadeurs à l’étranger.

    Assimi Goïta et Abdoulaye Diop ne sont pas au Mali “Des Excellences”.

    Ils sont tout simplement, et c’est beaucoup, respectivement chef de l’Etat et ministre des affaires étrangères.

    Au passage, il faut rappeler au chef de l’Etat et au ministre des affaires étrangères, eux qui semblent désormais se préoccuper de la contribution de la diaspora au développement de l’Afrique et du Mali, qu’ils doivent revenir sur la mesure illégale et anticonstitutionnelle qu’ils ont adoptée récemment en vertu de laquelle le Malien ayant une autre nationalité ne pourra plus entrer sur la terre de ses ancêtres s’il ne présente pas à la frontière du pays un passeport malien ou un visa malien apposé sur le passeport étranger avec lequel il voyage à destination du Mali.

    Le gouvernement se vante partout dans le monde de la valeur malienne du Jatigiya vis-à-vis des étrangers. Il faut donner l’exemple et commencer par permettre aux Maliens eux-mêmes d’entrer dans leur patrie en présentant d’autres documents maliens que le passeport, notamment la carte d’identité nationale.

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!