C’est sans appel : le Parti de la Renaissance Nationale (PARENA) de Tiebilé Dramé a décidé, lors de son 2ème Conseil national extraordinaire, tenu les 25 et 26 mai derniers, au Palais de la Culture, de soutenir la candidature du chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé du parti l’URD, dès le premier tour de la présidentielle du 29 juillet 2018.
Après cette annonce de soutien à Soumi, Tiebilé Dramé a été désigné dans la foulée par le leader de l’URD pour diriger sa campagne. Une mission qu’il aura acceptée en tant que président d’un parti en vue d’une éventuelle victoire de la coalition pour l’alternance et le changement. Ce qui est une diminution obscure du Parena et une bassesse politique du président du parti du bélier blanc, Tiébilé Dramé.
Ce qu’il faut surtout savoir !
En effet, Tiébilé Dramé n’est pas nouveau sur la scène politique malienne. Il fut l’un des premiers combattants pour l’avènement de la démocratie au Mali. Son parti, le PARENA étant créé en 1995 et plus âgé que le jeune parti URD qui a vu le jour après la défaite de son Président Soumaila Cissé, sous les couleurs de l’ADEMA-PASJ en 2002, devient de plus en plus invisible dans la course à la présidentielle. Il faut le rappeler que cela fait plus de 10 ans, sinon 2 fois de scrutin présidentiel consécutif que le PARENA ne participe pas à ce plus grand rendez-vous des politiques maliens. Pour cette fois-ci encore, le parti du bélier blanc s’engage aveuglement à soutenir la candidature de Soumaïla Cissé, candidat de l’URD à la présidentielle 2018. Le PARENA n’a-t-il pas perdu sa base et ses militants ?
Aussi pire, le président du PARENA est un résident de la commune VI du district de Bamako, dans le quartier de Magnambougou. Cette commune compte 45 conseillers mais son parti n’enregistre aucun représentant au niveau du bureau communal de cette circonscription. Une chose très grave pour un homme politique de manquer dans ses bastions politiques. Au tant de choses auxquelles Tiébilé Dramé devrait s’occuper comme son premier combat. Malgré tous ces défauts, l’opposant n’arrête pas de dénoncer, sans pourtant avoir des solutions et faire des propositions au régime actuel. En bloc, Tiébilé pense qu’il est un faiseur de roi qui possède des caractères magiques pour faire du Mali le Qatar ou les États-Unis d’Amérique.
A. Diallo
Le PARENA est comme un tonneau vide animé par un bouillant et fin stratège Président qui n’a de métier que la politique. Tiéblén, le sphinx président du PARENA est conscient du poids de son parti dans l’électorat Malien. Dons pour atteindre ses objectifs, il faut séduire un prétendant sérieux à la magistrature suprême, surtout qui semble avoir les moyens fut-il illicite, de ses ambitions (URD).
Alors, au-delà du supposé poids politique du parti URD, Soumi l’éternel candidat de ce parti, parait être le seul à pouvoir satisfaire aux aspirations machiavéliques du berger des Béliers.
Tous les Maliens conscients savent que l’URD de Soumi brille dans les élections à travers l’achat des consciences. Avec de telles pratiques on ne pourra espérer sur un miracle de vertu en matière de gouvernance par un dirigeant issu de ce milieu.
L’histoire politique de notre jeune démocratie nous le renseigne malheureusement : du régime d’Alpha Oumar Konaré à celui d’IBK en passant par ATT et les différents pouvoirs transitoires. “”Qui dépensent des fortunes colossales glanées par ci par là pour l’achat des voix sera contraint à rembourser d’abord ses créanciers avant de s’atteler au développement du Pays””.
En fin observateur et fin connaisseur des hommes politiques Maliens, Tièblén le sait pertinemment puisqu’il a vécu dans ce milieu avec les régimes précédents, que Soumi Champion en manipulation est le seul candidat capable de lui satisfaire personnellement.
Du n’importe quoi monsieur le journaliste…
Est ce que soutenir quelqu’un est une bassesse Mr?
Soyez humble Mr!
« Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d’humilité>> dit JC.
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