En réaction à la volonté du gouvernement de tenir les élections communales, régionales et du district de Bamako en respectant coûte que coûte le chronogramme du 25 octobre, alors des pans entiers de la classe politique, de la société civile et des mouvements armés plaident pour un report, le président du Groupe parlementaire ADEMA-ASMA, l’honorable Issa Togo, député élu à Koro hausse le ton. ” Finalement, l’on se demande ce que le gouvernement veut. Nous avons peur pour la partition de notre pays “, a-t-il déclaré.
Pour l’honorable Issa Togo, à partir du moment où une soixantaine de formations politiques de la majorité présidentielle rassemblées au sein de la convention du même nom, la CMP a constaté que les conditions de la tenue de ces élections ne sont pas réunies, qu’il faut les repousser, il n’y avait pas de raison que le gouvernement maintienne le cap allant jusqu’à fixer la date de clôture du dépôt des candidatures à hier jeudi 10 septembre à minuit.
Et Issa Togo de fustiger qu’en dehors des partis politiques de la majorité, l’opposition aussi a demandé le report. S’y ajoute, a-t-il souligné, la position de la société civile en faveur du report. ” Pourquoi le gouvernement s’entête-t-il à organiser ces élections comme pour sceller la partition du pays. Ce d’autant plus que les ex-rebelles viennent de déclarer sur RFI qu’il n’y aura pas d’élections sur les zones qu’ils contrôlent. Si l’on persiste pour aller aux urnes sur une partie du territoire, cela voudra dire que l’on accepte de fait la division en deux de notre. Et ce sera très grave. Je me pose alors une seule question : que cache le gouvernement malien au peuple ? ”
L’élu de Koro précise toutefois que dans tous les cas, son parti est fin prêts pour aller aux urnes. ” Nous n’avons pas peur des élections. Nous avons plutôt peur pour la partition du pays “, a-t-il martelé.
Il a assure que l’ADEMA est avancé dans la constitution des listes de candidatures avec des alliances pour maximiser les chances du parti de l’abeille à enregistrer des succès électoraux .
Rappelons que l’Accord du 20 juin dernier issu du processus de paix d’Alger exige certaines conditions avant la tenue des élections pas avant les 18 à 24 mois de ” la période intérimaire “. Il s’agit de l’organisation d’une conférence d’entente nationale, le redéploiement des forces armées et de sécurité reconstituées, de manière progressive à compter de la signature de l’accord, sur l’ensemble des régions du nord, avec l’appui de la MINUSMA….
S’y ajoutent des mesures exceptionnelles concernant l’administration des régions du nord telles que les dispositions liées aux questions électorales. L’Accord stipule aussi ” la révision de la loi électorale de manière à assurer la tenue aux niveaux local, régional et national, au cours de la période intérimaire, d’élections en vue de la mise en place des organes prévus dans l’accord “.
Quid des incohérences entre la loi électorale et l’Accord ? La loi électorale dispose en son article 205, conformément au Code des collectivités territoriales, que les conseillers de cercle sont élus au suffrage indirect, alors que l’Accord souligne en son article 6 que le conseil de cercle est élu au suffrage universel direct.
Bruno D SEGBEDJI
ETAT savent ce qu il fait peut être tu na pas compris ;que opposition et la rébellion parlent de la même langage
NOUS aurons élections communales et régionales un seul gouvernement légitime au MALI nous sommes fatigues de reporter çà suffit 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
entendez vous, vous les “brigueurs” de mandat. En tout cas il faut éviter si possible la délégation spéciale. Tout le monde est pourri. Responsabilisez en cas délégation spéciale les citoyens en leur leur laissant le choix les membres. On ne doit prendre aucun politicien
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